Russie 2018, De Pierre le Grand à... Deschamps
560 pages
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Russie 2018, De Pierre le Grand à... Deschamps , livre ebook

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Description

Le livre retrace les péripéties du « ballon blanc et noir » à l’occasion du Mondial de Russie de 2018, dans le pays des tsars sanglants et sans pitié dont la grandeur captive encore, séduit et effraie à la fois. Pour comprendre la Russie d’aujourd’hui, il faut faire une recherche sur ses racines – et quelle connaissance pourrait contourner Pierre I, le bâtisseur de l’empire infini ? Le livre prend ses sources dans une légende extérieure au football, pour finir un jour de juillet 2018, lorsque Didier Deschamps se mettait sur le front les lauriers du trophée intercontinental.



Cela peut sembler bizarre, mais le football a été le prétexte idéal, le goût de la madeleine proustienne capable de faire revivre le passé historique, culturel et politique d’un empire jamais endormi, sans lequel l’invasion récente sur l’Ukraine serait incompréhensible...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 juin 2022
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414580071
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0135€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-58008-8

© Edilivre, 2015
Exergue
« Le jeu de l’avenir sera un jeu d’effort et d’abnégation. »
Angelo Niculescu, après la World Cup ‘66
Le conte de fées continue…
Immédiatement après que j’ai fini Le conte de fées du football…, la pensée d’un autre livre a germiné tout à coup. Un autre Mondial allait commencer, d’autres émotions et histoires immortelles, d’autres péripéties du « ballon blanc et noir ». Un ballon descendu maintenant dans le pays des tzars sanglants et sans pitié, dont la grandeur captive encore, séduit et effraie à la fois. Pour comprendre la Russie d’aujourd’hui, il faut faire une recherche sur ses racines – et quelle connaissance pourrait contourner Pierre I, le bâtisseur de l’empire infini ? C’est ici que ce livre prend ses sources, dans une légende extérieure au football, pour finir un jour de juillet 2018, lorsque Didier Deschamps se mettait sur le front les lauriers du trophée intercontinental, convoité aussi par les Allemands, par les Français, par les Anglais, de même que par les Brésiliens, les Belges, les Argentins ou les Espagnols. C’est précisément lui, l’ancien capitaine du « Coq gaulois » du temps du titre de 1998, contesté avec véhémence il y a deux étés, à Paris, par ceux qui ne concevaient pas de perdre devant les Lusitains la finale de La Coupe d’Europe . De sorte qu’il y avait peu de gens qui espéraient que le sélectionneur de la nationale de « L’Hexagone » se couronnera en tant qu’empereur à Moscou, là où ni Napoléon, ni Hitler n’avaient gagné que l’humilité et la honte.
Jadis, dans le premier numéro de Gazeta Sporturilor , paru dans les kiosques de la Roumanie de l’entre-deux-guerres le 14 septembre 1924, on pouvait lire des phrases jamais tombées en désuétude : « Nous nous gardons de faire une profession de foi. Nous nous laissons juger d’après nos faits. Peut-être qu’ils sont plus éloquents que les paroles ». Le volume à peine terminé est un livre fait avec des paroles et c’est pourquoi je sollicite, dans le dernier mot , un jugement de kibitzers et non pas de critiques littéraires orgueilleux et misanthropes !
L’AUTEUR
Épilogue
13 juillet 2014. Maracaná , Rio de Janeiro. Le capitaine Neuer élève vers le ciel la coupe vêtue d’or. Les Allemands ont de nouveau vaincu l’Argentine, toujours 1-0, comme en 1990, sauf que, maintenant, le but sauveur a été inscrit dans les prolongations. De toute façon, le désastre de 2010 ne s’est plus répété, ce 0-4 de l’Afrique du Sud. Les Allemands de la tribune jubilent, ils sont au sommet du bonheur. Deutschland über alles !
Les Brésiliens pleurent des larmes comme les pains de sucre 1 , ils ne se sont pas encore remis du cauchemar de Belo Horizonte. 1-7 avec Mannschaft chez soi ?! Ensuite 0-3 avec la Hollande dans la petite finale ?! Une tragédie, pas autre chose ! « Dieu s’est ennuyé d’être Brésilien », se lamentent les supporters de la Seleçao , ces « amants du football » 2 . Mais ils savent que le temps guérit toutes les blessures, de sorte qu’ils poussent un mugissement dévastateur : « O Brasil ha de ganhar ! » 3
Et le carnaval commence, jusqu’en 2018 il y a encore beaucoup de temps, environ quatre ans, répit suffisant pour que les auriverdi redeviennent les artistes inégalables de jadis et qu’ils conquièrent de nouveau la Planète Football…
1 Corcovado ou « Le pain de sucre » sépare le golf Botafogo de la plage Copacabana.
2 Ioan Chirilă, World Cup ‘66 .
3 « Le Brésil doit gagner ! »
Préambule
Il y a longtemps, au banquet d’ouverture de la World Cup ‘66 , Harold Wilson 4 déclarait que la FIFA était une organisation avec plus de membres que l’ONU. Et l’Anglais ne s’est pas du tout trompé, car cette fédération compte à présent 209 pays affiliés.
Pour Russie 2018, toutes les compétitrices 5 se sont inscrites dans les préliminaires, partagées en cinq grandes régions géographiques : Europe, Afrique, Asie, Amérique du Sud et Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes. Mais pour le moment arrêtons-nous à l’Afrique du Sud, là où, en décembre 2010, a eu lieu l’assemblée du Comité exécutif de la FIFA qui devait décider sur l’hôte du vingt et unième tournoi final. Les duos Hollande-Belgique et Espagne-Portugal ont déposé leurs candidatures, aussi bien que les solitaires Angleterre, Maroc et Russie, la dernière gagnant grâce à la majorité des 22 membres ; mais il y en a eu assez de gens à faire la moue, surtout que les Jeux Olympiques d’hiver de 2014 avaient eu la même destination. Les accusations de corruption sont vite apparues et tout un mécanisme de propagande s’est mis en marche, contre et pour, comme toujours lorsqu’il s’agit du pays le plus étendu du globe. Le démonisé Vladimir Vladimirovich Poutine, colportaient ses adversaires, essaie de montrer au monde qu’il n’est pas le dictateur peint dans les touches les plus sombres et c’est pourquoi il investira 12 milliards de dollars, 5 seulement pour les 12 stades… Et la Banque Centrale lui faisait chorus, émettant, avant le 14 juin, 20 millions de papiers de 100 roubles dédiés à l’événement, ayant inscrit sur la partie antérieure de chacun un ballon, une carte en relief du pays et un garçon qui regarde ensorcelé le légendaire gardien de but soviétique Lev 6 Yachine repousser un tir. Autrement, le Gazprom est le Kominform 7 de jadis, insinuent les malicieux, avec la mention que l’Internationale Socialiste avait été remplacée par l’Internationale Capitaliste, beaucoup plus nombreuse et plus puissante, bien sûr. C’est de cette manière que commencent les préliminaires, dans le contexte légèrement tendu de débats animés, pourtant sans liaison avec le football. Car l’ex-directeur du Centre Antidoping Russe, Grigori Rodcenko – arrivé (pure coïncidence, n’est-ce pas ?) sous protection au-delà de l’Océan – a dévoilé que la Russie avait mis en train un programme de dopage soutenu par l’État dans le but d’obtenir autant de médailles olympiques que possible.
L’Europe envoie sur la scène tout ce qu’elle a de meilleur, à l’exception de la Hollande (« le bronze » du Brésil) et de l’Italie, mais les statues ne jouent jamais. Donc, la France, le Portugal (la reine de Paris du 2016), l’Allemagne, la Serbie, la Pologne, l’Angleterre, l’Espagne, la Belgique et l’Islande promeuvent directement. Dans les matchs supplémentaires (aller-retour), la Suisse s’impose sur l’Irlande de Nord (1-0), la Croatie sur la Grèce (4-1), la Suède sur l’Italie (1-0) et le Danemark sur l’Irlande (6-1) 8 . La Russie profite de son statut de pays organisateur et de cette manière « le Vieux Continent » rend définitive la liste des lauréats.
De l’Afrique viennent la Tunisie, la Nigéria, le Maroc, le Sénégal et l’Égypte, et la Côte d’Ivoire, le Ghana et l’Afrique du Sud, par exemple, restent, de manière surprenante, à la maison.
L’Asie propose un quintet formé de l’Arabie Saoudienne, l’Iran, le Japon, la Corée du Sud et l’Australie, les kangourous se qualifiant in extremis , après un 3-2 avec la Syrie, un double difficile, avec suspense.
Le Brésil (le champion olympique de 2016, de Rio), l’Uruguay, l’Argentine, la Colombie, et le Pérou représentent l’Amérique du Sud, les « Lamas » éliminant au barrage la Nouvelle Zélande (2-0). Le Chili, avec une génération de valeur (comptant Sánchez et Vidal), quoique champion continental en 2016, rate à la différence de buts, étant l’égal des Incas.
Finalement, le Mexique, le Costa Rica et le Panama complètent le tableau des 32 sélectionnés, tandis que les États-Unis fournissent une grande surprise, perdant de manière planifiée , dit-on, « pour des raisons supérieures d’État », une qualification que tout le monde avait anticipée. (On a amplement parlé du fait que les Américains auraient boycotté la démonstration de force de leurs ennemis à mort, mais personne n’a confirmé officiellement cette rumeur.)
La Roumanie a fait partie de la groupe E et s’est classifiée en quatrième place, avec 13 points. La Pologne a été la première, avec 25 points, le Danemark en deuxième place avec 20 points, et le Monténégro en troisième, avec 16 points. Derrière nous, l’Arménie, avec 7 points, et le dernier, le Kazakhstan, avec 3 points.
Une désillusion prévisible, après un tournoi final commencé de manière prometteuse et terminé lamentablement. Dans l’ouverture sur le Stade de France , les tricolores avaient cédé difficilement et tardivement, 1-2 9 , un match équilibré, dans lequel le sélectionneur Puiu Iordănescu s’était avéré un bon stratège. Malheureusement, l’égalité grise avec la Suisse (1-1) 10 et la défaite honteuse avec l’Albanie (0-1) 11 ont annulé la première impression, de sorte que les perspectives n’annonçaient rien de bon. Pour la campagne pré-russe on avait appelé sur le banc un étranger, Cristoph Daum et tous se demandaient ce que l’Allemand cherchait sur la Dâmbovița. Beaucoup de monde avait contesté ce choix, d’autres l’avaient salué, considérant que la discipline allemande mettrait de l’ordre et de la rigueur dans le jeu décousu des Roumains. En France, l’équipe avait compris Tătăruşanu (Fiorentina), Pantilimon (Watford), Lung (Astra Giurgiu), Chiricheş (SSC Napoli), Filip (Dinamo Bucureşti), Săpunaru (Pandurii Târgu-Jiu), Măţel (Dinamo Zagreb), Găman (Astra Giurgiu), Dragoș Grigore (Al Sailiya), Moţi (Ludogoreț), Raţ (Rayo Vallecano), Sânmărtean (Al Ittihad), Pintilii (FC Steaua Bucureşti), Hoban (Hapoel Be’er Sheva), Prepeliţă (Ludogoreț), Adrian Popa (FC Steaua Bucureşti), Chipciu (FC Steaua Bucureşti), Stanciu (FC Steaua Bucureşti), Torje (Osmanlispor), Andone (Cordoba), Alibec (Astra Giurgiu), Keşerü (Ludogoreţ) et Bogdan Stancu (Genclerbirligi).
Une foule de vétérans – Săpunaru, Moţi, Raţ, Pintilii, Hoban, Prepeli

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