Deux siècles d additions et de soustractions
254 pages
Français

Deux siècles d'additions et de soustractions , livre ebook

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254 pages
Français

Description

Cet ouvrage est le récit des difficultés qu'ont affrontées les maires de Saint-Étienne pour mettre en œuvre leurs projets et répondre aux besoins de leurs administrés. Le défi d'organiser la vie quotidienne dans une ville qui a grandi trop vite pose forcément la question de l'emprunt et de l'endettement. Sans être réservé aux spécialistes, cet ouvrage analyse ainsi la vie financière de la ville. Des aperçus sur la crise des finances locales et plus généralement sur la ville et l'urbanisme le concluent.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2015
Nombre de lectures 10
EAN13 9782336398761
Langue Français
Poids de l'ouvrage 7 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1100€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Claude Cretin
Deux siècles d’additions et de soustractions
Une histoire financière de SaintÉtienne (17902012)
CONNAISSANCE DES RÉGIONS RhôneAlpes
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Deux siècles d’additions et de soustractions
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Collection « Connaissance des Régions »
Cette collection accueille des monographies régionales
Franck Buleux,L’unité normande. Réalité historique et incertitude politique,2015. Éric Fabre, Laine et drap en haut Verdon.Une haute e e Provence textile (fin XVII – milieu XX siècle),2015.Guy Penaud,Dictionnaire des sénateurs de la Dordogne,2015. Christine Belcikowski,Les chemins de Jean Dabailou la dissidence d’un fils du petit peuple de Mirepoix au temps de la Révolution française,2014.Cédric Carré,1805, Napoléon revoit l’Aube, 2014.
Raoul H. Steimlé,Francs-Comtois célèbres et moins connus, 2014.
Serge La Barbera,Trilogie Périgourdine, 2014.
Claude Cretin Deux siècles d’additions et de soustractions Une histoire financière de Saint-Étienne(1790-2012)
L'HARMATTAN
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Par le même auteur (Publications de l’Université Jean-Monnet, Saint-Étienne) Saint-Étienne n’est plus dans Saint-Étienne. Plaidoyer pour un nouveau pays urbain. 1995 Le cours Fauriel, un miroir pour la ville. 1998 Histoire d’un hôtel de ville, la maison commune des Stéphanois. 2002 À la recherche d’une place perdue, les Ursules à Saint-Étienne. 2012© L’Harmattan, 2015 5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris http://www.harmattan.fr diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN :978-2-343-08008-6 EAN : 9782343080086
Première partie De la Révolution À la Seconde Guerre mondiale
Les racines de nos finances communales
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Avant-propos
« C’est à moi d’être vrai, c’est au lecteur d’être juste. » J.-J. Rousseau
Une ville n’est jamais que l’image que nous en avons et l’image dépend de l’outil d’observation, la ville de l’architecte n’est pas celle du sociologue pas plus que celle de l’historien ou du géographe. On pourrait multiplier les exemples, mais, direz-vous, on peut toujours combiner ces diverses approches et tenter une synthèse. Mon expérience de lecteur me conduit à penser qu’on retrouve dans le portrait final ce qu’on a introduit au préalable. Plus fouillé sera le portrait, plus confuse sera la lecture et plus brouillée la physionomie de la ville : autant de villes que de synthèses possibles. Autant de villes que d’approches possibles. Autant de villes que d’observateurs. Pourquoi pas un détour par les finances ? Elles apportent un éclairage inédit, elles confirment ou infirment d’autres analyses, c’est une lecture possible de la ville même si d’autres sont probablement plus performantes, plus évocatrices, plus éclairantes.
Saint-Étienne ? Ce n’est qu’un mot, une commodité de langage. Nul phénomène d’émergence ne fait de la ville un sujet autonome : qui parle au nom de la ville parle en son nom propre. Le lecteur de cette étude doit admettre que ce que les détenteurs du pouvoir de financement, donc du pouvoir de décision, nomment Saint-Étienne n’est que le faisceau de leurs intérêts dont ils ont d’ailleurs plus ou moins conscience. Il est remarquable e d’observer qu’au cours du XIX le « populaire stéphanois » est obnubilé par sa survie et la quête de sécurité matérielle. Il attend du travail. La ville est pour les « classes laborieuses » le lieu matériel de leur existence, le logement, par exemple, est le dernier des objectifs (j’exagère ? peut-être, mais moins qu’on peut le croire). Pour les privilégiés, Saint-Étienne est le champ où se déploient ambitions, rivalités, conquêtes, échecs, alliances plus
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