L Afrique peut-elle gagner sa place dans la mondialisation ?
441 pages
Français

L'Afrique peut-elle gagner sa place dans la mondialisation ? , livre ebook

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441 pages
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Description

Cet ouvrage définit et analyse, dans le contexte des pays africains, les contours conceptuels d'une bonne politique économique. Il propose une véritable politique économique dont les pays africains pourront s'inspirer pour promouvoir leur développement et tirer le plus grand profit de la mondialisation.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 novembre 2009
Nombre de lectures 307
EAN13 9782296238008
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

A Valérie,Brice,Elsa etIsisMaelyne Ames parents, Et à mes frères et sœurs, Pour leur amour et leur soutien sans failles
REMERCIEMENTS
Cet ouvrage est le résultat de réflexions menées, tout au long de ma carrière d’économiste, sur la situation économique de l’Afrique, les mécanismes complexes qui régissent le fonctionnement de l’économie mondiale, ainsi que sur la politique économique que les paysAfricains pourraient mettre en œuvre pour tirer profit de la mondialisation. Je voudrais d’abord remercier les responsables de laBanque africaine de développement.Leurs récents efforts pour encourager le développement de la connaissance sur les économies africaines ont créé un environnement favorable à l’achèvement de ce travail, commencé il y maintenant plusieurs années. Je voudrais aussi remercier l’ensemble de mes collègues, une équipe remarquable d’économistes et d’experts sectoriels ayant une parfaite connaissance des économies africaines, pour leur contribution à la réalisation de cet ouvrage.Nos échanges continus ont beaucoup contribué à enrichir et même étendre le champ de ma réflexion.Je leur en suis très reconnaissant. Je me sens également redevable d’une immense dette intellectuelle envers de nombreux responsables africains, qu’ils soient fonctionnaires des diverses administrations publiques, chercheurs, acteurs du secteur privé ou de la société civile, mais aussi envers divers responsables non africains.Ils ont, à diverses occasions, partagé avec moi leurs analyses des difficultés économiques du continent, leurs espoirs et leur vision d’une politique économique qui permettrait au continent de sortir de sa marginalisation dans l’économie mondiale, en apparence si inéluctable, mais, heureusement, tout à fait évitable. Qu’ils en soient ici très vivement remerciés. Je voudrais exprimer ma reconnaissance envers les participants aux conférences économiques africaines tenues àAddis-Abeba et àTunis en 2007 et 2008 respectivement et, en particulier, envers ceux qui ont assisté aux sessions où certains chapitres de cet ouvrage ont été présentés.Leurs précieuses observations et suggestions m’ont permis d’améliorer cet ouvrage. Dans la phase finale de préparation de cet ouvrage, un certain nombre de collègues et amis m’ont apporté une aide appréciable, notamment en lisant tout ou partie du manuscrit et en faisant des observations qui m’ont permis d’en améliorer la clarté.De plus, leurs encouragements et conseils pendant cette phase critique m’ont beaucoup aidé à terminer ce travail.Je voudrais leur témoigner ici ma profonde gratitude.Ils se reconnaitront aisément. Enfin, je voudrais adresser des remerciements tout particuliers au ProfesseurChristian deBoissieu,Président duConseil d’analyse économique auprès duPremier ministre,Professeur à l’Université deParisI(Panthéon-
Sorbonne), etauProfesseurHenri-FrançoisHenner,Professeur émérite, Université d’AuvergneClermont-FerrandI,Centres d’études et de recherches sur le développement international (CERDI), qui ont bien voulu rédiger respectivement la préface et la postface de cet ouvrage.Qu’ils trouvent ici l’expression de ma profonde reconnaissance. Les nombreuses contributions intellectuelles dont j’ai bénéficié tout au long de la préparation de ce livre ont parfois corroboré ce que je pensais ; elles m’ont aussi aidé dans d’autres cas à réfléchir à de nouvelles perspectives qui allaient bien au-delà de mes propres analyses initiales.Malgré ces nombreuses contributions, je demeure seul responsable des opinions émises dans ce livre. Elles ne sauraient en aucun cas, et d’aucune manière, être attribuées à mon employeur actuel, laBanque africaine de développement.
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PREFACE
FerdinandBakoup, brillant économiste à laBanque africaine de développement (BAD), nous propose un ouvrage ambitieux, bien mené et remarquablement documenté. L’auteur veut reformuler l’analyse des politiques économiques, en particulier à destination de l’Afrique.La thèse centrale remet en cause beaucoup de points de vue et de préjugés : une bonne politique économique est, en définitive, plus déterminante pour le développement et tout ce qui doit l’accompagner que l’aide publique en provenance des pays les plus avancés. Bien sûr, en pratique, les deux sont indispensables et cela est opportunément rappelé.Mais tout est question de dosage dans les attentes, la mise en œuvre et les résultats concrets.Ce livre privilégie donc, à juste titre, le critère de la « qualité » de la politique économique, notion multi-dimensionnelle à laquelle il est donné ici un sens très pratique. Il s’agit en effet de privilégier une approchesystémiquede la politique économique, par opposition aux visions sectorielles qui saucissonnent artificiellement la réalité et débouchent sur des actions publiques parcellaires et souvent incohérentes entre elles.Il s’agit aussi de mieux hiérarchiser ambitions et moyens, en distinguant nettement les objectifs finals, les objectifs intermédiaires, les objectifs opérationnels et les instruments.Un tel découpage, qui vient en pratique de la politique monétaire, gagne à être étendu à l’ensemble des actions publiques.Parmi les objectifs finals concernant tous les pays et spécialement ceux qui émergent ou les pays qui restent en voie de développement sans émerger vraiment, il faut absolument privilégier les objectifs relatifs à l’économie réelle : la lutte contre la pauvreté et les inégalités, la promotion de la croissance et de l’emploi, etc. La distinction des différents types d’objectifs et d’instruments fournit une grille de lecture utile pour réinterpréter l’expérience et les succès de pays comme laTunisie, l’Afrique duSud, certains pays émergents d’Asie… La vision proposée ici prend une résonance particulière à la lumière de la crise mondiale en cours, qui impose de mettre fin à certaines des dérives de la finance actuelle (et en partie virtuelle), comme elle requiert de mettre en avant les indicateurs et les performances concernant l’économie réelle.Cette vision présente aussi l’intérêt de marcher sur les deux jambes, en préconisant à la fois l’action sur la demande globale et la politique de l’offre (rôle de laR&D, de l’innovation et de l’éducation, impératif de compétitivité des entreprises…). Pour mieux intégrer les considérations de la demande et de l’offre, le court
terme et le long terme, le réel et le financier, le marché et l’Etat, il faut marier Keynes etSchumpeter, au lieu de les opposer par facilité. Parmi les propositions concrètes de l’auteur, j’ai noté l’idée d’unSmall Economies Act, calqué dans son principe sur leSmall Business Actet par lequel les pays riches s’engageraient à consacrer une certaine proportion de leurs 1 achats en faveur des entreprises des pays africains .L’idée est séduisante, reste à savoir son exacte portée opérationnelle. Ce livre, et c’est justement sa richesse, associe analyses et recomman-dations à portée transversale (c’est-à-dire utiles pour tous les pays, même les plus avancés), et messages à destination de l’Afrique.Il est important, mais en même temps délicat, de savoir où commence et où s’arrête le transversal.Un manuel de politique économique à destination de l’Afrique et de ses dirigeants ?L’intention est plus que louable ; elle permet de tenir compte des données démographiques, du contexte sociologique et politique, des aspects culturels…En même temps, la mondialisation, si bien évoquée dans l’ouvrage, renforce la transversalité des défis et des solutions.La montée en régime du G20 depuis 2008 traduit ce besoin d’une nouvelle gouvernance mondiale et la nécessité de mieux articuler les spécificités régionales avec les opportunités et les défis de la mondialisation.
Christian deBoissieu Président duConseil d’analyse économique auprès duPremier ministre Professeur à l’Université deParisI (Panthéon-Sorbonne)
1 Proposition : à s’adresser, pour leurs achats et dans une certaine proportion, à des entreprises des pays africains
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