Mon âne , livre ebook

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Avoir un âne dans son pré ? Un rêve pour beaucoup. Mais encore faut-il savoir s'en occuper…

Ce livre est là pour vous aider à vous lancer dans cette grande aventure. Il vous donne les pistes pour choisir votre âne dans les meilleures conditions, pour le loger, bien le nourrir, l'entretenir et aussi l'éduquer.

Car un âne ne se dresse pas ! Il s'éduque. Votre compagnon devra apprendre à rester immobile, à marcher tranquillement à côté de vous, à votre rythme, pendant une randonnée. Il pourra aussi vous aider dans vos travaux au jardin.


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Publié par

Date de parution

30 janvier 2013

Nombre de lectures

25

EAN13

9782815301862

Langue

Français

Pierre Miriski
Mon âne
Un univers de passionnés
L’âne est un animal planétaire ! De Chine en Afrique, d’Inde au États-Unis, en passant par Malte, le Pérou ou la Corse, il est partout. Et pas en petit nombre… On dénombrait en 1991 pas moins de 11 millions d’ânes en Chine, 5 millions en Éthiopie ou un million en Inde (chiffres de la FAO, Organisation pour l’alimentation et l’agriculture). L’image, bien ancrée, de l’âne transportant une charge deux fois plus grosse que lui, sur une piste d’Afrique ou d’Amérique du Sud, correspond encore dans bien des pays à une réalité.
En France, les ânes étaient également très nombreux, il n’y a pas si longtemps que ça. L’animal était très utilisé pour les travaux agricoles et les petits transports. Transport du lait en Normandie, transport du matériel des bergers lors des transhumances en Provence, travail dans les mines,débardage, entretien des vignes, maraîchage… Sa petite taille et le faible coût de son entretien et de son achat ont largement favorisé son utilisation partout en France. Il est d’ailleurs très présent sur les cartes postales anciennes ! Puis, la mécanisation a eu raison de ce fidèle compagnon de labeur, qui a frisé la disparition pure et simple. On entendait encore le braiment caractéristique d’un âne au fond d’un pré, de-ci, de-là, mais le nombre d’individus diminuait inexorablement.
Fort heureusement, des passionnés, voire de véritables amoureux nostalgiques ont entrepris de redonner à l’âne ses « lettres de noblesse ». Ils ont aimé sa beauté aux longues oreilles, sa docilité et son bon caractère. Ils ont apprécié sa rusticité et la facilité de son entretien. Un peu partout des éleveurs se sont mobilisés pour empêcher les races françaises de disparaître et l’âne est réapparu dans les pâtures délaissées par les bovins. Des amateurs, de plus en plus nombreux, se sont laissé tenter par la propriété d’un âne, retrouvant le plaisir d’entendre son cri au fond du jardin. Alors, pourquoi pas vous !
Avoir un âne chez soi, c’est une grande aventure qui commence. C’est une passion qui naît et qui vous change la vie. Retour à la nature, à des valeurs ancestrales, à de l’authenticité, l’âne porte en lui bien des réussites. Plus que tout autre animal domestique, il fait partie de notre histoire et de notre vécu. Il est gentil et doux et beaucoup plus intelligent qu’on ne le pense. Et puis, son braiment est quand même un sacré chant qu’on aimerait entendre plus souvent de préférence à bien des bruits modernes.
Aujourd’hui l’âne est un animal de compagnie à part entière que beaucoup rêvent de posséder. Il porte en effet en lui un fort « cœfficient » de sympathie. On a tous envie d’avoir un âne. Et puis, il importe de rétablir la vérité sur la légende du bonnet d’âne. On a longtemps cru que les mauvais élèves portaient ce bonnet parce qu’ils étaient aussi bêtes qu’un âne. Archifaux, c’est au contraire pour faire pénétrer dans la tête des cancres toute l’intelligence de l’âne qu’on les affublait de ce beau chapeau !
Acquérir son premier âne
Voilà longtemps que vous rêvez de posséder un âne. Sans vraiment avoir une idée sur le choix de votre futur compagnon, votre désir de commencer une belle aventure avec cet animal aux longues oreilles n’a pas faibli et vous avez pris la décision d’acheter votre premier Cadichon. Vous avez déjà résolu tous les problèmes liés à son arrivée, à son logement et à son entretien, vous avez trouvé quelqu’un pour vous remplacer pendant vos absences et vous êtes prêt à accueillir votre nouveau compagnon.
Savoir bien choisir La solution la plus simple et la plus économique est de vous orienter vers un âne commun. Sans race définie, l’âne commun est un âne à part entière, il est surtout moins cher qu’un âne de race. Dans sa tête, il a le même comportement qu’un âne de race. Il a une aussi bonne santé, un aussi bon caractère. Il est aussi beau et est capable d’accomplir les mêmes tâches. Si vous n’avez pas d’attirance particulière pour une race, choisissez donc un âne commun.
5 critères pour choisir son âne : La santé Le caractère L’âge Le sexe L’utilisation
Où le trouver ? Ce n’est pas un parcours du combattant, mais tout de même, on ne trouve pas un âne « sous le sabot d’un cheval ».
La première solution, la plus rapide, la plus simple, mais pas forcément la plus efficace, consiste à se pencher sur les petites annonces fleurissant ça et là. Journaux, gratuits ou non, sites Internet, proposent régulièrement des ânes à vendre. Un coup de téléphone, une visite et vous pouvez repartir propriétaire de l’âne de votre vie.
Connaître le milieu de l’âne Plus sérieusement, avant de prendre une telle décision, il est bon de fréquenter quelque temps le milieu de l’âne. Rendre visite à un éleveur pas trop loin de chez soi, partir en promenade avec un âne chez un loueur ou assister à l’une des nombreuses fêtes de l’âne qui se déroulent un peu partout en France, est un bon début. On se familiarise ainsi avec l’âne et on peut également assimiler les notions de base qui permettront de faire un choix judicieux. (Vous trouverez une mine d’informations, adresses, calendriers sur le site :www.bourricot.com.)
Avec ces bases essentielles, la sélection peut commencer. Si la passion pour une race ne s’est pas éveillée en vous, commencez par chercher autour de chez vous afin d’éviter les déplacements toujours onéreux. Un rendez-vous vous fera rentrer dans le vif du sujet.
Méfiez-vous du coup de cœur D’emblée, raisonnez-vous et évitez de céder au coup de cœur du premier regard. Au contraire imposez-vous quelques règles pour déterminer votre choix. Vous allez vivre de longues années avec votre âne, prenez donc un bon départ.
Examinez son état général et celui des lieux où il vit. Cela donne de bonnes indications sur son élevage et sa santé. Des installations boueuses, des clôtures de bric et de broc, un abri sommaire, peuvent laisser à penser que tout le reste est à l’avenant. L’âne doit avoir un beau poil, un regard éveillé. À votre approche, il doit adopter un comportement curieux et venir vers vous, plutôt que de prendre la fuite. S’il est câlin et ne demande que des caresses, c’est déjà un bon départ. Il doit se
laisser manipuler sans inquiétude, accepter qu’on lui prenne les pieds. Si vous choisissez un animal docile dès le début, son éducation ultérieure en sera facilitée.
L’idéal, lors de ce premier achat, est de vous faire accompagner, si vous en avez la possibilité, par une personne connaissant bien les ânes. Ses connaissances vous seront utiles pour éviter de commettre les erreurs de débutant. Cherchez près de chez vous un ânier ou un éleveur qui accepterait de vous apporter son aide. Même si vous devez lui donner une petite gratification, son avis averti vous évitera de commettre une erreur que vous pourriez regretter pendant de longues années.
La foire aux ânes de Lignières, dans le Berry, se déroule le lundi de Pentecôte ; c’est l’une des plus importantes de France. On y rencontre une majorité d’ânes du Berry, mais aussi d’autres races.
À quel âge l’acheter ? Quel que soit l’âne que vous choisissez, mâle ou femelle, de race ou commun, se pose le problème de l’âge. Un ânon étant sevré vers l’âge de 6 mois, c’est à partir de cet âge que vous pouvez imaginer acquérir votre premier âne.
Le choix d’un ânon L’avantage de choisir un ânon, outre son prix qui est moins élevé que celui d’un sujet adulte, est que vous pourrez faire vous-même son éducation et son dressage. L’inconvénient est qu’il faut pour cela avoir un minimum de compétences, sous peine de courir le risque de se retrouver plus tard avec un compagnon caractériel et incontrôlable. C’est effectivement pendant les premières années que se forge le caractère. Les erreurs commises durant cette période pourront avoir des conséquences pendant toute la vie de l’âne. Les mauvaises habitudes sont toujours prises beaucoup plus vite que les bonnes.
À 6 mois, l’ânon est encore une peluche et vous ne pouvez pas imaginer la taille qu’il aura adulte ni comment sa morphologie évoluera, vous risquez de vous retrouver avec un tout petit âne ou avec un « géant ».
Un ânon demande également beaucoup plus d’attentions et de précautions qu’un âne adulte. Il est plus fragile et son développement se poursuit jusqu’à l’âge de 3 à 5 ans.
Avant 2 ans, l’âne n’est pas très attentif ni à l’écoute. Il est encore très joueur. Dans la majeure partie des cas, les ânes qui sont devenus agressifs et indomptables l’on été parce qu’ils ont été achetés jeunes, à 6 mois. C’est souvent le cas des jeunes ânesses qui ont beaucoup de caractère et prennent le dessus, généralement sur leur maîtresse. Leur nouveau propriétaire n’a pas été en mesure de lui donner une bonne éducation et un passage chez un éducateur s’impose.
Quelle belle peluche ! On craque toujours devant un petit ânon, ici un ânon du Poitou. Mais, ne vous laissez pas attendrir, acheter un ânon à 6 mois suppose que l’on soit capable de l’éduquer et de mener à bien sa croissance jusqu’à l’âge de 2-3 ans, ce qui n’est pas toujours facile pour un néophyte !
Le choix d’un âne déjà éduqué Si vous n’avez pas de grandes compétences et qu’il s’agit de votre premier âne, l’idéal est de choisir un âne déjà éduqué âgé de 3 à 4 ans. La meilleure formule étant d’acheter un âne à l’âge de 2 ans. Son développement n’est pas achevé, mais il a déjà reçu un début d’éducation, chez son éleveur ou dans le troupeau. Il vous reste un an pour vous adapter l’un à l’autre et vous pourrez commencer à l’utiliser à ses 3 ans, âge où son développement est achevé. Sachez qu’un âne peut vivre jusqu’à 40 ans, ne craquez donc pas devant la véritable peluche qu’est un ânon ; même à 4 ans, vous avez de longues années de vie commune devant vous.
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