Essai sur l économie du développement
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Essai sur l'économie du développement , livre ebook

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Description

Ce livre a pour objet, le développement d'une théorie économique universelle. C'est à dire, qui contienne à la fois les problèmes relatifs aux économies en croissance et en développement. L'idée est de les unifier à travers la mise en évidence de leurs points communs. L'analyse montre premièrement, qu'il existe un lien entre les économies en croissance et en développement. Ce lien appréhende un critère de bien être collectif garantissant une évolution positive de ces deux systèmes économiques. Ainsi, il devient possible de contrôler les trajectoires des économies vers leurs sentiers de long terme. Deuxièmement, le point de départ est la pauvreté et le sous développement. Ensuite, l'analyse met en évidence, les traits caractéristiques liant la croissance au développement. L'intérêt de l'étude est de rehausser la théorie du développement économique standard, d'une part. [Hirschman (1958), Rostow (1960), Lewis (1954)]. Puis de confondre les théories de la croissance et du développement, d'autre part.

Informations

Publié par
Date de parution 08 juin 2012
Nombre de lectures 17
EAN13 9782312003801
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Essai sur l’économie du developpement
Diana Loubaki
Essai sur l’économie du développement




LES ÉDITIONS DU NET 70, quai Dion Bouton 92800 Puteaux
© Les Éditions du Net, 2012 ISBN : 978-2-312-00380-1
Avant-Propos
Ce livre a pour objet, le développement d’une théorie économique universelle. C’est à dire, qui contienne à la fois les problèmes relatifs aux économies en croissance et en développement.
L’idée est de mettre en évidence des outils d’analyse utilisant des concepts communs de façon à les ré-unifier et à créer une universalité de traitement économique. De surcroît, l’analyse montre premièrement , qu’il existe un lien entre les économies en croissance et en développement. Ce lien appréhende un critère de bien être collectif garantissant une évolution positive des deux systèmes économiques. Ainsi, il devient possible de contrôler les trajectoires des économies vers leurs sentiers de long terme. Deuxièmement , l’analyse prend pour point de départ, la pauvreté et le sous développment. Cela, pour mettre en évidence les traits caractéristiques liant la croissance au développement.
L’intérêt de l’étude est de rehausser la théorie du développement économique standard [Hirschman (1958), Rostow (1960), Lewis (1954)] dont la chute est survenue à la moitié des années 70 [Krugman (1993)], en l’inscrivant dans la lignée de la théorie de la croissance dont les origines remontent à Smith (1776).

Introduction
Selon l’OMC, dans ce 21ème siècle, l’Afrique demeure le continent le plus pauvre du monde à cause de son niveau technologique trop bas et de sa dette nationale trop élevée. En dépit de la taille de sa population qui représente 12, 5 % de la population mondiale, sa production n’atteint que 3, 7 % du PIB global. Sa contribution au commerce mondial ne s’élève qu’à 1, 7 % de la totalité des échanges. Le communiqué » de la banque mondiale du 15 novembre 2011 laisse entrevoir que la crise alimentaire qui a commencé en 2008 persiste jusqu’à présent. Ainsi, tandis que le revenu par tête en Afrique n’était que de 9 fois inférieure à celui des pays de l’OCDE dans les années 70, il passe à 18 fois plus bas en 1998 et cet écart continu de s’agrandir avec le temps. Bien plus, le rapport établit par la commission des nations unies pour l’Afrique stipule que 52 % de personnes vivent actuellement avec moins d’1$ par jour et la pauvreté extrême touche 43 % de la population urbaine contre 59 % de la population rurale. En termes de niveau, le PNUD évalue la pauvreté à 217 millions de personnes en 1987, puis monte pour se situer à 291 millions de personnes en 1998 et son ascension continue. La pauvreté se chiffre selon l’OMS, à 300. 000 morts par jour dans les pays en développement. Finalement, sous développement et pauvreté sont liés ainsi l’objet de notre analyse est d’en déterminer le sens de causalité. Est-ce le sous développement qui cause la pauvreté ou l’inverse ?

La théorie d’économie du développement standard débute dans les années 40. Elle se fixe pour objectif, l’étude des pays en retard économiquement. Elle met en avant des concepts en mesure de permettre aux pays pauvres de stimuler la croissance comme le font les pays riches. Parmi les figures les plus influentes, Roseinstein-Rodan (1943) avec le «big-push», Lewis (1954) avec le «dualisme économique», Hirschman (1958) avec «la croissance équilibrée» et Rostow (1960) avec «les étapes d’économie du développement». C’est dès la fin du 19ème siècle que les difficultés en termes de retard économique surgissent, notamment en Afrique. Des années 40 à 50, la théorie d’économie du développement standard suscite un grand intérêt tant de la part des théoriciens de l’économie que des personnes chargées de sa mise en œuvre [Krugman (1993)]. Il est possible de publier un article sur la base d’argumentaires sans méthodologie particulière. Mais après les années 60, ces types de publications deviennent non conformes car des questions demeurent sans réponses explicitent. Au milieu des années 70, la théorie d’économie du développement s’effondre.

Parallèlement, une rigueur se fait voir en économie de la croissance tandis que la pensée du développement économique traverse davantage une crise méthodologique qu’idéologique [Krugman (1993)]. Elle est évincée par la théorie de la croissance dont les débuts remontent à Smith (1776). L’auteur met en avant les rendements croissants résultant de la spécialisation des tâches. Progressivement, la théorie des avantages comparatifs de Ricardo est reliée à des modèles mathématiques avec simulation comme Mundell et Fleming. Au début du vingtième siècle, des mathématiciens tels que Marshall et Koopmans introduisent respectivement les modèles mathématique et économétrique au sein de l’analyse économique. L’économie du développement devient de plus en plus archaïque par manque de mathématiciens capables de modéliser les analyses associées. L’économie du développement ne parvient pas à s’exprimer sous forme de modèles analytique ou empirique et perd son intérêt.
La frontière existant autrefois entre les théories de la croissance et du développement s’efface. Désormais, les outils relatifs à analyse du développement économique sont libres. La théorie du développement peut notamment s’exprimer au moyen de la théorie de la croissance qui est dotée d’un cadre d’analyse spécifique.

Krugman(1993) relate l’histoire de la théorie du développement standard en y offrant un nouveau regard dans le but d’y apporter un éclairage plus explicite. Son analyse est littéraire telle un «survey» étaillé d’une discussion en vue de son réhaussement. Il se base sur les idées des théoriciens du développement standard tels que Hirschman (1958) et Roseinstein-Rodan (1943) pour établir la «haute théorie d’économie du développement»

L’explication des mots clés utiles à la compréhension du cadre d’analyse ainsi qu’aux différentes pensées relevant de l’école du développement économique est un impératif. Le sous développement, principale préoccupation de la théorie du développement est appréhendé de différentes manières selon les auteurs. Pour Krugman, le sous développement est causé par le fait que certains pays ne parviennent pas à intégrer l’idée que le développement est un cercle vertueux entraîné par des économies externes. A cause de cette impossibilité, l’économie peut être retenue dans une trappe. Ses propos sont illustrés en supposant que si 20. 000 chômeurs sont enlevés de la terre et mis dans une grande manufacture de chaussures, alors ils perçoivent des salaires plus élevés que ceux que leur procure leur culture vivrière. Car l’isolement ne fait pas fructifier l’investissement. Mais il le devient s’il est accompagné d’autres investissements similaires relatifs à d’autres industries. Par conséquent, ce sont les économies d’échelles et la grande industrie qui sont la clef du développement. Pour sa part, Myrdal (1957) met en avant l’importance des causalités circulaires et cumulatives. Tandis que Hirschman illustre le contexte du développement au moyen d’exemples concrets en désaccord avec Roseinstein-Rodan (1943). Car la politique économique proposée est génératrice de déséquilibres d’autres secteurs. Cela à cause des liens causals qu’elles peuvent entretenir. C’est l’introduction de la nécessité d’une « croissance équilibrée » qu’accueille positivement Nukse (1953). La relation entre taille de marchés et rendements d’échelle profite à cetaines firmes et pas à d’autres. Cette idée est proche de l’école d’optimalité au sens de paréto issus de l’école néoclassique. Le concept d’économie d’échelle est crucial pour Krugman et présent chez les économistes du développement après Allyn Young (1928).
Peut-on croire au renouveau de la théorie du développement standard ? Les outils empruntés étant déjà présent chez les économistes néoclassiques. En plus du fait d’être dénués de méthodologie de travail fiable ?

Les questions précédentes deviennent cruciales, notamment avec l’avènement de l’indépendance des pays autrefois sous tutelle de grands empires coloniaux tels que la France, la Grande-Bretagne, la Belgique et le Portugal surtout en Afrique Sub-Saharienne.

Ainsi, en 1958 à l’université de Cambridge, Rostow pose deux questions relativement au développement des pays en retard économiquement. Les pays nouvellemen

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