Tour de France à pied
272 pages
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Tour de France à pied , livre ebook

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Description

Claude et Marie ont entrepris un tour de France à pied en autonomie. Partis de Megève, ils parcourront 6150 kms, 15 régions et 42 départements.
La diversité des paysages, notre gastronomie et notre histoire ont enrichi leur parcours.
Huit mois et demi de bonheur, de galère, quelques moments de découragement de Claude mais c’est sans compter sur l’optimisme de Marie.
La générosité, la gentillesse, la spontanéité sont venus tout naturellement vers eux.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 juillet 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332680075
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright














Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-68005-1

© Edilivre, 2014
Un proverbe dit : « Dans une vie il faut avoir eu des enfants, planté un arbre et écrire un livre »
Nous avons fait les deux premiers, eu des enfants et petits enfants, planté des arbres, et avec cet écrit nous complétons le proverbe, nous dédions ce livre à nos enfants et petits enfants que nous aimons tant.

Un tour de France à pied, au plus près des côtes et des frontières Quelle idée !!
Sans marcher plus que ça, j’ai dit un jour, quand j’arrêterai de travailler, je ferai le tour de France à pied avec des copines. Pourquoi des copines ? Parce que à l’époque Claude ne marchait pas, (moi non plus d’ailleurs) mais c’était comme cela. De nature indépendante, peut-être avais-je peur de cette retraite à deux.
J’ai une phrase (qui n’est pas de moi) « il faut savoir se quitter pour mieux se retrouver. »
Le temps passant, mon projet me trottait toujours en tête. Je me suis mise à marcher dans un club sur Paris et ma venue à Megève m’a fait découvrir les grandes randonnées en montagne.
Entre temps les copines avaient déserté mon projet. Certaines ont divorcé, d’autres n’étaient plus motivées pour quitter leur foyer plus d’un mois. Je commençais à ne plus y penser. Claude entre temps s’est mis à la marche. Nous avons commencé à envisager un circuit de plusieurs jours : le tour du Mt Blanc ne lui déplaisait pas. Première expérience, marcher de refuge en refuge nous mettrons 11 jours, pour faire cent quatre-vingt-dix kilomètres et 8990 mètres de dénivelés. Nous ne rencontrerons aucune difficulté. Alors, pourquoi ne pas retenter une autre aventure plus longue !!!
L’idée germe de relier Megève à Nice par le GR5 et les cols des Alpes. Cette fois-ci nous partirons en autonomie, cela implique le port d’un sac lourd. Nous ferons cette randonnée en 27 jours, cinq-cent-cinquante kilomètres et environ 20000 mètres de dénivelés. Cette deuxième expérience déroulée sans aucun problème, nous conforte pour envisager le Tour de France.
Pour toute la préparation de ce voyage, Claude s’est beaucoup impliqué. Il avouera plus tard qu’il ne savait pas s’il allait pouvoir assurer jusqu’au bout.
Mais il l’a fait, et c’est un bonheur d’avoir pu partager à deux ce voyage.
Au total, six mille cent cinquante kilomètres, en 247 jours de marche, 42 départements et 15 régions traversées.
On vous invite au fil de ces pages, à nous suivre chaque jour. Partager nos rencontres, nos joies comme nos galères. Nous ferons un peu d’histoire, nous vous ferons connaître les produits de nos régions.
Allez Hop, lunettes de soleil et sac à dos suivez nous…
Rhône-Alpes
Du 5 Avril au 13 Avril 2010
Haute-Savoie 74, Savoie 73 et Isère 38
La gastronomie savoyarde est essentiellement basée sur des produits du terroir riches et adaptés aux rigueurs du climat montagnard. Les spécialités gastronomiques sont essentiellement basées sur les fromages, et la charcuterie. Les vins et alcools forts font également partie intégrante du patrimoine culturel.
Plats et ingrédients typiques :
– Fromages : Abondance , Beaufort , Reblochon , Tomme de Savoie , Tome des Bauges , etc.
– Plats régionaux : Fondue , Tartiflette , Croziflette , Crozet , Rissoles , Matafan , Farçon ou Farcement , Polente , etc.
– Charcuterie : Diots , Pormonaise ( Chablais ), Attriaux ( Thonon- les-Bains ), Longeoles (au carvi à Annemasse et au fenouil en Haute-Savoie ), etc.

Nous partons de la maison à sept heures trente ce 5 avril 2010, avec les raquettes, car il avait beaucoup neigé ces derniers jours.
Nous avons rendez-vous sur la place du village à huit heures avec le photographe de la mairie. Quelques photos, et là, commence vraiment le début de cette marche qui nous fera rencontrer l’accueil, la gentillesse, la sympathie des gens qui vont croiser notre chemin, au long de notre parcours.
Pour cette première journée, notre but sera d’atteindre La Giettaz, où Arlette et Noël nous attendent, ils vont nous héberger pour cette première nuit. Nous mettrons dix heures pour y arriver, nos sacs très lourds, la neige molle et abondante, font que l’on s’enfonçait à chaque pas. Ce premier jour a été pénible. En temps normal pour faire cette étape on aurait mis entre trois et quatre heures. Pour démoraliser, il n’y avait pas mieux.
Après une nuit réparatrice, nous laisserons chez Noël, nos paires de raquettes et une paire de chaussures, une fois allégés, Claude portera 25 Kilos et moi 15 Kilos.
Une belle journée s’annonce, un bouquetin ne nous accordera aucune attention, mais l’image est belle. Un ciel magnifique nous accueillera au col des Aravis. Après une pause café, nous reprenons le chemin qui va nous mener en direction de la Clusaz, par Saint-Jean-de-Sixt. Notre premier camping se fera à Villars-sur-Thônes. Nous sommes ses premiers clients pour la saison, nous seuls bien sûr !!! Un 6 avril personne ne campe. Au montage de la tente, horreur ! Un tunnel, et là on se rend compte que l’on ne pourra occuper cette tente une année. S’il pleut nous n’aurons pas de place pour nous abriter toute une journée, nous ne pouvons tenir assis, même pas de place pour cuisiner, bref la cata !! Mais heureusement nous avons nos sauveurs.
On appelle Henri et Nicole qui sont à Megève, s’ils veulent bien nous apporter une tente que nous avons à la cave et avec laquelle nous avons fait Megève-Nice. Très confortable mais un peu lourde. Nous leurs donnons rendez-vous à Doussard pour l’échange du matériel.
La pluie nous accompagnera tout au long du jour, mais heureusement de jolis paysages s’offriront à nos yeux. Des écureuils folâtrent d’arbre en arbre. Des ânes qui nous regardent d’un œil interrogateur. On peut y lire : que font ces êtres chargés comme des ânes bâtés ?
On retrouve nos amis à Doussard, avec la tente qui nous a accompagnée sur notre traversée des Alpes vers Nice, et ils repartiront avec le tunnel mais avant nous partageons un déjeuner sympathique tous les quatre. Ce soir nous dormirons chez Anna et Pierrot des amis de longue date, nous retrouvons la chambre N°3, que nous avons occupée pendant de nombreuses années quand nous faisions du parapente sur les bords du lac d’Annecy. Ce sont des chambres d’hôtes. Sa table est toujours aussi bonne, Anna était cuisinière. Sur les conseils de Pierrot qui connaît bien sa région, nous modifions notre itinéraire. Nous devions passer par Chevaline et une vallée encaissée, celle-ci est sujette à des avalanches. Nous allons donc nous diriger vers Faverges, ensuite le col de Tamié.
Nous partons ce cinquième jour en direction de l’abbaye de Tamié 1 . Après une journée de marche ensoleillée, nous arrivons à l’abbaye avant la fermeture du magasin. Nous achetons quelques produits de leur production. Les moines nous autoriseront à poser la tente dans le parc. Claude allumera un petit feu de bois, qui nous réchauffera, car la température est très basse.
Nous avons froid cette nuit malgré la chaufferette dans le duvet. Ce ne sera que le début, car nous aurons froid longtemps.
Avec nos gros sacs sur le dos et nos pancartes avec la carte de France, les gens qui nous interpellent sont curieux. Nous prenons le temps à chaque fois pour leur expliquer ce que nous faisons, ça leur s emble fou, surtout en cette période de l’année, dormir dehors sans confort et avec les intempéries en plus.
Il fait beau, nous trouvons un terrain de foot. Nous déposons nos sacs et commençons notre déjeuner. Une dame s’approche demande ce que nous faisons et où nous allons. Elle nous invite très simplement et gentiment à prendre un café. Nous rencontrons son mari, et apprenons que ce sont des gens qui voyagent beaucoup, ils pratiquent également la marche. Lui est passionné par les oiseaux de montagne.
Bien entendu, nous sommes contents de cet accueil café, car c’est la boisson qui nous manquera le plus.
Au loin on aperçoit le décollage de Mont Lambert il y a plein de parapentes, ça nous rappelle de bons souvenirs.
Ah le bivouaque au lac de Gressy… Nous sommes seuls, le maillet a porté de la main, on ne sait jamais car contrairement à hier au soir, nous sommes isolés, mais cachés quand même. Quel calme.
Enfin on le pensait !!
Vers vingt et une heures, avec le calme qu’il peut y avoir autour d’un lac, une voiture se fait entendre. Des portes qui claquent, des rires. Bref des bruits de chez bruits. Et ce n’était pas fini. Vers vingt et une heures trente, une musique comme dans les discothèques aussi bonne mais aussi forte.
Impossible de rester calme, car juste un énorme buisson nous séparait.
Claude trouvait l’idée de se montrer pour aller leur dire d’aller s’amuser ailleurs était risquée. Moi, plutôt que de passer une nuit blanche sans rien faire me mettait les nerfs en pelote.
Je me lève commence à m’habiller, Claude est obligé de me suivre (Quand même).
Sans savoir ce que nous allions affronter, courageusement, nous nous dirigeons vers la voiture et là, trois garçons, canette de bière à la main, la sono qu’ils avaient installée puissance maxi. Ils étaient partis pour faire la fête. Étonnés de nous voir surgir, ils pensaient être tranquilles. A notre grand étonnement, nous reconnaissons les garçons du village rencontrés au bar l’après-midi même. C’est eux qui nous avaient indiqués le bord du lac pour bivouaquer. Ils pensaient que nous nous étions installés à l’autre bout du lac près des carpistes, endroit assez éloigné de l’entrée. Nous les abordons avec le sourire. Ces jeunes se réunissent chaque samedi à cet endroit afin de mettre leur musique à fond et se défouler. Ils sont mariés et père de famille, leurs femmes pendant ce temps, elles se font une soirée entre filles. Donc des garçons

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