Les Seniors de l’Anneau – Un tour du monde en 280 jours , livre ebook

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Pendant neuf mois, de la Birmanie au Costa Rica, ils font escale dans de multiples îles, de Bali à l’île de Pâques en passant par les Marquises. Ils découvrent une dizaine de volcans en Asie, dans le Pacifique et en Amérique latine. Ils sont séduits par les us et coutumes des pays traversés.



Appréciant les contrastes, ils prennent aussi bien l'avion de ligne que le petit coucou, le bateau de croisière que de petites embarcations. Ils se déplacent à moto-taxi, à pied ou en auto-stop. Les restaurants traditionnels, les étals éphémères, les hôtels luxueux ou les habitations sommaires leur donnent tout autant de plaisir.



À chaque fois, ils sont accueillis par des sourires bienveillants. Ils sont heureux de constater que la structure familiale est encore bien vivace un peu partout. Ils apprécient les nouveaux modes de voyage, d’hébergement, de contact.



Enfin, ils notent les bienfaits, mais déplorent aussi les méfaits, sans doute irrémédiables, de la mondialisation, notamment du tourisme de masse.



Ils vous invitent à vous évader en partageant leurs émotions. Avec eux, vos cinq sens seront en éveil et vous apprécierez couleurs, douceurs, senteurs, saveurs pour chaque pays visité.

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Publié par

Date de parution

01 décembre 2020

Nombre de lectures

7

EAN13

9782414453214

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue du président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-45320-7

© Edilivre, 2021
LA RETRAITE non merci !
Enfin libres !
Quand Sylvaine se retrouve début 2017 enfin retraitée après deux années difficiles à supporter sa cheffe, la paperasse et les procédures (dur, dur !) de plus en plus stupides, elle ne met pas longtemps à se décider à accepter de partir autour du monde avec Patrick. Pour elle, c’est le premier, pour lui, le quatrième.
Patrick, quant à lui, en est déjà à sa première décennie de retraite.
Notre démarche
En fait, le projet murit depuis une bonne année, il s’agit donc de décider la durée et l’itinéraire en commun.
Pour la durée, nous sommes partisans d’un minimum de 8 mois, soit plus que les trois premiers tours du monde de Patrick. C’est plus que le tour du monde en 79 jours de Philéas Fogg mais moins que les 18 ans de l’aventurier contemporain français André Brugiroux.
Les critères de choix de nos destinations dépendent de lieux incontournables à visiter, notamment inscrits au Patrimoine de l’Humanité de l’UNESCO, de festivals, d’amis ou de personnes à rencontrer, d’hébergements originaux, de spécialités culinaires, de traditions d’accueil, de problèmes de sécurité et des formalités d’immigration. Nous nous mettons d’accord sur une vingtaine de destinations, dont seulement quatre nouvelles pour Patrick : Myanmar, Cambodge, Vietnam, Bornéo, Brunei, Java, Bali, Australie, Papouasie Nouvelle Guinée, Îles Salomon, Vanuatu, Nouvelle Calédonie, Nouvelle Zélande, Polynésie française (dont une croisière aux Marquises), Île de Pâques, Chili, Colombie, Panama, Costa Rica.
Nos sources d’information sont nombreuses : magazines ou articles de voyage et de découverte, notamment venant de notre association A.B.M. (Aventure du Bout du Monde), théâtre de notre rencontre il y a plus de 20 ans, blogs/avis, bouche à oreille des voyageurs puis de locaux rencontrés en route, sites gouvernementaux, cartes topographiques téléchargées.
Pour notre sécurité en voyage, nous veillerons à interroger les indigènes (hôtels, restaurants, transports, taxis), nous informer auprès des media (journaux, TV) et surtout, resterons modestes dans nos tenues et nos bagages.
Dans le domaine de la santé, les sexagénaires que nous sommes ne peuvent faire semblant de croire qu’ils ont encore trente ans. Le bilan médical, fait bien avant le départ, ne repère aucun problème, si ce n’est quelques vaccinations à mettre à jour. Nous nous entraînons un peu à la marche car ce sera un de nos moteurs. Nos principaux risques ne seront pas les terroristes de tout poil mais les divers moustiques aux noms exotiques (anophèle, Zika, Chikungunya, dengue), la grippe aviaire, la rage et les tiques. Finalement, nous n’emportons qu’une pharmacie légère, la plupart des destinations étant bien dotées en officines et hôpitaux.
Nous réglons les dernières formalités (assurance santé/ rapatriement, contacts bancaires, fisc). L’essentiel n’est pas d’acheter des billets d’avion ou de réserver des hôtels mais de préparer nos absences en faisant de sorte que nous ne soyons pas considérés comme des fraudeurs du fisc ou des mauvais payeurs de diverses factures. C’est la partie la plus fastidieuse, vu la complexité des procédures administratives à la française…
Enfin, à cette époque de communication permanente, nous créons un fichier de contacts afin de pouvoir donner, par mail, quelques nouvelles en cours de route. Nous avisons les journalistes locaux, proposons, sans succès, à une école du village de Sylvaine de suivre le voyage. Nous fêtons notre départ en réunissant chez nous, nos proches et plusieurs voisins. Pour nos amis plus éloignés, nous faisons plusieurs tournées.
Nous nous répartissons les rôles à assurer avant et pendant le périple (gestion du budget, suivi de l’itinéraire et des visas, réservation des hébergements, achat des billets d’avion, journal du voyage, relations publiques, bibliographie, communication, sécurité, santé, assurances).
Pour donner un sens à ce voyage, nous choisissons de suivre des fils conducteurs qui seront, pour Patrick, lui l’ingénieur : la conscience environnementale, les relations interreligieuses et l’impact de la colonisation et, pour Sylvaine, l’éternelle optimiste : l’idée du bonheur.
Coup de théâtre !
Dix jours avant le départ, coup de théâtre : au retour de Turquie, le passeport de Sylvaine passe dans la machine à laver. « Irrécupérable ! » est le diagnostic des autorités. Il faut en refaire un mais les délais sont très justes. Heureusement que la demande de passeport est faible en septembre, les fonctionnaires, pris de pitié pour Sylvaine si piteuse, mettent alors les bouchées doubles et le passeport est délivré à J-5. Le visa électronique birman doit être refait avec les données du nouveau passeport, le week-end n’arrangeant pas les choses. En fait, sous-traiter à une agence locale permet de préparer le dossier pendant le repos des fonctionnaires birmans et le visa électronique sera émis, avec une nouvelle facturation, à J-2.
Rassurée, Sylvaine peut partir en même temps que Patrick.
Ouf, le départ a lieu !
Nos deux résidences sont confiées à des amis fiables et nos bagages drastiquement étudiés.
Nous emportons donc :
• 2 gros sacs à dos pour 15 kg chacun,
• 2 petits sacs à dos, pour les visites,


• 2 petites mascottes (deux oursons en peluche accrochés en permanence sur nos petits sacs à dos et baptisés Gezi et Fatih, « victorieux » en turc),
• 1 grande carte où nous avons tracé l’itinéraire de notre tour de monde,
• le bâton de majorette de Sylvaine,
• ses boucles d’oreille « Marge Simpson » remarquées en permanence, dans tous les pays.
Pour l’occasion, Patrick se remet à la photo, après quinze ans de sevrage.
Nous partons en cette fin d’été 2017, le 20 septembre, 498 ans jour pour jour, après l’expédition du portugais Magellan, le premier homme à boucler un tour du monde avec un de ses marins philippins au départ des Philippines
Nous décollons avec Air France, en classe Economy Premium, grâce à nos miles. Destination Bangkok, quelques jours avant l’anniversaire de Sylvaine, l’objectif étant de revenir pour celui de Patrick fin mai.
En fait, nous nous octroierons en route un supplément de 3 semaines pour revenir au début de l’été 2018.
LA THAILANDE en deuil de son Roi Vénéré
Sylvaine a décidé de faire signer notre carte du tour du monde par tous "nos" pilotes. Elle commence donc avec notre premier et plus long vol, sur Air France, en remettant la carte à l’hôtesse qui la confiera aux pilotes. A l’arrivée, en attendant les bagages, le pilote d’Air France est ravi de voir pour qui il a signé cette carte au parcours impressionnant et accepte de poser sur nos premières photos.
Cela est de bon augure pour le reste. Cela deviendra un rituel.
L’annulation inopinée de notre vol de correspondance pour Mandalay au Myanmar, l’ancienne Birmanie, nous oblige à rester à Bangkok une journée et une nuit. La ville est toujours tentaculaire et moite. Un réseau d’autoroutes urbaines la sillonne mais ses encombrements sont redoutables surtout quand la pluie s’en mêle.
Le roi Bhumipol, vénéré par son peuple, est mort à près de 90 ans, après plus de 60 ans de règne. Il n’est toujours pas incinéré, près d’un an après sa mort. La reine Elizabeth II devient alors la plus ancienne souveraine régnante, le record de règne est en vue. Cela a laissé du temps au prince héritier pour abandonner une partie de sa vie nonchalante qu’il menait à Paris et accepter la couronne.


Des autels sont érigés dans de nombreux endroits. Le palais royal, dont les toits des pagodes semblent vouloir trans­per­cer le ciel, est pris d’assaut par des groupes divers, notamment des personnes âgées ou handicapées en fauteuil roulant. Chacun vient rendre un dernier hommage à la dépouille avant la crémation prévue à la date anniversaire du décès. Les répétitions sont faites sous la houlette des militaires occupant le pouvoir depuis quelques années sous la promesse de restituer ce pouvoir aux civils. Ils seront jugés plus sur la réussite des funérailles que sur le plan économique.
De son côté, le nouveau roi continue ses frasques et bouscule le protocole thaï. Il s’est marié avec une hôtesse de l’air et l’a nommée « Générale, chef de la Garde Royale ». Il la répudiera après quelques années.
Nous ne faisons pas les curieux ni la queue et préférons filer vers le fleuve où circulent, au milieu des grosses péniches, des navettes au prix du métro. Cela lui confère un petit air de Venise, la pollution et le bruit en prime, les gondoles et les palais en moins.
Certaines rues se transforment le soir en restaurants à ciel ouvert, offrant brochettes, beignets et chaussons fourrés délicieux mais souvent épicés, sans oublier le durian, fruit à l’odeur nauséabonde. Nos narines sont en éveil ! Nous y faisons le plein d’odeurs et de saveurs, une bonne introduction à l’Asie.
LE MYANMAR, ex-BIRMANIE : Bouddhas, sourires, lotus et bouches cousues
Notre “Road to Mandalay”


Depuis l’accession au partage du pouvoir de la célèbre Aung San Suu Kyi, les agences de voyage incitent à visiter le pays qui "vient de s’ouvrir au tourisme". Patrick l’a cependant visité vingt ans auparavant sans problème. Question de mode… C’est toujours le pays du calme et des sourires. Femmes et enfants se crèment le visage (surtout les joues) de tanaka afin de se protéger du soleil ou par pure coquetterie, en dessinant des motifs. Les paysages se sont mis au vert et les fleurs sont omniprésentes. C’est une féérie de couleurs que nous apprécions beaucoup.
Ce n’est pas "The road to Mandalay ", cher à Rudyard Kipling, mais tout simplement un avion

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