Trophée des plumes 2022  ( courte visite)
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Trophée des plumes 2022 ( courte visite) , livre ebook

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Description

Lors d'un échange dans un hôpital psychiatrique, Un avocat est à l'honneur pour partager son vécu et aider les autres à trouver l'équilibre.

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2022
Nombre de lectures 10
Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

THEME : Littérature Sous thème : Trophée des plumes 2022
TROUVER L’EQUILIBRE
NOM DE L’ŒUVRE: COURTE VISITE
Aujouƌd’hui Ŷous ƌeĐevoŶs la visite de ŵoŶsieuƌ Kouassi avoĐat au ďaƌƌeau de LoŶdƌes. Il va nous expliquer son périple. Il nous expliquer comment il a réussi à surmonter les épreuves de sa vie et a atteiŶt le ďut Ƌue tous visez iĐi. Tƌouveƌ l’ĠƋuiliďƌe daŶs sa vie.
C’està ces mots que le coach en développement personnel et psychologue, madame DUCHANTIER introduisitl’aƌƌivĠe de ŵoŶsieuƌ Kouassi. EŶ ƌĠalitĠ, Ŷous Ŷous tƌouvoŶs daŶs une cellule de « dépressif Anonyme ». Des peƌsoŶŶes Ŷ’aLJaŶt pas de ƌepğƌeet abandonner de tous. En Afrique souffrir de mal psychologique est dérisoire et est considéré comme une ŵaladie de ďlaŶĐ. Mais aujouƌd’hui, cet homme est là et racontera son périple. Cet homme était le genre à être très réservédaŶs vie. Le ŵieudž Ƌu’oŶ puisse diƌe Đ’est Ƌu’il est uŶ exemple et que tout le monde se bat pour le rencontrer.
Il était Arrivé dans cette pièce. La pièce où les séances de thérapie de déroulaient était de forme carrée, avec une peinture blanche et jaune sur le mur, une arme scellée dans un cadre, des tableaux de peintres inconnus. Les chaises étaient disposés de sortes que tous les regards se dirigent vers madame DUCHANTIER.
- Bonjourŵesdaŵes et ŵessieuƌs. J’espğƌe Ƌue vous ƌeŶĐoŶtƌez des jouƌs ŵeilleuƌs.L’asseŵďlĠe se ŵit àrépondred’uŶ seul Đhœuƌ: - Oui nous allons bien. Alors écoutez-moitƌğs ďieŶ et j’espğƌe Ƌue ŵoŶ histoiƌe vous touĐheƌa au plus pƌofoŶd de vous, Ƌue vous aƌƌiviez à alleƌ de l’avaŶt.Après quelques échanges, il se mit à raconter son histoire. Comme vous le savez, je suis monsieur Kouassi Alphonse.J’ai4Ϭ aŶs. Et aujouƌd’hui Đ’est mon anniversaire. Le 10 juin. Ma vie a commencé en côted’ivoiƌe. Je suis uŶ eŶfaŶt uŶiƋue. J’ai toujouƌs ĐoŶŶules strasseset les paillettes. Je Ŷ’avais jaŵais ĐoŶŶu la faim et la soif. Je ne savais mêmepas Đe Ƌue Đ’Ġtait jusƋu’à Đe Ƌue ŵoŶ pğƌemeuresuďiteŵeŶt d’uŶe Đƌise ĐaƌdiaƋue. A sa ŵoƌt Ŷous avoŶs Đoŵpƌis Ƌue Ŷous vivoŶs Ƌu’aveĐ des dettes Ƌue ŵoŶ pğƌe avait contractées pour la fondation de sa société qui battait de l’aile veƌs la fiŶ de sa vie. Les banques et les huissiers étaient devenus nos réveilles tant ils nous rendaient visites. Surtout très tôt le matin pour espérer nous trouver à la maison. Mais étaient une femme au foyer. Au bon désir de mon père qui ne voulait, en aucun cas la voir travailler. En ces moments toutes ses économies étaient vaines. Ce ne servaient à rien. Ce ne couvrait même pas me quart des dettes. Un matin, alors que je me rendisà l’école pour la soutenance de mon diplôme, les huissiers sont apparus. Ils ont tous ramassé. Même les pagnes de ma mère. CƌoLJez ŵoi Đ’Ġtait affƌeudž. DĠjà la peƌte de ŵoŶ pğƌe, les dettes, et eŶsuite uŶe edžpulsioŶ de la ŵaisoŶ. Ils Ŷous ƌestaieŶt Ƌu’uŶ pagŶe pouƌ se Đouvƌiƌ daŶs la Ŷuit fƌoidedes rues d’AďidjaŶ. CƌoLJez, j’étais obligé de faire la manche pour obtenir de quoi manger. Fouiller dans les poubelles.OŶ Ŷ’avaitpas de famille. Croyez-moi après le décès de mon père, tout le monde nous a abandonné. Même pas une famille chez qui loger. On était livré à nous même. Nous avons baignédaŶs Đette situatioŶ peŶdaŶt uŶe seŵaiŶe, jusƋu’à Đe Ƌue ŵa ŵğƌe ait
uŶe fiğvƌe. Ne ŵe deŵaŶdez pas Đe Đ’est Đoŵŵe ŵaladie. Je Ŷe sais pas. Je Ŷ’avais auĐuŶ sous pouƌ l’eŶvoLJeƌ à l’hôpital. Je ne faisais que prier le bon DIEUpouƌ Ƌu’ilsauve ma mère de Đette ŵaladie. Masi j’avais l’iŵpƌessioŶ Ƌue lui aussi ŵ’avait ouďliĠ. OŶ dit Ƌu’il Ŷ’ouďlie pas ses enfants. C’est vƌai. Cette fois il s’estrappelé de ma mère. Il a décidé que sa place était ses côtés. Comme siŵoi je Ŷ’avaispas ďesoiŶ d’elle. CƌoLJez ŵoi, j’aidû laissez le corps de ŵa ŵğƌe ŵoƌte daŶs uŶe ŵaisoŶ iŶaĐhevĠe. J’étais en colère contre moi, parce que je Ŷ’ai pas pu lui offƌiƌ desfunérailles dignes. PaƌĐe Ƌue je Ŷ’ai pas pu la soƌtiƌ de ŵaladie. Je me suis mis à errer dans les rues, comme un détraquer. Je me suis mis à voler les phares des voituƌes les Ŷuits, pouƌ ŵ’aĐheteƌ de Ƌuoi ŵaŶgeƌ. Ce Ƌui a attiƌĠ des aŵis demême rang. A un moment je ne volais plus pour mon repas quotidien. Je volais pour ma dose quotidienne. Grace à mes nouveaux amis je me suis laissé plonger dans la drogue et de vice. Au début Đ’Ġtait pouƌ de petites doses. A uŶ ŵoŵeŶt il ŵe fallait dedoses encore plus fortes. Je me sentais guerrier et invincible. Dans mes relations de drogué, je me suis allé des personnes veŶdaŶt des aƌŵes. Je Ŷ’ai paƌtiĐipĠ à Đette veŶte Đaƌ pouƌ avoiƌ aĐĐğs à Đes aƌŵes, il fallait au moins tuer trois personnes. Et moi je décès de ma mère était déjà suffisant. Deux ans à trainer dans cette vie, la guerre éclate dans le pays. Tu rejoins un clan ou tu meurs. Je me suis fait enrôlerde foƌĐe paƌ Đes peƌsoŶŶes Ƌui veŶdaieŶt les aƌŵes. J’ai tuĠ des geŶs Ƌui suppliaientde les ĠpaƌgŶeƌ, paƌĐe Ƌue Đ’Ġtait soit ŵa vie, soit Đelle de Đes geŶs. ChaƋuenuit ces personnes me hantaient. A la fin la guerre, il fallait démilitariser tous ceux qui avaient des aƌŵes. Mais j’avais pƌis gout à Đette vie. A la douleuƌ de la vie. Les seules fois ou je ŵe sentais vivant étaient quand je prenais une balle. La douleur me faisait sentir vivre. En plein récit il entendit une voix dans la salle -j’aivécuuŶe gueƌƌe et j’iŵagiŶe ĐoŵŵeŶt vous avez du souffƌiƌ ŵoŶsieuƌ Kouassi. Nous sommes impatients de savoir comment vous avez fait pour vous relever. Dit le plus jeune de la salle qui avait fait la guerre en 2011 en Côted’Ivoiƌe.- Ne soyez pas impatient, jules. Reprenez monsieur Kouassi. Amorça madame DUCHANTIER. UŶe fois loƌs d’uŶe guerre de gangs, pour définir qui allait prendre le contrôle de la ville, mes hoŵŵes ŵ’oŶt tƌahis et je suis ƌestĠ seul faĐe à ŵes ƌavisseuƌs. Je Ŷ’avais pas d’autƌeschoix que de Fuir que de fuir. Arme à la main,j’aƌƌivedans une clinique. Je les menaçais et je leur demandais de me protéger sinon je les tuerais tous. Sans même avoir finir de donner les ultiŵatuŵs, je ŵe suis effoŶdƌeƌ au sol Đoŵŵe si j’Ġtais pƌis de veƌtige. Je ŵe suisréveillé deux jours plus tard, le corps bandé, mes plaies soignés, dans une chambre de cette clinique. PouƌƋuoi est Đe Ƌue j’ai ĠtĠ soigŶĠ, et gaƌdĠ au lieu d’ġtƌe ƌeŵis à la poliĐe? Je ne le sait pas. Mais jeŶ’avais pas autaŶt ďieŶ doƌŵi depuis des aŶŶĠes. A ŵoŶréveil, je voulais ma dose de drogue quotidienne. Je devenais hystérique. Mais les personnes de la clinique refusaient de ŵ’eŶ doŶŶeƌ.Le piƌe est Ƌue j’ai fait uŶe dĠpƌessioŶ de ϭϬ ŵois. Je Ŷ’avais plus ƌepğƌe. J’Ġtais dĠďoussolĠ.Après des mois de dépressions et de crises en tout genre,j’ai commencé à reprendre confiance eŶ ŵoi. A ŵe fidžeƌ de Ŷouveaudž oďjeĐtifs. J’airéussi à me défaire de l’eŵpƌise de la dƌogue, je faisais de ŵoiŶs de ĐauĐheŵaƌs. Je ŵe suisdécouvert de nouveaux passe-temps. Au lieu de fuŵeƌ des toŶŶes de dƌogues, je lisais des livƌes. J’ai eŶfiŶ souteŶu
moŶ diplôŵe apƌğs ϮϬ ŵois passĠs daŶs Đette ĐliŶiƋue. J’ai ƌĠussi à tƌouveƌ l’ĠƋuiliďƌe taŶt psLJĐhologiƋue, Ƌue ŵoƌale. J’ai Ŷ’ai plus de peŶĐhaŶt. J’ai tƌouvĠ l’ĠƋuiliďƌe de ŵa vie. Et une seule personne restait à mes côtéstous les jouƌs jusƋu’à ŵasortie. J’ai ƌaĐhetĠ la ŵaisoŶ daŶs laƋuelle j’avais laissĠ le Đoƌps de ŵa ŵğƌe, etje les transformé en un centre de santé pour les personnes démunis. Avec des soins gratuits.
- MONSIEUR KOUASSI ? Quelle est cette personne qui est resté avec vous tout le temps dans cette clinique ? demanda un membre de petite assemblée. -votƌe gauĐhe. Cette feŵŵe Đ’est ŵadaŵe DUCHANTIER. Et vous vousRegaƌdez à demandez oùest l’aƌŵe de ŵeŶaĐe? C’est elle aĐĐƌoĐhĠ aumur, juste derrière vous. Et la peiŶtuƌe, Đ’est ŵoi Ƌui l’ai faite, elle ƌepƌĠseŶte le soleil Ƌui doit illuŵiŶeƌ vos vies, le ďlaŶĐl’espoiƌ d’uŶ aveŶiƌ ƌadieudž. Cela me rappelle des souvenir. Mais je suis fier de mon séjour dans cet hôpitalƋui Ŷ’Ġtait Ƌu’uŶ ĐeŶtƌe de soiŶspsychologique sans que je ne le sache. Aujouƌd’hui je suis hoŵŵe ĠƋuiliďƌĠ. Je Ŷ’ai plus de ƌegƌet. Je ŵe suis aĐĐƌoĐhĠ de peƌsoŶŶes Ƌui soŶt pƌġt à ŵe souteŶiƌ. Des peƌsoŶŶes Ƌui ŵe ĐoŵpƌeŶŶeŶt. Et Đ’est Đela le seĐƌet pouƌ ƌetƌouveƌ l’ĠƋuiliďƌe psLJĐhologiƋue. Tƌouvez l’haƌŵoŶie, tƌouvez Đe Ƌui vous ƌeŶd heuƌeudž au foŶd de vous et soLJez eŶ paidž aveĐ vous. C’est le vĠƌitaďle ĐoŶseil.Monsieur Kouassi finissait son discourt lorsque son téléphone sonna. Il est maintenant temps pour moi de partir. Je vous souhaite de tƌouveƌ l’ĠƋuiliďƌe suƌtout psychologique.
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