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Description

AU BORDS DU GOUFFRE OU TROUVER L’EQUILIBRE KEITA IBRAHIM 1 Il faisait nuit comme d'habitude je ne faisais qu'engueuler mon épouse pour des futilités. Rien ne me plaisait, j'étais toujours en colère contre tout et contre rien. Mon boulot, mes habitudes, ma personnalité tout m'énervaient. Sans vraiment le savoir j'étais vraiment devenue une personne agressive verbalement. Ma vie avait pris une autre tournure. Un soir alors que je revenais du boulot tard dans la nuit comme d'habitudemais cette fois-ci avec quelques heures supplémentaires de retards, j'avais eu une dure journée, que dis-je, j'avais été mis à pieds d'un mois par le directeur général de la société où je travaillais à cause de mon comportement violent répétitifs vis à vis de mes collègues. "Mr Martin je crois bien qu'un mois de vacances vous sera d'une très grande utilité. Alors profitez-en et rendez-vous le mois prochain avec un grand sourire aux lèvres" ce qu'il m'avait dit mon supérieur. Arrivé à la maison après avoir garé ma voiture sur le parking j'entrai dans la maison, au salon ma femme était assise devant la télévision je jetai donc un coup d'oeil à ma montre il était 23h45min. _ Tu ne dors toujours pas Brigitte ? Un peu surpris. Après un soupir elle se redressa du sofa puis me répondu avec une voie dormante et fatiguée. _ Non pas encore j'attendais que tu rentres. Me répondit t'elle avec un ton non agressif plutôt passif et doux.

Informations

Publié par
Date de parution 30 mai 2022
Nombre de lectures 39
Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

AU BORDS DU GOUFFRE
OU TROUVER L’EQUILIBRE
KEITA IBRAHIM
1
Il faisait nuit comme d'habitude je ne faisais qu'engueuler mon épouse pour des futilités. Rien ne me plaisait, j'étais toujours en colère contre tout et contre rien. Mon boulot, mes habitudes, ma personnalité tout m'énervaient. Sans vraiment le savoir j'étais vraiment devenue une personne agressive verbalement. Ma vie avait pris une autre tournure. Un soir alors que je revenais du boulot tard dans la nuit comme d'habitude mais cette fois-ci avec quelques heures supplémentaires de retards, j'avais eu une dure journée, que dis-je, j'avais été mis à pieds d'un mois par le directeur général de la société où je travaillais à cause de mon comportement violent répétitifs vis à vis de mes collègues. "Mr Martin je crois bien qu'un mois de vacances vous sera d'une très grande utilité. Alors profitez-en et rendez-vous le mois prochain avec un grand sourire aux lèvres" ce qu'il m'avait dit mon supérieur. Arrivé à la maison après avoir garé ma voiture sur le parking j'entrai dans la maison, au salon ma femme était assise devant la télévision je jetai donc un coup d'oeil à ma montre il était 23h45min. _ Tu ne dors toujours pas Brigitte ? Un peu surpris. Après un soupir elle se redressa du sofa puis me répondu avec une voie dormante et fatiguée. _ Non pas encore j'attendais que tu rentres. Me répondit t'elle avec un ton non agressif plutôt passif et doux. _ Alors tu devrais vraiment aller car il se fait vraiment tard tu le sais ça ? _ Oui je le sais Martin, mais dis moi pourquoi rentré aussi tard dans la nuit j'étais très inquiète pour toi... _ T'inquiéter pour moi? Non mais pourquoi faire quelque chose que je ne t'ai pas demandé. D'un ton indifférent Encore une fois j'allais déverser toute ma colère sur ma femme qui en réalité n'y était toujours pour rien. _ Ah bon? Ce n'est donc pas naturel de s'inquiéter pour son mari qui depuis 6h a quitté la maison ? Dis moi Martin qu'est-ce qui ne va pas? Avec un regard inquiétant _ Tu me demande ça à moi? Je me le demande moi aussi! Écoute moi Brigitte, il se fait tard je vais donc me reposer bonne nuit. En lui passant de près je l'ai ignoré... _Non mais attends Martin.... Martin tu m'écoute là.. Mart.... Tentait elle tant bien que mal à avoir mon attention mais je lui ignorais en rentrant dans la chambre. Avec un claquement fort je fermai la porte on aurait dit que j'arrachais son poignet. Sans perdre une seconde Brigitte me rejoignit dans la chambre. Puis insista a ce que je lui dise quelque chose. Mais malgré toute la nuit passé à savoir le fond de ma pensée je restais muet. Je lui avait fait dos, et pourtant je ne lui avait pas menti, je ne sais vraiment pas ce qui m'arrive. Je suis dans ce cycle de mal depuis huit mois déjà. Le lendemain matin après avoir pris le petit déjeuner comme tout bonne femme, elle commença à me rappeler de ce qu'on s'était dis depuis notre mariage dans le but de me réconforter, elle me rassura même de ne pas m'inquiéter pour elle, j'avoue que ses doux mots m'ont attendris j'ai donc décidé de lui parler de ma journée d'hier. _ Hier j'ai eu à me disputer avec l'un de mes subordonnées et j'avoue que j'étais très désagréable alors le directeur était obligé de m'appeler pour me donner une mise à pieds d'un moi, comme quoi selon lui celà me permettrait d'être en paix avec moi même. Que des salades! Être en paix avec moi même hein et revenir avec le sourire aux lèvres. Non mais il se fou de ma gueule là! Puis je me mis à sourire, un sourire pleine de colère et de mépris. _ Et ne Penses tu pas qu'il avait peut-être raison ? _ Ce n'est pas trop mon problème qu'il ait ou pas raison dans une société c'est la hiérarchie d'où les plus forts dominent les plus faibles. _ Non je ne penses vraiment, tu sais ces derniers mois tu es vraiment beaucoup trop agressif non pas avec moi mais aussi avec tous les autres membres du bureau de ton lieu de travail. La preuve déjà ça se voit que tu ne vas bien vu que depuis le début tu ne faisais qu'utiliser des mots offensants. Et voir le bon côté des choses il ne t'a pas renvoyé il t'a juste donner des vacances pour te détendre. Tu ne penses pas qu'il y'a peut-être quelques qui ne va pas chez toi et que tu cherches sans relâche à l'avoir ? Ces paroles venant de ma femme m'électrocutèrent. Et si c'est elle qui avait raison ? Et si c'était vraiment moi le problème et non les autres ? Et si... Et si.... C'était devenu des centaines et des milliers de questions qui me passaient par la tête. _.....je....je....euh...je ne sais vraiment pas non désolé de te décevoir. _ Écoute Martin, je suis ta femme et je suis prête à t'écouter jusqu'au bout chéri. Alors essais de faire un tout petit effort, puis explique moi ce que tu ressens au tréfonds de toi-même. Après ces mots pleines de sagesse de ma femme je restais bouche-bée. Pas que je ne voulais pas dire quelque chose mais juste que tout était confus dans ma tête. Après quelques moments de silence je finis par dire quelque chose.
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_ À vrai dire je ne sais pas tout simplement ce qui ne va pas avec moi. Est-ce les stress ? je ne le sais pas! Est-ce parce que j'ai été possédé ? Je ne le sais pas! Est-ce que je sais si je suis juste avec moi-même ? Je ne le sais pas non plus ! Brigitte je ne sais rien de ce qui m'arrive et franchement ce mal intérieur me ronge du jour au lendemain j'ai très mal. Pendant que je parlais elle me fait blottir sur sa poitrine douce et chaleureuse, puis me caressait la tête en me me murmurant à l'oreille. _ Tu n'as pas à t'en faire pour ça allons-y en vacance un peu loin d'ici. Prendre de nouveau l'air d'un autre endroit là-bas sûrement tu trouveras quelques choses pour te détendre sois-en sûr ! Après ces mots doux et pleins de sens je pris une semaine pour le village, mon village natal. Après installation et accueil chaleureux j'étais un tout petit heureux, était-ce parce que celà faisait longtemps que j'avais pas mis pieds au village ou parceque j'ai quitté la ville? Je ne le savais pas. Un soir alors que mon épouse et les autres femmes du village étaient ensemble pour causerie féminine moi j'étais assis parmi mes aînés. Tous étaient dans les quarantaines, sauf moi je n'avais que trente cinq ans. Nous étions tous assis auprès du plus vieux du village, et comme chez nous en Afrique le plus vieux du village est celui là même qui a le plus d'expérience et qui dit expériences dit sagesse, il était donc le sage du village. Chacun venait l'expliquer le problème qui lui préoccupait puis il leur donnait toujours des réponses et solutions à apaiser la tension du problème. J'avoue que j'étais vraiment introverti malgré trois jours passés au village je ne daignais pas leur dire mon problème. Le quatrième jour après le repas du soir, je pris mon courage a deux mains puis en suite je leur exposai mon problème. _Grand sage, j'ai quelques choses à vous dire et je pris de tout cœur avoir une solution. _ La solution ne viendra pas de moi, tant que tu videra ta tasse pour en suite m'écouter avec coeur ouvert tu verras par toi même que faire, mon enfant. Me dit il _Alors voilà, depuis un certain temps je n'arrive plus à contrôler ma vie ni à me contrôler moi-même, ma femme en souffre, mes collègues en souffre et moi j'en souffre. Tout m'énerve, je suis agressif envers tout le monde. Alors qu'au fonds je sens que quelque ne va pas. Mais j'arrive pas à savoir quoi. Grand sage votre conseille me sera d'une grande utilité car je suis vraiment fatigué de vivre comme ça. Sans dire quoique ce soit de particulier le vieux me dit. _ Demain mon enfant je veux que tu ailles m'accompagner quelques part. Si tu le veux bien. "Forcément je suis possédé peut-être qu'on ira au bois sacré" cette pensée me passa par la tête en quelques secondes puis je rétorquai. _ Oui avec grand plaisir. Le lendemain matin comme nous sommes aller et après une trentaine de minutes de marche nous arrivons enfin à destination et à ma grande surprise je me retrouvais face à la rivière. Puis il me dit regarde tout juste à côté il y'a une bassine remplie là d'eau et apporte la moi." J'executai ce qu'il dit après avoir déposé la bassine pleine d'eau il me dit de tournoyer l'eau contenue dans la bassine je fit exactement ce qu'il me demanda de faire. En suite il me dit _ Regarde bien l'eau dans la bassine qu'est-ce que tu vois? _ je vois qu'elle tourne. Dis-je _ Bien porte la bassine d'eau sur ta tête et reste debout avec. Sans je dire un mot je le fit mais l'eau ne se tenait pas tranquille avant même que je ne la porte tout l'eau qui était continue dans la bassine était versé par terre. Il me regarda puis sourire et me demanda de reprendre la pareille mais cette fois ci il me dit de laisser l'eau pendant un moment. Après avoir fait ce qu'il m'avait demandé de faire il me dit de la porter et je le fit sans problème. Il me regarda encore puis sourire. En me demandant de poser la bassine d'eau. En suite il me dit. _ Dis moi mon enfant qu'est-ce que tu as remarqué lorsque tu portais pour la première fois la bassine pleine d'eau et la deuxième fois? _ La première fois la bassine ne pouvait pas rester en "ÉQUILIBRE" car l'eau était troublée et la deuxième fois j'ai pu la porté parceque l'eau était tout juste calme. Souriant un petit moment il me dit _ Vois-tu mon fils, si aujourd'hui tu ne sais pas ce qui t'arrive c'est parceque tu as perdue l'équilibre entre toi et toi-même, ce qui a eu répercussions sur ta vie en couple et ta vie au travail conséquence ta vie a prit une autre tournure. Au fond de toi tu es troublé, tout comme cette première eau dans la bassine, tu as perdue l'équilibre qui te liait à toi et toi-même et à toi et les autres et tu cherches tant bien que mal à avancer avec ça sans toutefois savoir ton point du mal. Tu es juste impatient inconsciemment. Alors je crois bien que tu penses que tu a été possédé ou atteins par un mauvais sort mais ce n'est pas vrai. Tu te trompes lourdement tu refuses d'accepter ton mal, tu refuses d'accepter tes faiblesse, tu refuses juste de voir la réalité en face. Au lieu de ça tu préfères trouver une excuse qui est la colère et ton attitude que tu
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dis agressive vis à vis des autres. Tant que tu chercheras à avancer troubler intérieurement tout comme cette eau qui est versée tu resteras comme ça étalé avec plusieurs points de souffrance. "Trouver l'équilibre c'est ce qui te faut." Ces mots venant du vieillard ont fait disparaitre en un rien de temps ce mal incommensurable qui me rongeait au fond je me sentais tout simplement léger. _ Dis moi grand sage que faire pour avoir cette équilibre que j'ai perdue et qui bouleverse ma vie actuelle. _ Trouver l'équilibre il y'a quelque facteurs essentiels à avoir. D'abord comme je l'ai dit tout au début trouver le point du mal: c'est reconnaître ses faiblesse et les faire face tout en se remettant en cause. Tu sais mon enfant nous tous étant des êtres imparfaits avions des faiblesses et des contradictions, il faut juste les accepter puis les travailler pour avoir un résultat meilleure. Ce n'est pas en accusant les autres qu'on comblera ce qu'est notre point du mal. En suite il y'a l'estime en soi: quand on trouve notre point faible et qu'on l'accepte en y travaillant dessus pour un résultat meilleure on finit par avoir la confiance en soi même. On finit par croire en soi même on finit par dire "c'est de ma faute si c'est arrivé et je peux y remédier, je peux y arriver". En suite il y a la clarté de la santé mentale pour une conscience bien élaborer: après s'être mis en cause pour les corriger, après s'être fait confiance, tout naturellement notre santé mentale s'installe, et nous avions une vision claire de ce que nous allons faire où nous allons dire. Tout devient clair en nous. Puis vient l'étape de la justesse envers soi-même: quand on a l'estime de soi et que la santé mentale s'installe on finit par être juste avec nous sommes. Car pour une équilibre il faut toujours être juste envers soi-même c'est uniquement de cette manière que tu seras juste avec les autres. La justesse et l'équilibre sera dans tout ce que tu fais car tu sais pertinemment qui tu es. En suite vient l'amitié à soi-même il faut être ami avec soit même, être ami avec soi-même s'est se parlé à soi-même s'est se conseiller soi-même c'est de faire tout avec soi-même. Quand tu arrives à le faire il y'a une paix intérieure et une joie incommensurable qui t'envahit que j'appelle le mouvement de l'équilibre intérieur ou la porte de liberté de soi. Puis en fin on a connexion net à la société, tu verras qu'après tout ce que je t'ai dit si tu parviens à le faire tu auras une connexion net à la société tu verras que ta vie en famille sera paisible, ta vie en société et ta vie au travail c'est tout ce qui fait la société. J'écoutais le vieux sans dire un mot, le mal en moi avait disparus, mes larme se sont mises à couler sans que je ne leurs donne l'autorisation, je ne savais pas si c'était la joie d'avoir été débarrasser de tout ce fardeau ou si c'était juste exprès. _ Oui grand sage je viens de tout comprendre merci. Dis-je _ Alors rentrons au village. Puis on répris le chemin du village. Arrivé là j'étais très heureux, et ma femme était très enthousiaste de voir ce qui m'arrivait. La dernière nuit avant notre retour à la ville dans la case je me mis à genoux puis pour lui demander toutes mes excuses. Mais celle-ci se leva très tôt pour m'empêcher de le faire puis me demanda de lui dire directement assis près d'elle. Chose que je fais et je me suis mis à parler _ Désolé pour ce mal que je t'ai causé, j'avais peur de me faire face. Je croyais que c'était des personnes mal intentionnées qui m'avaient jetté un sort mais après ce qu'a dit le grand sage j'ai fini par comprendre que c'était moi en fait le problème. Je suis désolé je voulais m'excuser pour tout ce mal et tort que je t'ai fait subir. Elle me prit par les mains puis dit: _ Non tu n'as pas à t'en faire pour si peu. J'ai aussi mes torts tu sais, je m'excuse aussi parce que je ne t'ai pas vite comprise mais maintenant c'est finis je prendrai soin de toi pour que tu puisses garder l'équilibre. Ça faisait longtemps que je ne t'avais pas vu souriant. Merci Dieu ! Merci Seigneur d'avoir aider mon mari! Rentrons demain car tu dois reprendre ton travail. Après avoir dit au revoir à tout le monde, moi et ma femme rentrions à la maison. Le lendemain je me suis rendu au bureau puis je demandai au directeur de convoquer tout le monde car j'avais quelques chose d'importante à leur dire. Après avoir expliqué ce qui m'arrivait et que j'avais finis par comprendre je me suis excusé auprès de mes collègues, leur demandant à tous de me pardonner pour ses derniers temps de travail que j'avais passé au leur rendre la vie difficile. Comme mes vacances n'étaient pas encore terminés je profitai avec ma femme à bien mener une vie paisible. Tout allait bien je retrouvai ma vie d'avant ou j'étais tout heureux avec tout le monde. C'est vrai c'est le vieillard qui avait raison c'était moi le plus grand problème et maintenant que je suis ses conseils j'avoue que ma vie est plutôt pas mal et aussi je remercie Dadié Anne Brigitte mon épouse qui m'a supporté pendant tout ce temps sans toutefois se plaindre. J'avoue que si aujourd'hui je suis si heureux c'est grâce à cette charmante femme qui depuis quelques mois attends un enfant de mois. Le travail à repris depuis cinq mois et ma tendre épouse est enceinte de trois mois. Je comprends maintenant que trouver l'équilibre est l'essence même d'une existence parfaite et harmonieuse de tout être humain.
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