J adopte mon premier âne
108 pages
Français

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J'adopte mon premier âne , livre ebook

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Description

Bien accueillir son premier âne sur son terrain, veiller à son bien-être quotidien, apprendre à l’éduquer, détecter les maladies pour mieux les prévenir et les soigner : autant d’astuces, d’idées et de soins pour l’adopter dans les meilleures conditions, et apporter joie et bonne humeur chaque jour !

Cet ouvrage vous guide dans toutes les étapes pour acquérir votre premier âne et réussir avec brio son installation sur votre terrain.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 février 2023
Nombre de lectures 0
EAN13 9782815321501
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0450€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sommaire Introduction Les conditions d’accueil Les obligations légales La longévité Un âne ne peut pas rester seul ! La superficie du terrain Un abri indispensable Une clôture Beaucoup d’amour et de disponibilité Côté finances Le choix de l'âne Les races d’âne reconnues en France Grande taille ou miniature ? Mâle ou femelle ? Ânon ou adulte ? Un couple d’ânes ? L'alimentation Une alimentation pauvre Une pierre à sel De l’eau à volonté Attention à la suralimentation Pas de friandises Attention au parasitage Les plantes toxiques L’inné et l’acquis Les soins Le pansage Le parage Les vermifuges Les vaccins Le dentiste Les médecines douces Les maladies L'éducation Les maîtres-mots Chacun sa place Le mettre en confiance Éviter les friandises systématiques Lui donner à manger à heures fixes Savoir gronder et récompenser L’apprentissage Randonner avec son âne Bien d’autres activités à partager avec son âne Conclusion L’âne de A à Z La foire aux questions Page de copyright
Points de repère Page de Titre Couverture Corps de texte Conclusion
Introduction

Q ui n’a jamais été attendri par un âne venu vous accueillir au détour d’un chemin de campagne ? Ses grandes oreilles pointées vers vous, ses yeux de biche, son regard langoureux, sa démarche à la fois fière et un peu gauche, même son cri peu élégant, en ont fait craquer plus d’un.
Malgré sa sévère et injustifiée réputation d’animal bête et têtu, l’âne intrigue, l’âne attire, l’âne séduit, l’âne fait rêver, l’âne nourrit notre imaginaire, quelquefois jusqu’à vouloir en ramener un dans son jardin !
Et pourtant ! Combien de légendes, combien d’adages, combien d’ouvrages se servent de l’image de l’âne pour railler, ridiculiser, rire, et ce depuis l’Antiquité et dans tous les coins du monde. Notre inconscient doit se douter que si l’âne apparaît aussi souvent dans l’histoire, c’est que ce n’est peut-être pas un animal ordinaire et que tant de défauts caricaturés à l’extrême doivent cacher de grandes qualités. Ce livre vous aidera à les découvrir et vous accompagnera si vous projetez et même concrétisez ce rêve.
Mais on n’adopte pas un animal, encore moins un âne, comme on va acheter sa baguette de pain ! Un âne n’est pas une peluche que l’on met sur un lit dans la chambre de l’enfant. Ce n’est pas un cochon d’Inde que l’on installe dans une cage sur le balcon. Ce n’est pas non plus une tondeuse à gazon que l’on ne sort du garage qu’au printemps ou un nain de jardin qui décore la pelouse, ni un sherpa qu’on utilise une semaine dans l’année pour une randonnée… Un âne, c’est un être vivant d’une grande sensibilité, avec des besoins quotidiens, physiologiques et mentaux. On accueille un âne chez soi comme on accueillerait un enfant. Enfin, presque. Non seulement les conditions d’accueil doivent être adaptées, mais vous allez vivre avec lui 365 jours par an. Il faudra donc le nourrir, le soigner, l’aimer 365 jours par an ! Alors, adopter un âne ne doit pas être le fruit d’un caprice mais l’aboutissement d’un projet mûrement réfléchi. Si vous lisez ces lignes, c’est que vous en avez conscience. Aussi, il faudra être sûr que ce projet d’adopter un ou plusieurs ânes est réalisable. Vous devez donc lire attentivement le premier chapitre avant de vous plonger réellement dans l’aventure.
Écrire un tel ouvrage n’est pas simple, car il n’existe pas qu’une vérité sur un sujet, d’autant qu’il faut prendre en compte également les idées reçues, les préjugés, ces mêmes raisonnements qui pullulent actuellement sur les réseaux sociaux et qui ont jadis fait le malheur de notre cher animal. Ces idées qu’on finit par croire vraies à force de les entendre et qui relèvent souvent de l’anthropomorphisme, du style « les ânes vont deux par deux », « l’âne ne peut s’entendre avec un cheval car il n’a pas les mêmes codes »… Pourquoi ? Pourquoi pas ? Vrai ? Faux ? On en parle, bien sûr, dans le chapitre dédié, mais sans avoir la prétention d’apporter LA vérité.
Évidemment, nous disposons de connaissances scientifiques sérieuses. Malheureusement, elles sont peu nombreuses sur le mode de vie de l’âne. Ce dernier étant considéré comme le « cheval du pauvre », il n’a pas pu bénéficier à ce jour d’études aussi poussées que celles menées sur son prestigieux cousin, le cheval. Certes, ils appartiennent tous les deux à la grande famille des équidés, mais ils divergent sur bien des points, surtout comportementaux, on le verra par la suite. D’un côté, on peut donc s’appuyer sur la science pour affirmer certaines vérités. D’un autre côté, il y a l’observation, les constats, l’expérience du terrain. C’est principalement sur cette base-là que ce livre a été écrit.
Je m’appelle Marie-Claude. Après avoir passé 30 ans de ma vie à enseigner les mathématiques à des lycéens – quelquefois avec succès, d’autres fois un peu moins –, j’ai décidé de vivre une passion : élever des ânes miniatures chez moi, à Bellaffaire, un petit village des Alpes-de-Haute-Provence, situé à 30 km de Gap. Ainsi, depuis 2010, après avoir eu une première expérience avec 3 ânes de grande taille, je vis au quotidien avec un troupeau d’une cinquantaine d’ânes miniatures et de petite taille que j’ai éduqués à la médiation animale, à la marche et/ou à la traction pour certains. Ce nouveau choix de vie et cette rencontre avec ces animaux si attachants ont été une telle révélation que j’ai choisi de partager leur vie sur les réseaux sociaux, en publiant une vidéo par jour. Un succès qui rassemble aujourd’hui une communauté de plus de 100 000 passionnés, permettant ainsi des échanges riches d’expériences vécues.
Avec, à mon palmarès, une vingtaine de naissances par an, et presque autant de familles d’accueil que j’accompagne, les échanges avec les adoptants, les autres éleveurs, les amateurs, avec des réussites, des erreurs, des pleurs, des joies, je m’appuie sur ce parcours fabuleux pour apporter le plus objectivement possible des éléments de réponse et/ou de réflexion au titre de cet ouvrage : J’adopte mon premier âne .

A vant d’entrer dans le vif du sujet, il est important de savoir si vous êtes en capacité d’accueillir chez vous ce nouveau compagnon. Le terrain nécessaire, les infrastructures appropriées, la logistique, la légalité… Ce sont autant de questions auxquelles nous allons tenter de répondre.
Les obligations légales
Anciennement nommé les « Haras nationaux », l’établissement public chargé de gérer administrativement la filière équine s’appelle actuellement l’IFCE (Institut français du cheval et de l’équitation). Placé sous la tutelle des ministères de l’Agriculture et des Sports, il s’agit de l’unique institut technique français de référence au service des acteurs de la filière équine. Il sera votre « tuteur » incontournable, puisque votre âne, équidé de fait, doit être obligatoirement inscrit à l’IFCE, très exactement au SIRE (système d’informations relatif aux équidés) qui est le fichier central référençant les données relatives aux équidés présents sur le territoire français.

Le saviez-vous ?
Les Haras nationaux furent, de 1665 à 2010, l’administration des haras publics français, chargée de l’élevage des chevaux. Constituant l’une des plus anciennes administrations françaises, leurs origines remontent aux Haras royaux, créés sous Colbert, afin d’améliorer la quantité et la qualité des chevaux dans le pays 1 . C’est en 2010 que la fusion des Haras nationaux avec l’École nationale d’équitation devient l’IFCE, opérateur unique de la filière équine en France.

La première démarche
Il faut déclarer en premier lieu le changement de propriétaire de votre animal au SIRE. Celui-ci doit obligatoirement être pucé et déclaré au SIRE, ce qui suppose que vous ayez en votre possession un document d’identification original ainsi qu’une carte d’immatriculation papier au nom de l’ancien propriétaire, ou bien un certificat de vente IFCE si la carte d’immatriculation est dématérialisée. Il vous faudra alors créer un compte sur le site internet de l’IFCE pour déclarer l’achat de votre animal. Cette démarche, dématérialisée depuis janvier 2022, est très simple à effectuer et vous permettra de retrouver les démarches à suivre en cas de besoin en accédant à votre espace. (on vous demandera une contribution financière : 12 € en 2022).
Si ce n’est pas déjà fait par son ancien propriétaire, ce sera à vous de faire appel à un vétérinaire pour la pose d’une puce ainsi qu’un signalement de l’animal, que vous devrez renvoyer au SIRE avec un chèque correspondant au montant en vigueur (44 € en 2022). Le SIRE vous enverra alors la carte d’immatriculation à votre nom ainsi que le document d’accompagnement sur lesquels seront inscrits, entre autres, le numéro de transpondeur (la puce) et le numéro de SIRE.




Les nombreuses missions de l’IFCE sur les plans national, européen et international couvrent tout un panel de domaines, portant aussi bien sur la recherche, l’innovation et le transfert des savoirs que sur la valorisation du patrimoine équestre français, la formation, les sports équestres, ou encore sur la traçabilité sanitaire et l’accompagnement des détenteurs d’équidés. Aussi, vous trouverez certainement sur le site internet de l’IFCE ( https://www. ifce.fr/ ) des réponses à vos questions ainsi que toute la réglementation en vigueur concernant la détention de votre âne : vétérinaires agréés, bien-être et santé animale, soins, alimentation, gestion de la propriété, fin de vie, les démarches…
La seconde démarche
Il faut ensuite déclarer à l’IFCE le lieu de détention de l’âne.
« Tout nouveau détenteur doit s’enregistrer avant l’arrivée du premier cheval sur le lieu de détention. Suite à l’enregistrement, il recevra un accusé de réception, qui lui servira de justificatif en cas de contrôle. Cet accusé de réception comporte le numéro de détenteur attribué par le SIRE. »
Cette mesure vise à répertorier tous les lieux de détention susceptibles d’accueillir des équidés, de façon temporaire ou permanente, en vue de mettre en place les actions

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