Et si on décidait de fermer la Porte aux grincheux !

Janine Gerson

Description

Ce recueil de textes ne se lit pas comme un roman.

Il se déguste, se distille, se savoure, jour après jour.

Si j’avais une ordonnance à rédiger, je vous conseillerais de lire une phrase ou un texte chaque matin.

Médication indispensable pour vous donner de l’énergie.

Si vous ne constatez pas d’amélioration immédiatement, vous pouvez doubler la dose indiquée ci-dessus car il n’y a aucun effet secondaire indésirable. Si vous mettez ce guide dans votre poche, vous pourrez vous y plonger pendant un trajet en métro, en bus ou dans le train.

Des citations, des poèmes, des textes qui font du bien.

A lire, à partager, à offrir. A consommer sans modération

Un petit livre qui mériterait d’être remboursé par la sécurité sociale !

Sujets

• Humour

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 12 février 2020
• Nombre de lectures: 19
• EAN13: 9782414441518
• Langue: Français

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
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Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-44150-1

© Edilivre, 2020
Ceux qui pensent que c’est impossible
sont priés de ne pas déranger
ceux qui essaient
Préface
Au fil des années, j’ai glané des jolies phrases, des pensées qui me faisaient du bien, des poèmes qui m’allaient droit au cœur, des citations de gens que j’aimais, des aphorismes pleins de sagesse, des idées qui m’aidaient dans ma vie quotidienne.
Aujourd’hui, je vous les propose, en vrac, afin de les partager avec vous.
Il n’y a pas de recette pour être heureux, il y en a dix, il y en a cent, il y en a mille, il y en a pour chacun d’entre nous, parce que nous sommes tous différents.
Alors, servez-vous, recopiez-les, faites en profiter tous ceux que vous aimez et qui vous aiment.
Je sais bien que certains feront la moue en disant que c’est un peu simpliste, et que c’est trop facile. N’écoutez pas les ronchons, fermez votre porte aux cyniques et aux grincheux. Ne laissez pas entrer les pessimistes et les rabat-joie. Fuyez les relations toxiques. La vie est trop courte pour se laisser envahir par la morosité de ceux qui ne savent que critiquer, vous couper les ailes, et briser votre enthousiasme.
Certes, nous ne vivons pas dans un monde de bisounours.
Certes, les hommes peuvent être cruels.
Certes, il y a des guerres de par le monde.
Mais il y a aussi la lumière, le soleil, la pluie, l’amour, l’amitié, l’affection, le rire, le regard d’un enfant, le ciel bleu, la campagne, les petits et les grands bonheurs…
Alors, décidons de voir le verre à moitié plein, et buvons « A la vie ! »

Janine Gerson
Le 2 Mai 2019
Mode d’emploi
Aujourd’hui, l’optimisme serait presque un délit.
Vous les connaissez tous, ces prétendus experts qui encombrent les plateaux de télévision. Ils annoncent avec des airs de Cassandre contrits les pires catastrophes qui vont nous tomber dessus. Nous apportent-ils des solutions ? Nous aident-ils à trouver une parade ? Non, évidemment, leur fonds de commerce s’effondrerait et ils disparaîtraient des médias.
Si vous affichez une mine triste et tragique, tout le monde vous écoute. Vous êtes pris au sérieux. Peu importe ce que vous dites après tout, vos mots seront teintés de professionnalisme.
Alors que si vous essayez d’apporter un autre point de vue, une autre vision, si vous tentez d’analyser objectivement une situation, avec un peu de recul, vous serez taxé d’amateurisme, voire d’incompétence
Comment expliquer ce phénomène ? Pourquoi ne retenons-nous que les mauvaises nouvelles ? Les journalistes prétendent qu’un train qui arrive à l’heure n’intéresse personne alors qu’un accident ferroviaire, avec de nombreuses victimes, fera la une des journaux et que tout le monde s’agglutinera pour en savoir plus, avec un plaisir pervers et masochiste.
Et pourtant !
Le succès des livres sur le développement personnel qui fleurissent ça et là répondent sûrement à un besoin. Le besoin de se rassurer. Le besoin de sentir qu’on peut influencer son destin, se prendre en main, afin d’agir sur sa vie. Il ne s’agit pas de se réfugier dans un optimisme béat de façade, de jouer les « ravis de la crèche », mais d’adopter une attitude dynamique et constructive.
Certains estiment que c’est la nouvelle religion de notre temps et que de nombreux coachs, à la limite du charlatanisme, en font leur miel pour proposer des formations express, garantissant le bonheur en quelques séances. Comme toutes les modes, cela passera !
Plus modestement, je vous propose simplement de partager avec vous des mots qui vous apporteront une énergie positive. Sur la page de la « Citation du jour » vous y avez votre espace, pour y écrire vos commentaires, vos réflexions. Suivent des poèmes dont certains vous évoqueront des souvenirs. Et enfin, des fables, des contes, des récits qui j’espère vous raviront. Je les ai choisis pour vous en y ajoutant quelques commentaires personnels.
Entrez dans ce livre comme dans une confiserie. Vous connaissez tous ce genre de boutiques qui enchantent les enfants. Au mur, s’offrent à vous des bocaux avec des bonbons de couleurs vives, tous plus sucrés les uns que les autres. Vous en choisissez un, vous le mettez en bouche et vous le goûtez, le dégustez. Vous le faites durer au maximum pour profiter de ce petit plaisir. Une citation qui vous fait du bien, c’est la même chose. Vous la lisez, vous la relisez, vous vous en imprégnez, vous y pensez dans la journée, vous la commenterez peut-être avec quelqu’un au hasard d’une rencontre.
Entrez dans ce livre comme dans une chocolaterie. En poussant la porte, vous êtes submergé par l’odeur enivrante du cacao. Les boîtes sont là, les différents parfums vous attendent : noir, au lait, aux amandes, à la menthe, à l’orange, que sais-je. Vous achetez une boîte que vous apporterez chez les amis où vous êtes invité et vous partagerez un petit bonheur. De plus, c’est bien connu, cette friandise est bonne pour la santé, pour le moral, pour lutter contre les rides, pour la mémoire, le cœur, la concentration. Alors ne nous en privons pas, les citations euphorisantes vous feront le même effet.
Entrez dans ce livre comme dans une caverne aux trésors. Vous les voyez, tous ces coffres ouverts, emplis de bijoux, de colliers, de montres, d’objets rares et mystérieux qui vous enchantent. Là encore, vous ne savez lequel choisir et vous vous contenterez peut-être du plaisir des yeux ou d’une babiole qui vous a attiré l’œil. Les poèmes sont des trésors, et à l’inverse des bijoux, ils ne coûtent rien mais peuvent tellement nous apporter.
Entrez dans ce livre comme dans une bibliothèque. Vous y serez en bonne compagnie. Vous y croiserez Boudha, Confucius, Socrate, Péguy, Einstein, Martin Luther King, Alain, Verlaine, Paul Fort, et bien des anonymes. Certains de ces textes sont connus, d’autres le sont moins et vous aurez la joie de les découvrir. Qu’ils soient remerciés pour leurs pensées ; elles ont traversé les siècles pour nous aider à réfléchir et à mieux vivre.
Les Règles de la Maison
En préambule, je voudrais vous faire profiter d’un document que j’ai affiché dans l’entrée de ma maison. Je le relis souvent, peut-être chaque matin, pour m’en nourrir. J’ai remarqué que lorsque mes invités le découvrent, ils le prennent en photo pour l’emporter. Essayez. Ce sera le début d’une chaîne.
Les règles de la maison
Etre heureux chaque jour
Ne pas se plaindre
S’aimer les uns les autres
Garder la tête haute
Rire beaucoup
Etre respectueux
Rester motivé
Dire s’il vous plait et merci
Faire ce que l’on aime
Tenir ses promesses
Se serrer les coudes
Et de temps en temps transgresser les règles
(Vous avouerais-je que ma règle préférée est la dernière ?)
La citation du jour
Le plaisir se ramasse,
La joie se cueille,
Et le bonheur se cultive
Boudha
Il m’a semblé évident d’ouvrir un tel recueil par une citation de Boudha, même si certains trouveront qu’il est maintenant galvaudé. Il n’empêche qu’on y puise des trésors de sagesse, de bonheur, d’espoir, de sérénité…
Les journaux sont remplis d’études et de sondages dans lesquels on lit que les Français font partie des citoyens les moins joyeux, les plus anxieux, et les plus dépressifs des pays développés alors qu’on ne cesse de vanter la douceur de vivre dans l’Hexagone. Nos compatriotes seraient-ils inaptes au bonheur ? La réalité est plus nuancée : les Français ont envie d’être heureux – comme tout le monde – mais n’y arrivent pas toujours.
Recette de Goethe pour une bonne année
Prendre 12 mois complets
Les nettoyer de tout ressentiment, haine et jalousie pour les rendre aussi frais et propres que possible.
Ensuite couper chaque mois en tranches de 30 ou 31 morceaux
Puis tout doucement incorporer dans chaque journée :
Un zeste de courage
Une pincée de confiance
Une cuiller de patience
Une louche de travail
Mélanger le tout avec une généreuse portion d’espoir, de fidélité, de générosité et de douceur.
Assaisonner avec un soupçon de rêve, une bolée de rire et une belle tasse de bonne humeur.
Versez la recette dans un grand bol d’amour et pour terminer
Décorer avec un sourire et servir avec tendresse.
Cette recette est infaillible et si vous l’appliquez à la lettre, je suis sûre que votre année sera savoureuse, lumineuse, amoureuse, harmonieuse, fructueuse, généreuse, chanceuse, précieuse, langoureuse ou vigoureuse, affectueuse, somptueuse, rêveuse ou impétueuse… En tout cas, elle sera heureuse, c’est Goethe qui le dit !
La fable des casseurs de pierres
En se rendant à Chartres, Charles Péguy aperçoit sur le bord de la route un homme qui casse des cailloux à grands coups de maillet. Les gestes de l’homme sont empreints de rage, sa mine est sombre. Intrigué, Péguy s’arrête et demande :
« Que faites-vous, Monsieur ? »
« Vous voyez bien , lui répond l’homme, je casse les pierres » . Malheureux, le pauvre homme ajoute d’un ton amer : «  J’ai mal au dos, j’ai soif, j’ai faim, mais je n’ai trouvé que ce travail pénible et stupide ».
Un peu plus loin sur le chemin, notre voyageur aperçoit un autre homme qui casse lui aussi des cailloux. Mais son attitude semble un peu différente. Son visage est plus serein, et ses gestes plus harmonieux.
« Que faites-vous Monsieur  ? » questionne une nouvelle fois Péguy.
« Je suis casseur de pierres . C’est un travail dur vous savez mais il me ...