C'est moins cher et c'est meilleur

Marie-hélène Ravidat

Description

Bio ou pas bio, batch cooking, menus, listes de courses, grandes surfaces vs marchés locaux, économies, zéro-déchet, antigaspi, viande ou pas viande, pouvoir d’achat… de l’inventaire des placards à l’assiette, en passant par le porte-monnaie et le sac de courses, les économies alimentaires n’auront plus de secrets pour vous !

Ce guide très pratique et très concret vous donnera toutes les bonnes idées, les bonnes astuces et les bonnes pratiques pour économiser simplement en famille au quotidien.

Un petit guide sur l’alimentation et les bonnes pratiques pour faire des économies tout en mangeant sain !

Sujets

• Seasonal
• alimentaire
• Cooking
• Course
• Journal
• Nature
• Jardin
• Produit
• Légume
• Fruit
• Cuisine

Informations

• Publié par: Mame
• Date de parution: 30 mars 2023
• Nombre de lectures: 18
• EAN13: 9782728934584
• Langue: Français

Extrait

Le petit livre de l’alimentation saine et économe
Sommaire Introduction Chapitre 1. Des pistes pour démarrer Renseignez-vous Envie de vous jeter à l’eau ? Rien de tel qu’un défi ! Chapitre 2. Des produits de qualité, moins chers ! Tout est une question de budget Que signifie « manger mieux » ? Faire vos courses : où et comment ? Stop au gaspillage alimentaire ! Chapitre 3. Des courses à la préparation des repas, un quotidien efficace et économe Commencez par établir vos menus ! Batch cooking ou meal prep ? Chapitre 4. Le zéro déchet : un concept vraiment économique ou une mode ? Zéro déchet : le plein d’avantages ! Convaincu ? Vous voulez découvrir par vous-même ? Chapitre 5. Les petits gestes économes qui font la différence Un défi en famille vaut mieux qu’un dicton La cuisine autrement Chapitre 6. Retour à la nature ! Cultivez votre jardin ! Cueillette et glanage : un renouveau ? Conclusion Mémos pratiques 4 semaines de menus économiques Tableau des quantités par personne Calendrier des fruits et légumes par mois Liste de courses Page de copyright
Points de repère Couverture Page de Titre Corps de texte
Introduction
La France est fière de son terroir et de sa culture, chaque région a ses spécialités et les utilise comme appât touristique.
Les repas sont des occasions privilégiées de retrouvailles, symboles d’accueil, sommets des célébrations familiales, des moments d’échanges et parfois d’explications. Si souvent syno­nymes de fête et de joie, ils restent néanmoins sources de préoccupation quotidienne.
Le manque d’inspiration journalier, le temps passé à faire les courses, tout en tentant d’équilibrer santé et finances et de faire plaisir à ceux que l’on aime, nous pèsent parfois.
Ce guide a pour mission de vous accompagner pas à pas, avec bienveillance, en respectant le rythme de chacun, pour manger mieux sans faire souffrir votre budget.
Quelles sont les raisons qui vous font ouvrir ce livre ?
L’envie de dépenser moins ?
N’ayez pas honte, nous avons tous un budget à tenir et bien des familles sont obligées de réduire ce poste alimentaire pour assumer tous les autres. Serait-il impossible de manger bon et bien sans pour cela se ruiner ?
Rester en bonne santé ?
Molière a rendu célèbre la phrase de Socrate : « Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger. » Si l’on prétend que notre estomac est un deuxième cerveau, il est certain que la « malbouffe » est à elle seule la raison de bien des maux, diabète, obésité, cholestérol, surpoids, cancer… Serait-il possible de satisfaire nos papilles sans pour cela mettre en danger notre santé ?
Allier éthique, écologie et nourriture ?
Une partie de la planète meurt de ne pas manger et l’autre de trop se nourrir. Que ce soient des raisons éthiques, écologiques ou solidaires qui nous invitent à regarder notre assiette autrement, notre conscience est interpellée de toutes parts. Suffirait-il de manger bio ou d’être végétarien pour sauver la planète et penser à notre prochain ? Que puis-je accomplir à mon échelle ? Manger mieux est-il accessible seulement à une infime partie de la population ?
Toutes ces bonnes raisons vous donnent non seulement envie d’y réfléchir, mais également d’agir ! Et si manger « mieux et moins cher » n’était pas si difficile en fin de compte ?
Chapitre 1
Des pistes pour démarrer
Tendre à mieux manger et partager cette envie avec sa famille, c’est faire le choix d’une certaine sobriété. C’est envisager que vous ferez du mieux que vous le pourrez. Il faudra vous armer d’une bonne dose de patience et d’humilité pour remettre en cause vos habitudes, mais aussi éviter de culpabiliser au moindre écart par rapport à la ligne de conduite que vous vous étiez fixée.
Vous percevrez rapidement que vous êtes sur le chemin de la transition si cela vous apporte de la joie. Manger mieux et moins cher n’est pas une punition mais plutôt un art de vivre. Qu’on le nomme, à l’instar de Pierre Rabhi, « sobriété heureuse », « simplicité volontaire » ou slow life , nous sommes tous invités à une sérieuse réflexion sur ce qui nous est essentiel et sur ce dont nous pourrions nous passer.
Le leitmotiv qui doit être au cœur de cet appel à bousculer vos habitudes est la simplicité. Inutile de réinventer la roue. Bien des astuces ne sont pas nouvelles, elles sont uniquement à redécouvrir et à adopter.
Un argument convaincant pour vous mettre en route : vous allez faire des économies !
Renseignez-vous
Si la curiosité, dit-on, est un vilain défaut, dans votre cas, c’est le contraire ! Soyez curieux de tout ce qui entre dans votre cuisine. Comment cela pousse ? D’où cela vient-il et par quel moyen ? Quel est le producteur ? Quels sont les apports nutritifs et de quoi mon corps a-t-il réellement besoin ? Beaucoup de questions que nous ne nous posons pas toujours avant d’entrer dans un hypermarché.
Internet alimentera votre besoin de connaissances. Que ce soit à travers des blogs, des réseaux sociaux, des sites d’associations.
Vous pouvez retenir :
> La plateforme ImagoTV ( www.imagotv.fr ) qui vous proposera des documentaires, podcasts et courts-métrages autour du thème de la transition. Vous y découvrirez, parmi une large thématique, des informations sur l’alimentation.
> L’ Institut national de la consommation (INC) ( www.inc-conso.fr) a pour mission de vous éclairer sur la consommation et sur la législation qui l’entoure.
> Consommons sainement ( https://consommonssainement.com ) est reconnu sur la toile grâce à ses conseils simples et plein de bon sens.
L’avantage, avec internet, c’est de se sentir moins seul face à nos efforts, d’y trouver de l’entraide et de découvrir de nouvelles recettes.
Faites attention quand même, vous trouverez des astuces qui n’en sont pas. Vérifiez vos sources et n’y consacrez pas plus de temps qu’il ne faut, on s’égare vite sur la toile…
Envie de vous jeter à l’eau ? Rien de tel qu’un défi !
Une initiative venue tout droit de Suisse, avec l’association En vert et contre tout ( https://envertetcontretout.ch ), vous incitera pendant le mois de février à vous passer des supermarchés. À travers les réseaux sociaux et des groupes locaux, les parti­cipants se stimulent, s’encouragent et réinventent notre façon de consommer.
N’hésitez pas à tenir un petit carnet de bord pour y consigner vos découvertes, vos nouvelles recettes, votre budget… Quand une formule fonctionne, ne vous échinez pas à en chercher une autre, c’est aussi ça la simplicité !
Bien évidemment, il sera plus facile de vous lancer si toute la famille est consentante. Ne forcez pas ceux qui n’adhèrent pas à vos projets immédiatement. Les changements sont plus ou moins sources d’inquiétudes et d’inconforts pour les uns ou les autres. À vous d’adapter vos propositions tout en acceptant certaines concessions. Un témoignage obtiendra bien plus de résultats et d’adhésion à vos projets plutôt que d’imposer votre façon de faire. La démarche doit rester progressive pour tous et cohérente afin de porter des fruits sur le long terme. Prenez le temps d’expliquer aux enfants quelles sont les raisons qui vous motivent, ils y seront sensibles et parfois plus compréhensifs que les adultes.

Tentez les compromis. Laissez à chacun le libre choix de ses céréales au petit-déjeuner mais, un jour sur deux, vous les remplacerez par des tartines pain-beurre- confiture et proposerez une ou deux fois dans le mois d’offrir une viennoiserie avec l’argent économisé.
Chapitre 2
Des produits de qualité, moins chers !
La notion de pouvoir d’achat vous fait sortir de vos gonds ? Vous avez déjà sursauté à la vue de votre ticket de caisse plus élevé que vous ne l’auriez imaginé ?
La part des dépenses liée à l’alimentation, autrefois majoritaire dans le budget des familles, a été considérément revue à la baisse (35 % en 1960 pour 20 % en 2014). Quand on sait que, pour la plupart des Français, le prix est le premier critère de choix retenu au moment de remplir son caddie et que l’aspect gustatif n’arrive qu’en dernière position, on pourrait baisser les bras sur notre capacité à manger mieux et moins cher !
Paradoxalement, les émissions culinaires explosent l’audimat et les blogs de recettes sont pléthore, cela confirmant bien que la satisfaction n’est pas au rendez-vous. En effet, les repas symbolisent, à l’esprit de beaucoup d’entre nous, le plaisir, la créativité et le partage. Alors retrouvons du bon sens et éveillons nos papilles sans culpabiliser !
Tout est une question de budget
Comparons ce qui est comparable !
Nos habitudes ayant considérablement changé ces quarante dernières années, notre façon de consommer s’est adaptée à notre nouveau mode de vie.
Ce qui remplissait les paniers des ménagères en 1960 était principalement des aliments bruts : légumes et fruits, viande, épicerie courante. Les grandes surfaces n’étaient pas aussi nombreuses et la diversité des produits alimentaires bien moins importante.
Les femmes, plus largement au foyer, passaient une grande partie de leur temps à l’élaboration des repas. Gérer de manière scrupuleuse le budget familial était enseigné dans les écoles et c’était un gage d’union réussie que de savoir tenir correctement les cordons de la bourse. Les recettes et les astuces économiques se transmettaient de génération en génération.
L’arrivée des grandes surfaces, l’attrait de la nouveauté et de la facilité nous ont incités à varier notre alimentation : laitages et viandes à chaque repas, plats tout prêts, sodas, desserts individuels, plats exotiques… L’agroalimentaire s’est industrialisé et s’est ingénié à nous faire croire que nous vivrions mieux en mangeant ainsi.
Des agendas trop pleins, une course toujours plus effrénée et des impératifs sociaux nous ont contraints à certaines concessions alimentaires. Plus de repas à l’extérieur, au travail ou à école, plus de loisirs, des couples dans lesquels les partenaires travaillent tous les deux en dehors du domicile, et des dépenses annexes plus nombreuses nous obligent à réduire le seul po