Les Jeux Olympiques : De leur naissance à 2012  - La natation française à travers les JO
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Description

Comment est apparue l’une des plus importantes et des plus grandes compétitions sportives. Retraçons l’Histoire des Jeux Olympiques de l’Antiquité aux Jeux de Londres 2012. Quels sont les sportifs mondialement connus récompensés durant ces JO ? Les Faits marquants des différents jeux d’hiver et d’été. La Natation française à travers les Jeux d’été quels en sont les médaillés olympiques ? A travers cet ouvrage découvrez la construction de l’histoire des JO, cette compétition qui est devenue la plus importante et la plus regardée de par le monde.

Informations

Publié par
Date de parution 31 mai 2013
Nombre de lectures 4
EAN13 9782312010915
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Les Jeux Olympiques : De leur naissance à 2012

Roger Maju
Les Jeux Olympiques : De leur naissance à 2012
La natation française à travers les JO









LES ÉDITIONS DU NET 22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2013 ISBN : 978-2-312-01091-5
Les Jeux Olympiques Leurs Histoires
L A NAISSANCE DES JEUX À O LYMPIE
L’apparition de jeux athlétiques en tant qu’Institution à Olympie au VIII e s. av. J.C., constitue la renaissance de plusieurs coutumes Mycéniennes dans le nouveau cadre religieux, historique, idéologique et politique de la nouvelle ère qui succéda à la chute du monde mycénien.

La fondation des Jeux Olympiques est vue comme une simple renaissance à la suite d’une longue interruption.
Le point de départ s’inscrit dans le culte local du héros Pélops qui était considéré comme le fondateur mythique des jeux lesquels rappellent les éléments du culte de héros mycénien ainsi que les épreuves funéraires organisées par Achille, comme le rapporte Homère en l’honneur de son ami Patrocle.
La tradition la plus ancienne et la plus solide sur la fondation des Jeux Olympiques se réfère à l’œuvre poétique du VIIe et VIe s. faussement attribuée à Hésiode, Les Listes des femmes , et tient le prince phrygien Pélops comme le fondateur des jeux.
Après avoir battu le roi de Pise Oenomaos dans une course de char, Pélops prit sa fille Hippodamie pour femme et devint le roi d’une grande région, le Péloponnèse, auquel il a donné son nom.

Une autre tradition qui apparaît d’abord chez Pindare dans la première moitié du Vème siècle av. J.C. attribue la fondation des jeux au grand héros thébain Héraclès, après le succès de sa campagne contre le roi d’Elide Augée, lequel avait refusé de verser une rémunération pour le nettoyage de ses étables.
La première version, celle de Pélops, se réfère aux Pisates, les habitants mycéniens les plus anciens de la région, la seconde, celle d’Héraclès, aux nouvelles peuplades doriennes qui ont conquis l’Elide et ont établi à Olympie leur propre dieu, Zeus, qui devint le grand dieu du sanctuaire et des jeux.
L A PRÉHISTOIRE DE L ’ ATHLÉTISME
L’athlétisme n’est pas une invention grecque. Ses origines résident dans le besoin inné d’émulation et distinction qui existe chez tous les hommes et ses racines remontent au plus profond de la préhistoire et sont en rapport avec les activités de l’homme pour assurer sa survie, sa nourriture et éviter les dangers. Pour ces hommes, l’exercice est la vie elle-même et leur existence.
On observe au début du 3 e millénaire av. J.C., une activité athlétique organisée dans les grandes civilisations urbaines de Mésopotamie et d’Égypte. Au début du 2 e millénaire apparaissent les premières figurations d’activités sportives sur des œuvres d’art minoennes, preuve que les Crétois les ont adoptées probablement des Égyptiens, mais les ont développées en sports réguliers inscrits dans le cadre de manifestations officielles religieuses de la société minoenne.

La kyvistissis , soit des exercices acrobatiques avec des sauts sur des lances plantées dans le sol et les tavrokathapsia , des pirouettes sur des taureaux en pleine course, étaient les épreuves les plus populaires, de même que le pugilat et la lutte.
Mais l’esprit de compétition authentique dont émanent les principes et idéaux des Jeux Olympiques apparaît pour la première fois chez les Achéens Mycéniens, la première grande civilisation qui succéda à la civilisation minoenne.
Ils adoptent aussi les sauts acrobatiques, mais s’intéressent tout particulièrement à l’athlétisme, soit la lutte et le pugilat.
Ils introduisent deux nouvelles épreuves, celle de la course à pied et la course de char.
Les concours en Grèce mycénienne, tout comme en Crète, doivent se dérouler dans le cadre de manifestations religieuses.

Souvent, on les rencontre aussi lors de cérémonies funéraires pour rendre hommage à des morts, rois et héros.

H ÉRACLÈS
Deux traditions différentes relient les Jeux Olympiques avec Héraclès. La première version se réfère à Pindare (1 e mois du Ve s. av. J.C.) et tient le héros thébain pour fondateur des Jeux, qu’il organisa pour la première fois après le succès de sa campagne contre le roi d’Elide Augée.

Le but de la campagne était de punir Augée qui avait refusé de le rétribuer, comme convenu, pour le nettoyage de ses étables. On attribue à Héraclès la fixation des limites du bosquet sacré (de l’Allée sacrée) l’introduction de l’olivier sauvage et la fondation des courses à pied et en char.

La seconde tradition se réfère à Pausanias (II e s. après J.C.) et attribue la fondation des Jeux Olympiques à Héraclès Ideos (originaire du Mont Ida de Crète).

Ce dernier, avec ses frères, les Daktyloi, a mesuré de la plante du pied la longueur du stade, organise les premières courses à pied, introduit la couronne d’olivier comme récompense et fixe la période de quatre ans (comme ses quatre frères) pour la durée de chaque Olympiade.


Z EUS ET SON CULTE
Zeus était la divinité prééminente du sanctuaire d’Olympie et son culte y comptait parmi les plus anciens de Grèce. Selon l’une des traditions mythologiques, Oxylos, le chef des Etoles issus du nord-ouest de la Grèce et qui se sont établis dans la région au XI e s. av. J.C., dédia le sanctuaire à Zeus et célébra pour la première fois des concours.



Selon une autre tradition, ce sont les Héraclides, descendants du héros Héraclès, qui instaurèrent le culte de Zeus dans la région.

Le lien entre Olympie et Zeus apparaît également à la lumière d’une tradition ultérieure. Selon laquelle Zeus vainquit à cet endroit-là son père Cronos, lors d’un combat pour la domination du monde.

Nous sommes renseignés sur le caractère et la nature du culte primitif de Zeus à Olympie par les quelque 6000 ex-votos que les visiteurs du sanctuaire avaient déposés auprès du grand autel de Zeus (X e -fin VIII e av. J.C.). Le caractère guerrier du culte du dieu est attesté par les idoles de bronze et terre-cuite de guerriers (représentations du dieu lui-même ou des pèlerins) et aussi par les auriges et par les chars.

De nombreuses idoles d’animaux, des taureaux et chevaux surtout, doivent être interprétées comme des offrandes d’une société d’agriculture et élevage.

Des chaudrons à trois pieds, vaisselle de grande valeur, étaient sans doute dressés dans les espaces de plein air du sanctuaire.
À partir de 700 av. J.C. des armes, butin de guerre et puis des édifices entiers (trésors) constituent les offrandes des Cités-États, traduisant un caractère militaire et politique et témoignant de l’étendue du rayonnement du sanctuaire.


La dimension guerrière du culte de Zeus ressort également de par la présence d’un oracle, chargé surtout d’affaires guerrières, comme le rapportent les auteurs anciens.

Dans le même cadre, des représentants de Niké (Victoire) sur des monnaies d’Olympie, des Niké de céramique en guise d’acrotères, mais aussi des statues trouvées sur le site répondent à un symbolisme plus guerrier que sportif.


La fameuse statue chryséléphantine de Zeus, où le dieu est représenté sur un trône, un sceptre d’une main et une Niké de l’autre, mettait bien en évidence la position du dieu en tant que maître du monde, gardien de l’ordre et des lois, juge de toutes sortes de combats sur terre. C’est en son honneur que l’on célébrait les Jeux Olympiques et les lauréats lui dédiaient des statues pour le remercier.
L’ ORGANISATION DES JEUX AVANT JC
Les Jeux Olympiques furent célébrés sans interruption de 776 av. J.C. à 393 ap. J.C. (1169 années). Ils avaient lieu tous les quatre ans lors de la 2 e pleine lune après le solstice d’été, période qui coïncidait avec le 8 e mois lunaire des Eléens (l’ Apollonios ou Parthénios ), soit au mois d’août actuel.

La durée des jeux dépendait du nombre d’épreuves. À partir de la 1 ère jusqu’à la 24 e Olympiade (776-684 av. J.C.), où ne se

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