Trophée des Plumes 2022-Porteuse de lumière
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Trophée des Plumes 2022-Porteuse de lumière , livre ebook

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Description

-Tous les soirs je fais ce mauvais rêve, et je me réveille en pleurant...Ce cauchemar, il est affreux -Qu'est-ce que tu vois dans ce cauchemar ? La questionné-je -Nous deux, je nous vois nous deux, bien que nous soyons visiblement dans une même pièce, nous étions comme séparés, moi au bout de la pièce et toi à l'autre bout...Et c'est là que je me souviens de ce dont on redoutait, te rappelles-tu ? D’un amour apparent...Faire semblant de s'aimer encore, alors que l'histoire est déjà finie, de se mentir sur un amour qui perd de sa saveur du jour au lendemain... -Mégane ! Ne te soucies plus de ça, tu sais très bien que ça n'arrivera pas -Je sais mais...Joakim j'ai peur me dit-elle avec les larmes aux yeux -Je ne serai jamais complet sans toi...Quand deux personnes tissent un lien, celui-ci ne disparait pas aussi facilement...Écoutes-tu ce que je te dis ? -... Toujours en pleure, je la tends mon mouchoir avant de continuer... -En chimie, il y a un règle, c'est celui de l'octet...Pour faire simple, c'est quand un atome au cours de ses transformations chimiques subit une évolution; sa structure électronique se rapproche du gaz noble le plus près de lui dans le tableau périodique -...Gaz noble ? S'etonna t-elle, pourquoi les appelles tu "nobles" ? -Les gaz nobles ?

Informations

Publié par
Date de parution 28 mai 2022
Nombre de lectures 11
Langue Français

Extrait

-Tous les soirs je fais ce mauvais rêve, et je me réveille en pleurant...Ce cauchemar, il est affreux
-Qu'est-ce que tu vois dans ce cauchemar ? La questionné-je -Nous deux, je nous vois nous deux, bien que nous soyons visiblement dans une même pièce, nous étions comme séparés, moi au bout de la pièce et toi à l'autre bout...Et c'est là que je me souviens de ce dont on redoutait, te rappelles-tu ? D’un amour apparent...Faire semblant de s'aimer encore, alors que l'histoire est déjà finie, de se mentir sur un amour qui perd de sa saveur du jour au lendemain...
-Mégane ! Ne te soucies plus de ça, tu sais très bien que ça n'arrivera pas
-Je sais mais...Joakim j'ai peur me dit-elle avec les larmes aux yeux
-Je ne serai jamais complet sans toi...Quand deux personnes tissent un lien, celui-ci ne disparait pas aussi facilement...Écoutes-tu ce que je te dis ?
-... Toujours en pleure, je la tends mon mouchoir avant de continuer...
-En chimie, il y a un règle, c'est celui de l'octet...Pour faire simple, c'est quand un atome au cours de ses transformations chimiques subit une évolution; sa structure électronique se rapproche du gaz noble le plus près de lui dans le tableau périodique
-...Gaz noble ? S'etonna t-elle, pourquoi les appelles tu "nobles" ?
-Les gaz nobles ? C'est simple, ce sont les éléments chimiques de nature gazeuse, qui appartiennent au 18ème groupe du tableau, on les qualifie de noble justement parcequ'ils ne peuvent se mélanger ou se combiner aux autres atomes pour former un molécule. On peut dire qu'ils sont auto-suffisants...
-Je comprends me coupa-t-elle, même si c'est compliqué, ça va. Mais...Pourquoi me racontes tu tout ça ? Veux-tu changer de sujet ?
-Non ce n'est pas ça, je te dis tout ça pour te faire voir ma faiblesse, je ne peux pas me prétendre être auto-suffisant au même rang que ces gaz nobles...Tes craintes sont fondées, une fois j'ai lu dans un livre; qu'aimez une personne, c'est vivre quotidiennement avec la peur de la perdre... Mégane, sache que j'aurai toujours besoin de toi pour me sentir vivant, moi même je ne peux atteindre l'octet, je veux que tu me complètes, je veux que tu me guides, je veux...Je veux de nouveau voir Véga dans tes yeux !
Dès que j'aie fini de parler, Mégane se lève tout d'un coup, son visage renfrogné exprimait de la confusion, et ces cheveux particulierement négligés ce soir faisaient presque penser à Goku en super saiyan 3...Je sais, la comparaison est pourrie mais ses cheveux en queue de cheval me manquaient presque. Mégane quitte le salon et se dirige vers la cuisine, au bout d'une quinzaine de minutes, elle réapparaît, munis de deux tasses de thé chaud, une à chacune de ses belles mains comportants des petites doigts comparables à celles d'une grande pianiste, tout ça en parfait accord avec son corps court et chétif.
Elle dépose une tasse sur la table du salon, la tire vers moi avec une grande délicatesse enfin que son contenu ne se déverse sur la table. Prenant encore cinq minutes, elle se remet enfin à parler:
-Qui c'est ce Véga ?
-Véga ? Tu sais, Véga c'est le nom d'une étoile, et l'étoile nommée après elle ; dans certains pays on l’appelle Altaïr, la porteuse de lumière, d'une façon inexpliquée, Altaïr n'est rien sans Véga...S’il te plait, si le monde est enveloppé de tenebres, et que les ombres infinies t’effraient, ne ferme pas les yeux, ne baisse pas les bras...Je m'en veux car ma faute des nuages noirs ont complètement recouvert ma Véga, qui était pourtant si forte, qui se relevait toujours en riant malgré les difficultés, j'ai failli à mon devoir, j'aurais dû être là pour toi...J'aurais dû te soutenir...
-Joakim ne dit pas ça, tu me fais de la peine
-Je suis désolé pour tout Mégane, comme...Comme les étoiles causent leur propre mort par la lumiere qu'elles dégagent, ainsi je serai consummer par la flamme de mon amour, je me consummerai pour t'aider, même jusqu'en mourir s'il le faut...
-Joakim ! S'écria t-elle, arrête ça, arrête de raconter n'importe quoi !
Khalil Gibran, un artiste et poète libannais a dit:< C'est dans la souffrance, qu’émerge les âmes les plus fortes...Nous portons tous des cicatrices>.Cette phrase me semblait idiote, ou quelque fois bizarre...Comment l'homme, un être qui n'aime souffrir atteindra-t-il l'état d'un être fort ? J'ai compris qu'on devient fort pour protéger ceux dont on aime. C'est pour sauver des êtres ou des choses important qu'on déclenche des conflits, et inversement, les conflits entre deux camps engendreront sans doute de la haine et de la souffrance chez l'un ou l'autre camp. Tant que l'amour existera, la haine le suivra, c'est indissociable... Mégane pleurait, encore...Je l'ai trop vu en pleure...Enfaite, Mégane vivait seule, enfuit de chez ces parents à l'âge de 20 ans pour des raisons que j'ignore encore, Mégane m'a toujours semblait forte et courageuse pour ce geste. Mais...J'ai laissé les nuages noirs récouvrir ma bien aimée...Mes problèmes...Mes inquiétudes n'avaient rien à faire dans nos discussions, je lui ai détruit sans le savoir, j'ai laissé ma mauvaise nature l'influencer...J'étais censé être son étoile porteuse de lumière, celle qui pouvait la soutenir...En me brisant moi-même, je l'ai brisée.
-Tu sais, j'ai toujours remercié le ciel de t'avoir mis sur ma route, avança t-elle les larmes aux yeux, l'incertitude me fait peur en perdant toutes mes moyens, j'aimerai...J'aimerai que rien ne soit une surprise que je connaisse tout d'avance...Le démon de Laplace, tu te rappelles de ça ?
-< Une intelligence qui, à un instant donné, connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée et la situation respective des êtres qui la composent, si d’ailleurs elle était suffisamment vaste pour soumettre ces données à l’analyse, embrasserait dans la même formule les mouvements des plus grands corps de l’univers et ceux du plus léger atome; rien ne serait incertain pour elle, et l’avenir, comme le passé, serait présent à ses yeux.>Tel est l'enoncé de Pierre-Simon Laplace, un esprit capable de connaitre le mouvement et la vitesse de chaque atomes dans l'univers...La repondis-je
-Je ne l'ai point oublié depuis la dernière fois où tu m'as parlé de ça, comme tu l'as dit une fois, l'équilibre de ce monde pourrait reposer sur des fables, des imaginations...Ça aident à espérancer
à une réalité alternative...Si, si le démon de Laplace est possible, je voudrai incarner cette entité, je ne veux plus pleurer pour ce que j'aurais dû faire ou ne pas faire...
-Véga...Mégane j'étais stupide de t'expliquer ce principe totalement ridicule, la vie vaut la peine d'être véçu avec des inconnues, des variables, des remords...Ne pas avoir des surprises cela veut dire de ne pas vivre, l'homme est fait de ses émotions, c'est l'essence même de l'humanité, pourquoi veux tu renoncer à ta nature ? L'homme se bat, l'homme se blesse, il espère, il vit et il meurt, tu sais, tant que la gestion des douleurs chroniques que maintenant dans une période déstabilisante que nous naviguons tous, choisissons de voir et d'agir en fonction du meilleur scénario possible et non de sombrer dans l'incertitude, la peur, l'anxieté et l'irrationnalité...
-…Ça me réconforte...
-Ai-je réussi à t'éclairer comme Altaïr ?
-Oui... Malgré tout ça, je n'arrivais pas à me convaincre de mes propres paroles, je n'y croyais tout simplement pas...Ce monde est maudit, ni plus ni moins. L’equilibre de tout, de ma vie, de mon histoire, de ce monde, repose sur des fables, de l’imagination. La foi, n’a-t-il pas renforcer cette conception ? On croit au paradis, un lieu mythique ou un être parfait et ses anges vivraient avec des humains imparfaits qui ont renoncés à leur nature pécheresse, le tableau est beau, mais le fond, ça parait trop itopique, nous sommes raccrocher à cela pour nous priver de nos loisirs, ça nous aime à vivre, à esperer…Se poser des questions sur le sens intime de ce monde, le lois qui le regissent et son équilibre pourrait être une transgression devant l’être supreme, l’homme doit se contenter des connaissances qu’il a acquis, de vivre en esperant d’un avenir meilleur, de s’accrocher et ne point veiller découvrir des vérités qui le dépassent, voilà l’equilibre du monde, de la réalité. Trouver l’équilibre c’est accepter cela. Ses yeux rayonner de joie et ça me convient, je sors un papier plié de ma poche, la tends vers elle avant de la dire cette instructuon:
-Mégane, ne l'ouvre surtout pas avant l'heure, le moment idéal
-Le moment idéal ? De quoi tu parles ?
-De rien, tu le sauras assez vite, mais sache que je t'attendrai...Toujours
-Tu me fais peur Joakim
-Tu ne devrais pas, une fois de plus j'ai vu ma Véga heureuse et j'en suis contente, je m'en voudrai si ça arrive que je te cause de la peine dans quelques jours ou quelques mois...Tout ce que j'ai fais, était uniquement pour toi. Quand deux personnes tissent un lien, cela ne se brisse pas aussi facilement, n'est-ce pas ?
-Oui, répondis t-elle
Après lui avoir fait mes adieux, je me lève promptement de ma chaise, la fais un bisou sur le front et je me hâte à rejoindre la porte la laissant ainsi toute seule dans son grand appartement.
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