Trophée des plumes 2022 - (Où suis je ?)
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Trophée des plumes 2022 - (Où suis je ?) , livre ebook

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Description

Nouvelle de 3 pages

Informations

Publié par
Date de parution 31 mai 2022
Nombre de lectures 4
Langue Français

Extrait

J'étais triste ce jour je ne savais pour quoi. Couché sur mon lit, une larme
coulait après l'autre et forma une sorte de dessin sur le drap. Je regardais le plafond rempli de toile d'aréniés et de tâches de peinture pas très bien éparpillées. J'avais mal. Un mal inexplicable. J'étais triste, abattu, perdu, ne sachant pas quoi faire. Mon seul espoir était parti, ma seule joie m'avais quitté ! Avant je mangeais bien, je buvais bien, je chieais bien... d'ailleurs il y
en avait toujour, de l'aprovisionnement chez nous. Tout allait jusqu'à ce que
mon père... Ce symbole, cette loi, cette chose, ce truc que m'avait donné
mon père avant de me quitter n'était plus.
Quand j'étais toute petite, je m'en souviens, je vivais avec mes parents dans
la joie. J'allais à l'école et jouais comme tous les enfants de mon âge: sans
stress ni responsabilité. J'étais libre comme un petit oiseau qui n'a pas besoin de chasser pour manger. Mais tout cela a basculé lorsque ma mère est morte de je ne sais quoi. Mon père a soudainement été atteint d'une maladie
inconnu. Mon père qui était robuste a fondu. Il était fort, mais a faiblit. Il était
joyeux et tout un coup...
Mon père dans sa jeunesse avait reçu un truc, un objet qu'il aimait
beaucoup. Cela l'aidait, je ne sais comment, mais il en était îère. Je ne sais,
d'ailleurs, où il l'a prise mais je sais, avec exactitude, que c'était un "bijoux".
Je me souviens quand il me le donnait, c'était avec un sourire satisfait :
comme une sorte de victoire. Je ne savais pas qu'il me quittait. Il m'a laissé
toute seule, il m'a abandonné, il m'a trahi.
Un jour à la sortie de l'école, à l'âge de dix ans, je rentrais avec mon ami
Bran qui me dit ce jour là et pour une première d'ailleurs, que je suis belle.
Haha! Cela me ît rire car il a toujours été du genre romantique, donc venant
de lui... Je lui répondis que je le savais donc pas besoin de me le rappeler. Il
insista. Je ne compris pas pour quoi. Bran et moi avions une relation
tellement spécial et déjà faite que je pouvais presque ressentir ce qu'il ressentait. Je me dis peut être que c'était l'enfance, mais il y avait bien et
belle un lien. Mais ce jour je ne compris rien. Bran me ît un geste de la main
et je vins. Nous étions près d'un cour d'eau qui venait juste d'apparaïtre je ne
sais comment. J'étais surprise mais lui apparrament pas. Quelque chose se
passait mais je ne persevais pas quoi. Bref, cela n'est pas notre centre de
préoccupation... Bran me ménaça d'une manière... je ne comprenais pas. Il me dit de l'accepter aîn de le préserver. Pour moi, c'était comme une farce vu que.. c'est mon ami aîn. On se connait depuis toujours donc il y avait pas
de quoi s'alarmer. Mais il me dit très clairement :" Je n'ai pas le choix, je dois
le faire faire. Pour moi, pour toi, pour tout le monde, je dois le faire.", me
îxant droit dans les yeux. Je lui demande ce qui se passe et il me répond que
c'est rien. Juste comme ça, il voulait blaguer. Mais pour quoi blaguer de cette
manière ? Il ne dit plus rien et me demanda de rentrer.
À ce moment je vivais avec ma grand-mère Mbombo qui était très âgée.
Ma grande mère en savait quelque chose, vu son accueil glacial à mon retour. Où et avec qui était tu?, me dit elle. Chose jamais arriver jadis. Je
reviens de l'école Mbombom, lui dis je. J'étais avec mon ami Bran que tu
connais bien. Que t'a t-il dit ? Que t'as t-il fait ? Dis moi! Mon visage devint
pâle comme un poisson à moitié gelé. Mbombo il... - Avec les lèvres
tremblantes ne sachant quoi répondre - Laisse tomber. Viens ! Lave toi les
mains et va manger ton repas, me dit elle.
Ah comme ma grand-mère m'aimait bien ! Lorsque je rentrais elle me faisait toujours de bons petits plats, très délicieux, avec de l'eau du puits chauFée
au préalable. Mais ce jour, ma grande mère m'empoissona. Non, pas
empoisonner mais plutôt droguer. Non... Bref je n'en sais vraiment rien je le
vois juste dans les îlms. Elle mit, dans cette nourriture délicieuse, une
substance étrange que je su juste après m'être réveillée de mon sommeil
précoce. Je me réveille essouée, épuisée, fatiguée, comme un boxeur qui
sort d'un combat où il a été sérieusement massacré, et quand j'ouvris les yeux, Mbombo n'était plus là. Peu à peu je commençais à comprendre ce qui
se passait depuis mon expérience bizarre avec Bran. Tout devenait un peu
plus clair pour moi. Enfet, c'était la chose, ce truc... Oui ce bijoux que mon
père m'avait donné avant son voyage éternel et je me souviens encore que
quand il me le donnait, il a murmuré quelque chose que j'ai crû être nôtre
langue maternelle mais apparemment c'était une sorte de code ou mot de
passe je sais plus mais cela devait m'aider à ce moment là. Malheureusement, je l'avais oublié. Je n'avais même pas compris d'ailleurs donc... Je ne l'avais plus, le "précieux". Il avait subitement disparu sans mon
approbation en plus. Je l'ai cherché partout : dans ma poche préféré, ma
valise, tous mes sacs, ma bouche, et si je le pouvais même mon ventre pour
quoi pas ? À ce moment, je me suis couché sur mon lit, puis mon esprit et
mon moi entamèrent une conversation drôle mais sérieuse :
- Il est où ?
- Quoi ? De quoi parles-tu mon esprit?
- Ne m'appelles pas mon esprit. Réponds à ma question!
- Qui es tu donc? - dit le moi avec une aire souriante et étonnée -
- Tu penses que je suis toi et toi moi, n'est ce pas ?
- Mais bien sûr ! Oubien...?
- Puf... Oui c'est bien vrai mais seulement, moi je sais exactement ce qui se
passe maintenant mais toi non.
- Hahaha! C'est normal mon ami! Mais non dis moi, éclaire moi donc !
- Ton père... je veux dire notre père... aîn tu comprends ce que je veux dire,
avait dit de résister.
Mes yeux s'ouvrirent. Je vis et compris tout. Absolument tout. J'avais d'abord un discernement très développé. Enfet, c'était une sorte de montage mental.
Ma mère n'était pas morte, mon père n'était pas parti, et je ne vivait pas
avec ma grande mère. Tout ce ci se passait dans ma tête. Apparrament j'avais... non, j'ai une imagination débordante. Tout d'un coup, une joie
immense d'avoir encore mes parents à mes côtes m'envahit et je souris,
toujours couchée sur mon lit. Soudainement j'entends une voix qui
m'appelle... Vivi! C'était ma grand-mère Mbombo. Sur le lit, les mains sur la
poitrine, les pieds croisés, le corps tordu comme un fœtus dans le seins de sa
mère, où suis je ? Me demandais je...
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