Trophée Des Plumes 2022 - Hom Amad
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Trophée Des Plumes 2022 - Hom'Amad , livre ebook

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Date de parution 14 juin 2022
Nombre de lectures 4
Langue Français

Extrait

é Amnan souvent son attitude me semble incompr hensible, ce soir, encore, ses mains à à é ont fait un super buffet, la table sa cuisine souriait la maisonn e, mais il manquait pour une fois de plus un sourire pour ce tableau. éeœè ée Amnan avait rang ses mots dans son c ur, elle n'avait gu re retourn le sourire é û ô é d licieux d au repas qu'Amad, tant t dans ses assiettes avait affich . La frimousse é ç à des enfants jadis heureux avait chang de forme lorsqu'elle commen a toquer sur é é la table.N'ayant pas remplie sa besace, son assiette tait rest e pleine, de quoi é éœ veill le doute dans les c urs de ses convives. Son regard poignant autrefois, ses yeux ecorquillants , la douceur de sa vue, son é î é souffle tranquille, la transparence de son coute et ses gestes ma tris s avaient fuis é è é é son touffant corps, son esprit de m re plus grande que la mer avait t couverte par è ô un tissu de col re, ses regards fuyaient celles des autres, se retrouvaient aussit t à à à î dans les coins de la maison, elle cherchait mettre mal l'aise, faire conna tre son malaise. é Quelques fois quand elle d cidait de fixer Amad des yeux, elle se figeait et saisissait ç la table comme si un tremblement de terre s'annon ait, elle rangeait par la suite ses éœ yeux dans son assiette. Quelque chose crabouillait son c ur, elle avait la peine dans é ses faits , ses soins devenaient d sastreux, elle affichait plus la femme qui belle è lurette, charmait tout homme, elle devenait laide aux yeux de ses coll gues les plus è é proches, ceux-ci ne sachant pas la cause de cet av nement puisqu'elle d gageait toujours le bonheur au travail, se privaient de ne pas l'encombrés de questions car û é è à é é s rement c' tait passag re. Ce soir-l , la pens e avait vol son attention, elle ê ê r vassait de tout en m me temps au point de ne pas se rendre compte de l'absence siens é é è é é de ses qui s' taient retir s apr s avoir fini leurs assiettes, elle tait rest e à é ê seule, table son assiette et ses tracasse. Cela à plus pein son tre. Dans sa é é chambre, elle se construisit un d sert, repli e dans ses draps, l'oreiller comme compagnon, comme acolyte de ses larmes. é é Ses draps d gageaient une chaleur de douleur, son lit autrefois doux lui paru pineux, ê elle tournait sur elle-m me cherchant le plaisir de refermer ses yeux, elle se sentait é é î à touff e dans ce lit. Avec cette fra cheur due la climatisation, elle n'y voyait que du ç è é é feu, ensuite commen a ses premi res ros es de sueur, elle d sirait se mettre nue, toute nue en dessous de sa couverture mais l'envie lui passa assez vite. Elle avait mal, é é les pines aux fesses, la pointe dans une plaie. Forc e sur son sort, elle cessa de é ê é g mir, dans sa t te , un calme, un d sert, ses cents voix avaient disparu. Le poignet de la porte craqua deux fois avant de dessiner au seuil le reflet d'Amad , il retira ses é é è é lunettes, les d posa sur l' tag re, s'approcha de sa femme qui s' tait mise debout pour l'attendre. Elle le fixa les yeux mouillés de larmes, elle se saisit de ses mains, les é é d posa sur ses paules,elle lui dit par la suite : à -Vas-y descend jusqu' ma hanche. û à -Pourquoi tu me demandes cela ? Je te sens tendue, c'est d quoi ? Lui posa Amad. -Chut ! Tais-toi Amd. Vas-y descends.
é é ent à Ses mains, longtemps, s' taient priv s de ce corps, elles commencèr explorer les é à formes de cette magnifique forme, de l' paule la torse, elles finirent par se poser ê è sur les hanches de sa campagne puis freiner par un sentiment, elles s'arr t rent et è rebrouss rent chemin. ê -Pourquoi tu t'arr tes? -Non, je ne peux pas. -Je les ais fais pour toi. -Non, ce n'est pas le moment Amnan. é -Tu m'as demand d'avoir un plus gros fessier Amad, je l'ai fais pour toi. Dis-moi ce é qu'elle a port la voisine et je ferai pareille. É la voisine. - coutes il ne s'agit pas de è -Il s'agit de quoi Amad ?, tu n'as plus envie de vivre selon les autres, si le voisin ach te à sa é un mouton, tu fais pareil, s'il offre un cadeau femme, tu m'offres galement le ê ç ê m me cadeau, a me donne envie de croire que vous tes des jumeaux, ce qui ç n'est pas le cas. J'en ai marre, a fait 5 mois, cinq bons mois que nous vivons selon les commandements des autres. Ç a fait cinq longues mois que nous trichons sur ton meilleur ami, Amad regarde moi. É cela a é - coutes bien march chez eux, alors essayons, je veux plus d'espace, que tu é à ê me laisses du temps pour recr er mon environnement moi-m me. Pour qu'on puisse retrouver notre équilibre. à -Est-ce ce qui te pousse prendre comme expert matrimonial le voisin ? è -Je ne dirais pas comme toi, il m'oriente dans la vie, il me conseille, c'est tr s simple. C'est un homme comme moi. -Mais Amad, nous sommes un couple, si tu as besoin de conseils, c'est ensemble qu'on doit les prendre. -Tu es une femme et ma tradition ne me permet pas d'accepter tes expressions sur ce è cas. Tu es une femme, contente toi de ce poste, les affaires d'hommes se r glent entre hommes. é é Quelle tait cette phrase ? Celle qu'elle venait d'entendre. Quel acabit d'homme tait é à é é é devenu son poux, tout coup gocentrique. Amad l'avait bousill , expos ses è probl mes conjugaux chez des autres, de simple voisin, des personnes dont ils ne connaissaient pas la structure de construction, des personnes qui ne se taisent é jamais, qui ont les deux pieds dans plusieurs chaussures. Elle tait une femme, elle le é é pouvait accepter, mais une simple femme aux yeux de son poux son malheur tait é à é, plus grande ê d j annonc . Son tre se fissura, se replia sur elle. Marchant en sanglots vers la cuisine, elle eut l'impression de ramper sur des chemins é à caillouteux. Son pisode se passait tellement vite, il courait tombeaux ouverts sous les beaux cieux de la romance. Elle s'effondra par terre, les heures suivantes, tic-tac tic-tac, fuyaient, tic-tac tic-tac le temps courrait pour se briser dans l'aube, dans les é lueurs de la matin e.
é Le r veillon lui redonna un peu de force, elle se mirait cherchant la femme qu'elle é tait avant, cherchant cette histoire amoureuse qu'elle vivait autrefois avec Amad. La é é femme qu'elle tait lui fit pleines de remontrances, la r confortait pour un nouveau monde, pour qu'elle change de livre. é - Ch rie mets la robe que je viens de t'acheter à - Non ce n'est pas la peine, celle l , tu me l'a offerte pour notre premier rendez-vous, î elle me pla t bien. É î - coutes je comprends mais s'il te pla t porte au moins ce cadeau que je viens de é t'offrir juste pour me faire plaisir ch rie. - D'accord Amad. C Mon amour.Je le ferai. é é ê Habill s comme des ambassadeurs d'une marque, ils taient v tus de plus beaux, le é é é é parfum d gageant un beau m nage. La voiture d marr e, le couple parti pour une é er é soir e entre deux dans un lieu au bord d'une m qui inspirait tranquillit et douceur. Sur le chemin, les yeux d'Amnan se promenaient dans les ruelles par dessus la vitre é ée lat rale, tout était normal dehors rien n'avait changer, sa position n'a pas chang , à celle de sa bouche aussi car personne n'adressait la parole l'autre, le silence régnait en maître. Soudain quelque chose vient frapper ce silence, le brisa pour former ces quelques mots: -ÉĐoutes, j’ai ďieŶ vu la voisiŶe. Tu ĐouĐhes aveĐ elle ?-Mais ŶoŶ ! D’où te vieŶŶeŶt Đes idĠes- Elle avait la même robe que moi, le même parfum que moi Amad ! -ChĠƌie, j’ai fais paƌeil Ƌue Guillauŵe.-Le voisiŶ ! J’ai eŶvie Ƌue tu ĐhaŶge, Ƌu’oŶ vive à Ŷotƌe ŵaŶiğƌe. Faut Ƌu’oŶ arrête de tricher les autres. - Amnan écoutes, ce n'est pas le moment ! On a rendez-vous avec eux toute à l’heuƌe .- En plus ! L’eŶvie de se jeteƌ paƌ-dessus la vitre lui passa à l'esprit , toute à coup, un appel attira son attention. Le téléphone d' Amad vibrait, il le saisit, malgré le haut parleur, le décrocha: - Allô chéri ! Nous sommes presqu' arrivés. À toute bisous -Aŵad Đ’Ġtait Ƌui ?- Guillaume , le voisin. - Notre voisin ? Tu es… deveŶu …- Oui Amnan. Je le suis. Je me sens mieux ainsi depuis. Elle avait peƌdu la tġte, soŶ Đeƌveau Đhauffait. Elle Ŷ’Ġtait plus eŶ plaĐe, le siğge Ŷe supportait plus son poids, son mari était devenu homo,j’avais coŵpƌis Ƌue le problème ne venait pas d’elle ŵais de soŶ Ġpoux, ŵoŶ pğƌe.
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