C est décidé ! Ne pleurons plus !
200 pages
Français

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Description

Les Français voient trop l'avenir en noir... Ce petit livre prêche l'espérance et l'optimisme. C'est aussi un ensemble d'épigrammes et de boutades, mais aussi quelques récits de farces vécues par l'auteur, qui espère que ses lecteurs s'en amuseront !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 31 octobre 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332822321
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-82230-7

© Edilivre, 2014
Du même auteur
Du même auteur :
• Diane chasseresse , Tchou, 1977
• Les Danseuses de la France , Plon, 1979
• Le Petit train de la brousse , Plon, 1981
• L’Hôtel des Piranhas , Plon, 1982 (couronné par l’Académie Française)
• Une si paisible ville d’eau , Julliard, 1986
• Tard dans la nuit , Grasset, 1986
• Le Bar des lagunes , Julliard, 1987
• Les Éléphants roses de Bangkok , Stock, 1987
• Bombay cottage , Julliard, 1988
• La Scolopendre verte , Filipacchi, 1988
• Nouveau voyage sur le petit train de la brousse , Filipacchi, 1989
• Un fanfaron dans l’Amazone , Tsuru, 1990
• Une femme de presse , Orban, 1990
• La Saison des fièvres , Flammarion, 1991
• Voyage espiègle et romanesque sur le petit train du Congo , Filipacchi, 1993 (prix de littérature générale de l’Académie Française)
• Le Petit train des cacahuètes , Le Rocher, 1993
• Nan , Grasset, 1994
• Le Petit train du Vietnam , Le Rocher, 1995
• Le Bonze et le bon Dieu , Anne Carrière, 1996
• L’Auberge des Mygales , Le Rocher, 1997
• Dernière conversation sur le Titanic , Presse de la Renaissance, 1998
• Conversations sur le ciel , Odile Jacob, 2002
• La Toile de Jouir , Robert Laffont, 2004
• Petites chansons d’un vieux merle moqueur , Editions de Fallois, 2011
– Livres pour enfants
• Arthur et les éléphants , Orban, 1987
• Arthur chez les Indiens d’Amazonie , Orban, 1989
• Contes du petit train de la brousse , La Table Ronde, 1992
– Romans policiers et d’aventures
• Sous le pseudonyme de Philip Whale, aux Editions Vauvenargues, Le Rocher et Filipacchi.
Dédicace


À mon ami Jacques Séguéla, dont le récent livre, Merde à la déprime !, aux éditions Gallmeister, m’a beaucoup encouragé.
Nous sommes riches !
Et maintenant, réjouissons-nous !
N’écoutons plus les prophéties sinistres de ces économistes qui nous répètent que nous sommes ruinés. Ces impotents (je pèse mes mots) qui n’ont jamais prévu aucune crise confondent les Français et leur État. Celui-ci est endetté jusqu’au cou, c’est entendu, et menacé de faillite.
Versons une larme !
Mais essuyons-la et retrouvons le sourire. Car si notre État dirigé par des manchots est dans la purée, nous restons, nous, citoyens français, très confortablement riches grâce à notre formidable épargne (16 % du PIB chaque année !). Nous ne sommes pas endettés comme les ménages américains ou espagnols. Le seul montant des assurances-vie souscrites par des millions de familles françaises couvre entièrement celui de la dette de l’État ! Et il y a aussi les livrets.
(Les Italiens, qu’on nous présente aussi comme ruinés, ont une épargne privée encore plus forte que la nôtre.)
Les économistes s’obstinent pourtant à prédire l’effondrement financier de notre pays, tel Jacques Attali dont il semble que la sinistrose soit le fonds de commerce.
Ce qui est curieux c’est que leurs voix paraissent moins trembler de peur que de sombre satisfaction.
J’attends avec impatience le retournement du marché qui ruinera les spéculateurs qui ont misé sur notre faillite. Une vraie lessive ! Quant aux économistes, ils devront alors rendre leur tablier roussis, tachés et troués.
Et nos enfants seront encore plus riches
Les économistes prédisent aussi que nos héritiers crouleront sous le poids de cette dette d’État.
Ils ne crouleront nullement.
De quoi est composée cette dette ? D’obligations d’État détenues à 60 % par des Français. Nos enfants hériteront de ces obligations qui leur rapporteront du bon argent en raison des intérêts d’au moins 4 % qui leur sont attachés.
Heureux héritiers !
Quant à l’extinction de la dette publique, ils ne s’en soucieront guère. Elle s’effacera toute seule avec un peu d’inflation qui, grâce au départ de M. Trichet, fera enfin sentir ses bienfaits.
Oui je souris !
Quand j’entends autour de moi tant de gémissements sur la dureté des temps, la baisse du pouvoir d’achat, la menace du chômage, bref une plainte universelle vitupérant l’époque, je me demande si j’ai la berlue.
Car moi je me trouve bien dans la France d’aujourd’hui ; et même très bien.
Car enfin, voilà près de soixante-dix ans que nous n’avons pas eu de grande guerre en Europe. On n’avait pas vu cela depuis l’Empire romain. Plus de massacres par millions, de villes rasées, de provinces dévastées et d’horribles camps de concentration.
Et notre espérance de vie est passée de cinquante ans en 1940 à quatre-vingts aujourd’hui.
On me dit même que tous les ouvriers peuvent se payer une voiture et qu’ils ont salle de bains et chauffage central. Zola n’en reviendrait pas.
Alors, malgré les « malheurs du temps » et le chômage qui frappe plusieurs jeunes de ma famille, j’essaie un certain sourire.
Un trésor sous nos pieds
Je persiste dans le « tout va bien ».
Les Cassandres – ces malfaiteurs modernes – ne cessent de prédire que notre civilisation industrielle va dans le mur car elle manquera bientôt d’énergie et de matières premières.
Billevesées !
Nous vivons sur une énorme marmite de lave d’une température moyenne de 1500 degrés. Nous n’en sommes séparés que par une petite croûte de roches d’à peine vingt kilomètres. Cette gigantesque source d’énergie suffirait à notre consommation pendant une durée quasi infinie.
Il faut déplorer que les recherches en géothermie soient si timides. Nos descendants s’en étonneront.
Quant aux matières premières, métaux surtout, elles sont là, sous nos pieds, en fusion. Tout le noyau terrestre est essentiellement composé de fer et d’autres métaux.
Cette fournaise produit d’énormes quantités de gaz transformable en carburant. Les volcans en rejettent déjà des millions de tonnes chaque année.
Nous vivons donc assis sur un trésor. Nos lendemains chantent à tue-tête ! Consommons donc en chantant nous aussi.
Et merde pour les écologistes qui nous ont déclaré la guerre !
Une oasis pour les vieux schnocks
Que mes lecteurs ne s’offusquent pas du cynisme de ce titre et de ce qui suit. J’ai le droit de parler ainsi étant moi-même un vieux schnock.
Tout délabré que je sois, j’ai en poche maintes solutions simples aux grands problèmes qui embarrassent nos débiles dirigeants.
Prenons celui des vieillards dépendants. Ils seront bientôt plusieurs millions. Le coût de leur entretien dépassera de beaucoup le montant de leurs retraites. Qui paiera ? Les familles se défileront. L’État ne pourra pas supporter une charge qui doublerait le déficit de la Sécurité Sociale.
La solution euthanasique (préconisée par Hitler) doit être fermement écartée.
Mon idée toute simple : envoyer ces milliers de vieillards fatigués au Sénégal où ils seront accueillis avec joie. Le montant de leurs retraites, mêmes petites, fera d’eux des nababs ayant un niveau de vie dix fois supérieur à celui d’un paysan du cru. Ils pourront se loger dans des cases délicieuses au bord de la mer, servis par des mammas au cœur gros comme ça. Ils seront nourris, par un gentil boy-cuisinier, d’attiéké (exquise semoule de manioc), de thieboudienne (agréable ragoût de poisson qu’on ne trouve à Paris qu’au restaurant du musée Dapper), le tout arrosé de vin de palme (rafraîchissant et tonique).
L’État sénégalais sera aux anges. Tous ces vieillards lui apporteront des milliards en euros !
Avantage supplémentaire : les familles, sachant leurs anciens choyés, bien nourris et au soleil, ne se sentiront plus obligée d’aller leur rendre visite dans leur lieu de retraite, corvée assommante aussi bien pour les visiteurs que pour les visités.
Je suis très sérieux, bien que j’ai dans ce livre l’air de tout prendre à la blague.
Tactique
Proclamation du maréchal Foch, en 1918, où ça n’allait pas fort sur le front : « Ma droite est enfoncée, ma gauche faiblit, mon centre est menacé ; situation excellente ! J’attaque ! »
Sous le feu des objections qu’opposent aux réformes nécessaires une droite extrême, le centre et une partie de la gauche, suivre la tactique de Foch serait bien souhaitable. Nos gouvernants pourraient alors proclamer : « Maréchal, nous voilà ! »
Tous à genoux ?
Selon une étude très sérieuse menée simultanément aux États-Unis et en Israël sur un échantillon de deux mille cinq cents personnes âgées de plus de soixante-cinq ans, la prière régulière réduirait de 50 % le risque d’Alzheimer.
Formidable ! Mais si on n’est pas croyant dans une religion donnée, qui prier ?
Quelques suggestions :
1. Son « Génie protecteur ». Selon Socrate, chacun en a un (un « daïmon »).
2. L’Être Suprême, invention commune de Voltaire et de Robespierre.
3. Bouddha, ce qui n’engage pas beaucoup. C’est un Asiatique d’il y a deux mille cinq cents ans, une sorte d’immigré spirituel.
4. Les fétiches, si vous êtes Africain.
5. L’empereur Hadrien (tous les empereurs romains étaient des dieux), si vous êtes bisexuel.
Courage ! Fuyons !
Aucun pays n’a réussi à civiliser l’Afghanistan. Les Anglais du « grand jeu » s’y sont plusieurs fois cassé les dents au XIX ème siècle. Un de leurs corps expéditionnaire, fort de 20.000 hommes, y a disparu sans laisser de traces. Une énorme armée russe (deux fois celle des Alliés) a dû battre en retraite. Actuellement, les Américains (et nous avec eux) disent maîtriser la situation. Ils la maîtrisent comme le rat maîtrise la cage dans laquelle il s’est fait piéger.
Le créateur a placé l’Afghanistan au centre d’une Asie centrale tourmentée, comme une sorte d’abcès de fixation géant qui suppure en permanence, ce qui a pour heureux effet de décongestionner la région.
Laissons les Afghans à leurs burkas et massacres, comme les Papous à leur âge de pierre, les Corses à leurs bombinettes, le caleçon à

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