Lama, panda et chocolat , livre ebook

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Le besoin de prendre l’air, de voir autre chose, de trouver un sens à la vie. Pas facile d’être heureux. Peut-être que voyager permet de trouver des réponses ?

Deux expériences, du volontariat ainsi qu’un long périple, seule et sac au dos.

Adeline, la vingtaine, s’offre une année sabbatique, et plus tard une deuxième, pour sillonner le monde et découvrir ce qu’il a à offrir. Elle ne sera pas déçue. Voyager, c’est passionnant.

Une aventure racontée de manière authentique et en temps réel, avec des réflexions et des questionnements. Une aventure qui vaut simplement la peine d’être partagée.

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Date de parution

16 octobre 2019

Nombre de lectures

0

EAN13

9782414378234

Langue

Français

Couverture
Copyright
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
 
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
ISBN numérique : 978-2-414-37834-0
 
© Edilivre, 2019
 
 
Lama, panda et chocolat
Remarques de l’auteure
L’écriture est un moyen de transmettre nos idées, nos expériences. Notre propre vie peut être transformée par un livre. Tout type de livre, que ce soit une fiction, un roman d’amour ou un livre sur le développement personnel, permet de s’évader et parfois de se remettre en question. De plus, les écrits ne s’envolent pas. Les livres peuvent être lus et relus, les idées réinterprétées. Un livre est matériel, on se l’approprie.
J’ai toujours aimé écrire, mais surtout pour moi. Ayant constamment la tête pleine de pensées et de ressassements, écrire me permet de me calmer et de souffler. J’arrive à voir plus clair dans mes idées, à prendre du recul. Et puis c’est précieux de matérialiser ses propres réflexions, afin de conserver celles qui paraissent intéressantes, et d’en voir l’évolution.
Le fait d’écrire pendant mon voyage m’a été très bénéfique, car cela m’a permis de poser à plat mes émotions et mes réflexions, ainsi que de voir leur évolution. Les personnes m’ayant suivie sur les réseaux sociaux m’ont dit avoir beaucoup apprécié le récit de mes aventures. Cela leur permettait de s’évader un instant, de voyager avec moi. Elles partageaient mes remises en question et relativisaient, comme moi, sur le mode de vie occidental ainsi que les préoccupations quotidiennes. Je me suis dit qu’il serait intéressant de publier ces aventures, afin de partager cela avec davantage de monde, ainsi que des personnes que je ne connais pas. Je raconte mon voyage de manière très spontanée, et partage mes émotions et mes réflexions de manière authentique.
Le titre « Lama, panda et chocolat » concerne les thèmes que j’aborde. Le lama pour le Pérou, le panda pour l’Asie, et le chocolat représentant le bonheur, sujet que j’aborde fréquemment lors de mes réflexions. De plus, ce titre correspond à l’âme d’enfant que je garde au fond de moi.
Je pense que chacun peut se retrouver dans ce récit. De même, comme je l’ai évoqué, cette lecture peut permettre de prendre du recul et de relativiser. Peut-être même qu’elle peut ouvrir la porte au bonheur, car j’en donne quelques ingrédients.
Adeline Jurasz.
 
 
2015
Ça fait longtemps que j’avais envie de partir. J’ai 21 ans, fini mon Bachelor, économisé assez d’argent. Je me lance. J’ai envie de me sentir utile, d’aider des personnes qui en auraient besoin. J’ai trouvé un projet de volontariat au Pérou, dans un orphelinat. C’est décidé, je m’engage dans cette aventure. J’envoie tous les documents demandés.
Au travers du week-end de formation de l’association qui organise de tels projets, je réalise différentes choses, notamment qu’il est important de se rendre compte qu’on participe à ces projets pour soi-même. On doit oublier ce cliché « ils sont pauvres et malheureux, on est des sauveurs et on va aller les aider, on est trop altruiste » ! Comme ils nous l’ont dit : « Ces gens n’ont pas besoin de nous ». Cette aventure c’est un partage, un échange, des relations qui nous enrichissent. Ça a tempéré l’idée que je pouvais sauver le monde. C’est très important de partir avec cette humilité, avec l’envie de découvrir, s’adapter et apprendre. Surtout ne pas imposer.
2016
Un an après mon premier voyage, j’ai envie de repartir. J’ai accompli ma première année de Master. Mais je me sens perdue. C’est une période de grande remise en question et je n’arrive plus à me confronter au vide qui m’habite. J’ai besoin de quitter la Suisse à nouveau. Je pars sac au dos en Asie. Je vais également me lancer dans un projet de volontariat, concernant la condition des femmes cette fois. J’ai envie de profiter de ce voyage pour répondre à la question « Comment être heureux ? », parce que dans mon état actuel, j’en suis loin. Je pars pour trouver du sens à ma vie. Ça va être intéressant… C’est parti !
Début de mon aventure au Pérou, 9 janvier 2015
Voilà mes impressions sur les premiers jours que je passe à Lima. Je suis ici depuis hier matin, et toujours un peu déphasée, d’abord à cause du décalage horaire dont je me remets gentiment, et parce qu’ici c’est l’été, j’ai de la peine à me dire qu’on est début janvier. Et puis c’est très différent ici, un autre monde. Tout est nouveau, tout est à découvrir. Il faut que je trouve mes repères gentiment.
Avec Nathan (un autre volontaire du projet, qui est belge), on est actuellement à Lima dans le quartier de Miraflores, dans une auberge de jeunesse. C’est chaleureux. En Suisse j’ai pu entrer en contact avec des Péruviens pour nous faire visiter Lima (ou en tous cas un petit bout, c’est tellement grand !), c’est pratique d’être avec des personnes qui connaissent l’endroit. Je n’ai pas encore de problème gastrique (il paraît que d’office on tombera malade, c’est plutôt une nouvelle réjouissante… mais restons optimiste, je ne vais pas manger des aliments à l’aspect douteux et ça devrait aller). Hier soir ce qu’on a mangé était délicieux, c’était de la cuisine asiatique mélangée à la cuisine péruvienne, c’est inattendu mais pourquoi pas. Globalisation oblige. Demain matin le taxi de la « Casa » (l’orphelinat où on va travailler) vient nous chercher, il est prévu qu’on visite d’abord, puis qu’on participe à une réunion de tous les tuteurs et volontaires.
Beaucoup de choses sont différentes ici. D’abord, les gens roulent vraiment comme des fous, c’est impressionnant (c’est la première fois que je voyage loin…). Ils roulent vite, se coupent les priorités tout le temps, circulent tout près les uns des autres, klaxonnent sans arrêt, ne respectent rien. Bref, quand on a peur dans le taxi, il faut simplement fermer les yeux et espérer. En tant que piéton, il est préférable de prendre l’habitude qu’on n’est pas prioritaire, même si on est engagé sur un passage piéton… la voiture fonce, alors si on avance, elle nous prend avec. Et mourir comme ça, c’est un peu nul. Les bus c’est pareil, quand on parle des conducteurs de bus qui sont un peu brusques en Suisse, il suffit de prendre le bus une fois ici pour ne plus s’en plaindre.
Lima est très grand, donc les trajets entre les visites prennent beaucoup de temps. Il y a tellement de voitures, de bus, de taxi (en fait il y a tellement de monde !), que les bouchons succèdent aux bouchons. Mais bon on ne va pas s’en plaindre, pour l’instant on a le temps. Et on prend beaucoup le taxi, c’est pratique et ça ne coûte quasiment rien. En fait ici tout est très bon marché, environ trois fois moins cher qu’en Suisse.
À Lima, on a déjà testé le fameux cocktail péruvien Pisco Sour, c’est délicieux mais à déguster avec modération (surtout pour moi qui tiens l’alcool de la même manière qu’une limace sait voler). Et il y a des lamas (j’aime les lamas !), mais pour le moment seulement en figurines dans les magasins. On trouve aussi plein de ponchos en laine d’alpaga, et bien sûr des bonnets péruviens. Un petit shopping s’imposera, histoire de matérialiser quelques souvenirs. Ici les gens sont plutôt petits, alors avec Nathan on se sent vraiment grands avec notre mètre 75. Et niveau nationalités, c’est pas mal varié, c’est chouette. Il y a notamment beaucoup d’Asiatiques (ils sont partout).
J’ai eu de la chance dans l’avion durant le trajet jusqu’au Pérou, j’étais à côté du hublot. En passant au-dessus des Andes, j’étais émerveillée par le paysage (paradoxalement, je pleurais comme une baleine (oui une baleine !) parce que je venais de regarder le film « nos étoiles contraires », que j’étais malade avec le nez qui coulait sans arrêt, et que j’avais des angoisses plutôt légitimes sur le déroulement abstrait de ce voyage…) !
J’ai entendu parler de la tragédie en France, et vu toutes les images « Je suis Charlie »… C’est atroce et ça fait toujours peur ce terrorisme qui n’a aucun sens. Et de se dire que ça peut arriver n’importe où… Bref ça me désole beaucoup.
Début de mon aventure en Asie, 4 octobre 2016
Premier message. Je pars dans quelques heures pour l’Asie. En ce moment je suis toujours en Belgique chez ma famille, c’était vraiment un grand moment (le mariage de mon cousin était magnifique !) et ça me fait toujours plaisir de revoir ma famille Belge, je les adore.
Pour tout vous dire, je ne sais pas vraiment dans quoi je m’embarque. Je n’ai jamais fait un voyage pareil avec autant peu d’organisation. Au Pérou tout s’est bien déroulé (enfin plus ou moins, avec plusieurs surprises quand-même), mais je m’étais organisé des mois à l’avance et je n’étais jamais seule sur place. Là c’est différent et ça me paraît très abstrait. Ces derniers jours j’étais angoissée (surtout parce que j’ai dû changer tous mes plans au dernier moment), en même temps je me réjouis d’arriver.
Et donc concrètement je vais où et je fais quoi ? Jusqu’à deux jours auparavant je n’avais que mon premier billet d’avion, celui Bruxelles-Bali. Hier j’en ai acheté deux autres, de Kuala-Lumpur (c’est une escale obligée en Asie du Sud-Est) à Katmandou le 14 novembre, et de Séoul à Toronto fin mars.
Récapitulatif : Je pars à Bali pour environ deux semaines en tant que simple touriste (je voulais travailler dans une ferme sur place mais ça n’a pas fonctionné alors que j’avais déjà mon billet d’avion. En même temps, des vacances à Bali, il y a pire…), il paraît que c’est magnifique. Je viens tout juste de recevoir la réponse d’une personne à qui j’ai écrit il y a trois semaines sur Couchsurfing (il ne faut jamais perdre espoir), qui veut bien m’accueillir pendant ces deux semaines à Bali. Je serai seulement les premiers jours dans une auberge de jeunesse. Comme je vous l’ai dit je n’ai jamais voyagé seule, c’est

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