Sur la route de Jérusalem
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Sur la route de Jérusalem , livre ebook

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Description

« Parcourir la route de la première croisade, lancée dans la foulée du concile de Clermont, d’Europe occidentale à Jérusalem via Constantinople, voilà une belle occasion de mettre en perspective l’histoire antique ou médiévale, l’histoire contemporaine et la géopolitique moderne, et les observations du quotidien d’un honnête homme au volant de son auto. »



« Ma voiture a gagné en 2019, année durant laquelle je l’ai conduite Sur la route de Samarcande, le surnom de Bucéphale. C’est dire qu’elle ne pouvait pas ne pas m’accompagner pour ce nouveau périple millésimé 2022 à destination de Jérusalem, la ville trois fois sainte. »



« Au contraire de beaucoup d’historiens et de médiévistes, je peux maintenant affirmer sereinement avoir vécu dans ma chair les milliers de kilomètres qu’il y a à parcourir d’Occident vers la Terre sainte, mesurant ainsi l’exploit que cela représentait voici neuf-cents ans. »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 février 2023
Nombre de lectures 3
EAN13 9782342367096
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par les Éditions Publibook,
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
http://www.publibook.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-342-36709-6

© Éditions Publibook, 2023
Du même auteur
Rive droite, rive gauche (du Danube) , Publibook, 2017
D’une rive à l’autre de la Baltique , Publibook, 2017
Voyage au Caucase , Publibook, 2018
Sur les routes de l’empire de François-Joseph Publibook, 2019
Sur la route de Samarcande Publibook, 2020
Au pays du Jourdain Publibook, 2021
L’idée d’Urbain II de lancer une croisade, dont il espérait pieusement qu’elle se porterait au secours des Églises d’Orient et le rapprocherait de l’empereur de Byzance, donna un résultat complètement opposé à celui recherché par ce grand pape.
Les croisés n’amenèrent pas la paix, mais l’épée ; et cette épée partagea la chrétienté en deux.
Sir Steven Runciman (1903-2000), Le Schisme d’Orient. La papauté et les Églises d’Orient, XI ème -XII ème siècles (1955)
Illustration de couverture :
Theatrum historicum ad annum Christi quadringentesimum, Pars occidentalis & Pars orientalis (Occident et Orient en l’an 400, détail),
Guillaume Delisle (1705)
Godefroy de Bouillon (1058-1100) brandissant l’étendard de la croisade et criant Dieu le veut !
Statue de Louis-Eugène Simonis (1848), place Royale, Bruxelles.
À propos de l’auteur
Étienne Henry est expert-comptable et commissaire aux comptes. Né en 1965, diplômé d’HEC, associé au sein du cabinet PwC, il a présidé l’Ordre des experts-comptables d’Alsace entre 2012 et 2016. Malgré les apparences, sa vie ne se résume pas aux chiffres, aux amortissements et aux bilans comptables. Passionné de voyages et convaincu que l’Europe demeure un formidable terrain d’aventures pour qui sait sortir des sentiers battus, il sillonne chaque été en solitaire, et à un rythme soutenu, des régions méconnues du Vieux Continent. Il est même allé jusqu’en Asie centrale en 2019, à bord de sa fidèle automobile éprouvée par les années. En 2022, lors de la réouverture des frontières, il s’est rendu au Proche-Orient selon ce mode opératoire, pour tenir la promesse qu’il s’était faite durant un voyage plus conventionnel Au Pays du Jourdain à la veille de la crise sanitaire en 2020.
Étienne Henry est donc un actif circulant en même temps qu’un observateur averti des pays qu’il traverse.
Avertissement
« Les exploits d’un chevalier solitaire
dans un monde dangereux.
Le chevalier et sa monture.
Un héros des temps modernes. »
C’est reparti ! Ce n’est pas Michael Knight et KITT, sa célèbre Pontiac Firebird, mais Étienne et Bucéphale, sa fidèle monture bavaroise, qui se lancent, tels un chevalier et son fidèle destrier, sur le chemin de la première croisade. Maintenant, vous avez la musique de K 2000 dans la tête pour la journée, ne me remerciez pas !
On revient ici au voyage au long cours, revoici les 1664, les Pringles® et l’Alsacienne Carola.
Direction donc l’Orient mystérieux et ses charmes, moitié loukoum moitié ciguë, l’indolence et la cruauté, en somme le Coran alternatif et la Ville Sainte, berceau des trois religions du Livre. On va à la rencontre des chevaliers, de Godefroy de Bouillon, bien sûr, de Frédéric Barberousse, des Empereurs byzantins. Mais aussi aux sources de la foi, d’Abraham, du Christ et des prophètes.
Mais comme le virus était le héros invisible du précédent Au pays du Jourdain (disponible dans toutes les bonnes librairies en ligne, 18 euros chez Publibook, excellent ouvrage conclu par une postface d’un niveau quasiment équivalent), c’est ici la situation internationale qui pousse à un détour maritime par le truchement de la marine marchande turque sous pavillon panaméen. La Syrie est encore en guerre et Bucéphale moins bien blindé et armé que KITT.
Le parcours et les modes de voyage choisis nous évoquent aussi d’autres personnages, plus actuels. Ou tout simplement plus fictifs.
En passant à Vienne, Istanbul, Corfou, Étienne fait un quasi Grand Chelem sur les lieux fréquentés par les interprètes de James Bond dans leurs aventures filmiques. Seul le pauvre George Lazenby est négligé, mais est-ce que Berne méritait un détour ?
Il retrouve aussi Indiana Jones, héros de La dernière croisade , comme pour boucler la boucle.
Et surtout, c’est Tintin que vous retrouverez. L’Or noir pour le port de Haïfa qui était la destination du Speedol Star dans l’édition de 1948. Coke en stock pour les nuits en cargo d’un barbu et son dilemme.
Car Étienne varie les plaisirs, à la bavaroise il ajoute le roulier, le ferry, l’avion, laissant la béhème prendre le bateau toute seule. La voici donc autonome ! Il ne manque ainsi au périple que la trottinette, le sous-marin de poche, la mobylette et le chameau.
Enfin, vous retrouverez le voyage, le périple et l’aventure, que ce soit pour notre cher Étienne et sa monture, et le journaliste belge qui n’a jamais écrit une ligne, lui. La collection devrait porter un bandeau Les Aventures d’Étienne et Bucéphale .
Amis lecteurs, vous retrouverez le style Étienne. Ce mélange de petites histoires et de la grande, de description du quotidien (l’état de la route, la couleur des panneaux, la musique jouée au bar, le goût du vin ou de la viande, l’absence de porc ou d’alcool) et de récit historique. Point d’envolées à la Alain Decaux, mais une narration fluide et didactique, documentée et précise. Et complètement sur site.
Car « Le voyage, c’est la rencontre de l’Histoire et de la Géographie » comme l’avait dédicacé Étienne pour une de mes amies, historienne de formation.
Et rassurez-vous, les contrepèteries sont toujours là, je soupçonne même Étienne d’être passé exprès par les Pouilles.
Car les Pouilles, ça se discute ! Oups…
Vous prendrez, j’en suis sûr, autant de plaisir que moi à lire cette nouvelle aventure, ce feuilleton que j’ai eu le plaisir de recevoir en quasi direct, jour après jour, magnifique ponctuation de mon été 2022 où, alors que je profitais des embruns de Saint-Malo et emmenais, dans un geste romantique au sens propre, mon tome II en Pléiade des Mémoires d’Outre-tombe sur celle de son auteur, je suivais ainsi les péripéties orientales de notre voyageur dans cet Orient qui n’avait rien de Moyen et qui, par le temps que sait y prendre Étienne, n’avait rien d’Express.
Éric Berthomier
Avant-propos Courage et confiance sous le capot
À la lecture des derniers courriels d’étape d’Étienne Henry sur le chemin de la première croisade millénaire, mille idées viennent aisément à l’esprit. Connaissant l’auteur et son parcours, je retiens de son expérience deux chemins essentiels, la voie du courage et la pratique de la confiance.
Choix réducteur certes, ce ne sont pas nécessairement les premiers mots qu’inspire une œuvre littéraire. Car les feuillets que vous découvrez appartiennent bien au monde des lettres, dans ce genre si varié qu’est le récit de voyage. Fût-il porté par l’électronique et non par courrier à cheval.
Du courage, il en a fallu sans doute à Étienne Henry pour se lancer sur des routes pas toujours semées de pétales de rose. Seul. Solitude revendiquée, qui fait partie du projet initié en 2014 avec une première tournée le long du Danube. Seul, le voyageur ne l’est pas absolument puisqu’il a son increvable monture, en l’espèce une BMW trentenaire. Perfusée au sans-plomb et à l’huile moteur, la bagnole de fabrication allemande apparaît, en filigrane, comme un personnage central. Son compagnon lui voue une dévotion quasi amoureuse, touchante. Au volant, le pilote dialogue parfois avec sa berline, sans que cela n’inspire d’inquiétude sur sa santé mentale, mais le plus souvent, c’est avec lui-même. La grosse automobile, construite pour abattre efficacement des milliers de lieues, devient paradoxalement un léger véhicule introspectif. C’est que, dans la trace des croisés, les tourments de l’âme jouent un rôle singulier.
Parfois cahoteuses, souvent périlleuses, les routes de Jérusalem. Mais aussi étonnamment modernes, autoroutes surdimensionnées par des nations volontaires misant sur la croissance. Leur radicalité de béton dans ces paysages millénaires contraste avec l’immémoriale bureaucratie qui prospère aux frontières. Tenace, Étienne Henry n’est pas une tête brûlée. Son parcours d’août 2022 dans les pas de Godefroy de Bouillon est minutieusement réglé. Gîtes généralement confortables et étapes raisonnables, tenant compte de l’horloge foutraque des douaniers et garde-frontières. Qui enseigne la patience au voyageur pressé.
En dépit d’un sérieux de premier de la classe parfois démenti par un œil qui frise, il y a un fond de caractère farceur en Étienne Henry. Il pratique toujours, même en terre inconnue et avec un plaisir évident, l’art de décaler les sons. Marque de fabrique comme l’est la soigneuse préparation de ses itinéraires. Sur le plan logistique bien sûr, mais surtout d’un point de vue historique, au bénéfice du récit. Le voyageur ne se limite pas à suivre autant que possible la piste tracée par nos aïeux très-chrétiens, il navigue dans le temps.
Godefroy et la première croisade fournissent le fil rouge (parfois très rouge). Mais le témoignage, tel un sismographe en folie, relie d’innombrables points de l’Histoire, de l’Antiquité à la période contemporaine. Etienne Henry a bien mitonné son affaire en entortillant la longue mémoire des hommes et la trivialité de leur être d’aujourd’hui. Stations-services compris. Ces contractions de l’espace-temps émaillent le récit, soumettant le lecteur à de brutales émotions cinétiques. Il faut un peu s’accrocher, c’est un des charmes du récit. Mais aussi un gage de liberté, et donc de courage de l’auteur.
J’avais parlé de confiance. Ceci nous ramène à la personnalité du voyageur qui a fait sa carrière dans l’audit. On parle de
la certification des comptes, ce que j’appelle l’at

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