Trophée des plumes 2022 - (Votre titre de publication)
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Trophée des plumes 2022 - (Votre titre de publication) , livre ebook

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Description

RENCONTRE FORTUITE Estcinq heure du soir, j’ai l’intention de mettre les pieds Il dehors. Sachez-le, chers lecteur, c’est Seulement dans le but de satisfaire ma mère. Cette bonne dame qui ne vit que pour ses enfants. Je soufre, et cela depuis des semaines. J’ai le sommeil découpé en tout petit morceau, et, j’ai des envies de suicide. Au fur à mesure, ces envies deviennent chroniques et voraces. Et, si ma mère l’apprend, je sais avec certitude qu’elle ne me lâchera plus d’une semelle. Néanmoins, elle vient me voir régulièrement dans ma chambre devenue un véritable abri de fortune. Peut-être qu’elle a deviné l’état dans lequel je me trouvais. Toutes ces pensées circulaient librement dans ma tête alourdie par la somme de nuit blanche devenu maintenant signiicative. Il me suisait d’essayer d’engendrer une banale rélexion pour aussitôt récolter de terribles céphalées.C’est compréhensible, je viens de perdre des êtres chers. Précisément toute ma classe avait péri dans un accident de la circulation deux mois auparavant. Au départ, je n’avais pas encore jaugé la gravité des évènements et je ne pus sur le champ verser la moindre larme. C’est deux jours plus tard que, en plein milieu de la nuit je me suis réveillé en sursaut avec des larmes plein les yeux. Ahhhh que c’est douloureux, et c’est ce jour seulement que je compris le sens réel de ce que madame ANITA appelait couramment douleur psychologique.

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2022
Nombre de lectures 3
Langue Français

Extrait

RENCONTRE FORTUITE
 Est cinq heure du soir, j’ai l’intention de mettre les pieds Il dehors.
Sachez-le, chers lecteur, c’est Seulement dans le but de satisfaire ma mère. Cette bonne dame qui ne vit que pour ses enfants. Je soufre, et cela depuis des semaines. J’ai le sommeil découpé en tout petit morceau, et, j’ai des envies de suicide. Au fur à mesure, ces envies deviennent chroniques et voraces. Et, si ma mère l’apprend, je sais avec certitude qu’elle ne me
lâchera plus d’une semelle.
Néanmoins, elle vient me voir régulièrement dans ma chambre devenue un véritable abri de fortune. Peut-être qu’elle a deviné l’état dans lequel je me trouvais.
Toutes ces pensées circulaient librement dans ma tête alourdie
par la somme de nuit blanche devenu maintenant signiîcative. Il me suïsait d’essayer d’engendrer une banale réLexion pour aussitôt récolter de terribles céphalées. C’est compréhensible, je viens de perdre des êtres chers. Précisément toute ma classe avait péri dans un accident de la circulation deux mois
auparavant. Au départ, je n’avais pas encore jaugé la gravité
des évènements et je ne pus sur le champ verser la moindre larme. C’est deux jours plus tard que, en plein milieu de la nuit je me suis réveillé en sursaut avec des larmes plein les yeux.
Ahhhh que c’est douloureux, et c’est ce jour seulement que je compris le sens réel de ce que madame ANITA appelait couramment douleur psychologique. Et, c’est ainsi que mes
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journées sont devenues l’ombre d’elles-mêmes. Aucune possibilité pour moi, de guider mes pensées vers d’autres horizons. Je me ressassais encore et encore cette tragédie
lorsque résonna promptement dans ma tête un bruit.
C’était le klaxon d’une voiture et les injures d’un chauard à l’endroit de deux jeunes îlles. Je lançais un rapide coup d’œil dans leur direction, Juste dans le but de comprendre ce qu’il se passait. En un éclair, la totalité de mon organisme fût confronté à une bourrasque d’émotion et d’excitation palpables, et sans même que je ne m’en aperçoive, j’avais tout le corps qui s’était mis à trembler. J’avais complètement perdu le contrôle. Je me suis surpris en train de
me diriger vers les deux jeunes îlles. Et, Elle se tenait juste
devant moi après que j’eusse terminé de traverser la ruelle.
Comment décrire ce que mes yeux me faisaient parvenir comme information car je ne pouvais me l’expliquer. Toute hostilité quitta mon être et il me fallut du temps pour retrouver en totalité le claire de ma vision qui était jusque-là trouble. Comment vous le dire pour que vous compreniez ceux à quoi
j’étais confronté.
En réalité, elle était deux, la même personne était deux. Où si vous voulez il y avait deux fois la même personne. Certes avec des habits diérents mais n’empêche qu’elle était deux. a même beauté en double. Et moi qui jusque-là, luttait farouchement pour me sortir de la tête toutes les pensées qui
me malmenaient, avait soudainement réaménagé la totalité de mes réLexions, qui maintenant se construisaient autour des créatures à la base de cette scène.
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Cette îlle et son reLet qui semblait encore perturbé par la récente scène, étaient de caricature bien trop mielleuse. Ma venue en tant que badaud n’avait sans doute plus le même but. Non pas parce que le véhicule était déjà parti, mais tout simplement, parce que mon cerveau, pendant ce court instant
avait encore plus faibli.
’incidence de cette beauté dédoublée, sur mes pensées, était extraordinairement agressive.
Moi, pauvre jeune homme, qui rentrait chez lui après une promenade forcée, face à cette scène qui, vraisemblablement avait une inLuence plus que positive sur moi ; que demander de
plus, Que souhaiter en plus.
e poids de cette impitoyable émotion née de l’inLuence de
ces beautés m’avait fait retrouver le goût à la vie.  Elle était magniîque celle de gauche. Sa robe légère semblait se vanter de recouvrir un tel amas de saveur. Sa peau
d’une couleur de bois était tellement uniforme qu’on aurait dit
que toutes agressions extérieures dues à l’environnement lui étaient encore inconnue. Sa silhouette sentait à pleine bouchée l’odeur de la beauté. Et
surtout, pas de celle que l’on trouve au coin de la rue.
J’en avait l’eau à la bouche, et elle s’en était rendue compte. Je restais là, incapable de bouger, jusqu’à ce que celle de gauche daigne me récompense d’un regard et d’un sourire léger. C’est ainsi que les dernières horribles pensées qui poireautaient se turent, et cédèrent la place à une panoplie de tendre
imagination. Alors, mon cœur se mit à gronder dans mon torse, et je ne puis vous l’expliquer, le pourquoi.
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Ma cage thoracique devenue trop étroite pour les gestes brusque de mon cœur commençait tout juste à s’y faire, lorsque la îlle de droite, dans un mouvement de recul m’adressa un regard évasif.
J’avais juste eu le temps d’apercevoir la couleur de ses yeux
d’un vert turquoise. Elle avait de grand yeux turquoise, un nez
et un visage très symétrique. Je suis resté bouche bée pendant quelques secondes. Elle était vêtue d’une robe moulante de couleur complètement assortie à celle de ses yeux. Vu de proîl, les courbes de ses formes qui convergeaient vers mes lentilles était garnies à souhait. e maquillage était encore frais sur son visage, et seulement là, Je me suis rendu compte que durant des années je n’avais encore jamais vu pareil beauté.
Je me suis surpris en train de sécréter par la bouche, de la
salive comme un chien devant un morceau de viande.
Mon dieu, comme toutes les deux, elles étaient belles. Jamais je
n’avais admiré une femme avec autant de dévouement et de
délice. Des cheveux courts de celle de gauche en passant par les cheveux longs tressés de celle de droite, il m’était impossible de faire un choix. Impossible d’oser ouvrir la bouche.
Je me sentais à la fois bête et chanceux. Bête parce que je ne trouvais rien à dire ou à faire sur le moment. Et chanceux, parce que de toute ma vie, je n’avais pu dans mes pensées les plus
fertiles confectionner telle beauté, et de surcrot en être le témoin palpable. Il ne me restait plus qu’à m’incliner devant le génie artistique de celui à la base d’une telle création. C’est
ainsi que Je me baladais dans mes pensées jusqu’au moment où je l’entendis, j’entendis cette petite voix qui me salua. a
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brutalité de la réaction chimique issue du son de cette inconnue qui venait juste de me saluer était spectaculaire. Mon cœur failli rompre dans ma poitrine tant il battait avec énergie. Je ne mettais pas rendu compte mais depuis la première seconde où mon regard s’était posé sur ces jumelles, j’avais réussi par je ne
sais quel miracle à penser à des choses autre que la mort des étudiants de ma classe, sans doute parce qu’elles étaient sincèrement belles, farouchement bien dessiner et leur regard
bien que diérent de par la couleur de leurs yeux était d’une
magniîcence enivrante.
a simple vue de ces demoiselles avait suï à me redonner
du bonheur. Je me sentais de nouveau stable. Ces demoiselles
représentaient le socle qui venait de me permettre de trouver
de l’équilibre.
EIOT, EIOT, réveille-toi ce n’est qu’un rêve.
Je t’observe depuis une trentaine de minute, et tu as passé le
claire de ton temps à sourire. Maman demande de descendre
prendre le petit déjeuner. C’est seulement maintenant qu’il venait de se rendre compte que la vie était une suite d’élément, de faits et de chose inattendue.
Sans trouver une explication rationnelle, je venais de comprendre que parfois il suïsait de l’évènement le plus anodin pour rééquilibrer les pensées de l’être même le plus tordu de l’univers.
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