Quel développement pour l Afrique subsaharienne ?
308 pages
Français

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Quel développement pour l'Afrique subsaharienne ? , livre ebook

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Description

Parce que les peuples du Tiers-monde n'ont pas la clé de lecture des théories du développement qui ont été élaborées pour eux, mais sans eux, le Sud s'est engagé dans une course insensée pour rattraper le Nord. Les frustrations, la misère et le désespoir des Africains poussent des hommes et des femmes de tous âges à aller vivre partout ailleurs, sauf dans leurs propres pays. La solution de ce drame ne peut passer que par un "aménagement du sous-développement afin de le rendre habitable".

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mars 2007
Nombre de lectures 79
EAN13 9782336282695
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1100€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sommaire
Liste des tableaux Etudes Africaines Page de titre Page de Copyright Dedicace REMERCIEMENTS AVANT-PROPOS INTRODUCTION CHAPITRE I - GENESE ET EVOLUTION DE LA THEORIE DU DEVELOPPEMENT CHAPITRE II - L’IMPASSE DE LA THEORIE ECONOMIQUE CHAPITRE III - LA CRISE DE LA THEORIE ECONOMIQUE CHAPITRE IV - A LA RECHERCHE DE LA THEORIE D’UN “AUTRE DEVELOPPEMENT” CHAPITRE V - LA THEORIE DE “L’APRES-DEVELOPPEMENT” CHAPITRE VI - L’EQUILIBRE EX ANTE, LA FINALITE, LE POUVOIR AU SUD CHAPITRE VII - QUEL POUVOIR POUR L’OPTIMUM EN AFRIQUE NOIRE ? CHAPITRE VIII - LES PRINCIPALES STRUCTURES ECONOMIQUES AU SUD CHAPITRE IX - COMMENT FINANCER L’ECONOMIE EN AFRIQUE NOIRE CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE
Liste des tableaux
Tableau 1 Tableau 2 Tableau 3 Tableau 4 Tableau 5 Tableau 6 Tableau 7 Tableau 8 Tableau 9
Etudes Africaines
Collection dirigée par Denis Pryen et François Manga Akoa
Déjà parus
Simon-Pierre E. MVONE NDONG, Bwiti et christianisme , 2007.
Simon-Pierre E. MVONE NDONG, Imaginaire de la maladie au Gabon , 2007.
Claude KOUDOU (sous la direction de), Côte d’Ivoire : Un plaidoyer pour une prise de conscience africaine , 2007.
Antoine NGUIDJOL, Les systèmes éducatifs en Afrique noire . Analyses et perspectives , 2007.
Augustin RAMAZANI BISHWENDE, Ecclésiologie africaine de Famille de Dieu, 2007.
Pierre FANDIO, La littérature camerounaise dans le champ social, 2007.
Sous la direction de Diouldé Laya, de J.D. Pénel, et de Boubé Namaïwa, Boubou Hama-Un homme de culture nigérien , 2007.
Marcel-Duclos EFOUDEBE, L’Afrique survivra aux afropessimistes, 2007.
Valéry RIDDE, Equité et mise en œuvre des politiques de santé au Burkina Faso, 2007.
Frédéric Joël AIVO, Le président de la République en Afrique noire francophone , 2007.
Albert M’PAKA, Démocratie et société civile au CongoBrazzaville , 2007.
Anicet OLOA ZAMBO, L’affaire du Cameroun septentrional. Cameroun / Royaume-Uni, 2006.
Jean-Pierre MISSIÉ et Joseph TONDA (sous la direction de), Les Églises et la société congolaise aujourd’hui, 2006.
Albert Vianney MUKENA KATAYI, Dialogue avec la religion traditionnelle africaine , 2006.
Guy MVELLE, L’Union Africaine : fondements, organes, programmes et actions , 2006.
Claude GARRIER, Forêt et institutions ivoiriennes , 2006
Nicolas MONTEILLET, Médecines et sociétés secrètes au Cameroun, 2006.
Albert NGOU OVONO, Vague-à-l’âme , 2006.
Mouhamadou Mounirou SY, La protection constitutionnelle des droits fondamentaux en Afrique : l’exemple du Sénégal, 2006.
Quel développement pour l'Afrique subsaharienne ?

William Bolouvi
L’Harmattan 5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
© L’Harmattan, 2007
9782296024465
EAN : 9782296024465
A mes enfants
A Charles et Danielle
« Le pays le plus développé industriellement ne fait que montrer à ceux qui le suivent sur l’échelle industrielle l’image de leur propre avenir... (Lors même qu’une société est arrivée à découvrir la piste de la loi naturelle qui préside à son mouvement...elle ne peut ni dépasser d’un saut, ni abolir par des décrets les phases de son développement naturel ; mais elle peut abréger la période de gestation et adoucir les maux de leur enfantement)»
Karl MARX, Le Capital, préface à la première édition allemande, 1867

« Les deux tiers de l’humanité peuvent encore éviter de traverser l’âge industriel s’ils choisissent dès à présent leur mode de production fondé sur l’équilibre post-industriel, celui-là même auquel les nations industrialisées vont être acculées par la menace de chaos »
Ivan ILLICH, La Convivialité , version française, 1973
REMERCIEMENTS
A tous ceux qui m’ont aidé et encouragé dans l’élaboration de cet ouvrage, j’ai l’agréable devoir d’exprimer ma reconnaissance.
Je remercie le Professeur Serge LATOUCHE , Professeur émérite d’Economie à l’Université de Paris Sud (Orsay), Directeur du Groupe de Recherche en Anthropologie, Epistémologie et Economie de la pauvreté, pour ses utiles conseils et suggestions.
Mes remerciements vont tout particulièrement au Professeur Lébénè Philippe BOLOUVI , ex-Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Lomé, Directeur du Laboratoire de Recherches Linguistiques (LABOREL), pour avoir assuré la relecture de l’ensemble du texte.
Enfin, que la personne dont la modestie n’a souffert que je cite son nom, trouve ici l’expression de toute ma gratitude pour ses encouragements constants et son appui moral.
Sommaire
Liste des tableaux Etudes Africaines Page de titre Page de Copyright Dedicace REMERCIEMENTS AVANT-PROPOS INTRODUCTION CHAPITRE I - GENESE ET EVOLUTION DE LA THEORIE DU DEVELOPPEMENT CHAPITRE II - L’IMPASSE DE LA THEORIE ECONOMIQUE CHAPITRE III - LA CRISE DE LA THEORIE ECONOMIQUE CHAPITRE IV - A LA RECHERCHE DE LA THEORIE D’UN “AUTRE DEVELOPPEMENT” CHAPITRE V - LA THEORIE DE “L’APRES-DEVELOPPEMENT” CHAPITRE VI - L’EQUILIBRE EX ANTE, LA FINALITE, LE POUVOIR AU SUD CHAPITRE VII - QUEL POUVOIR POUR L’OPTIMUM EN AFRIQUE NOIRE ? CHAPITRE VIII - LES PRINCIPALES STRUCTURES ECONOMIQUES AU SUD CHAPITRE IX - COMMENT FINANCER L’ECONOMIE EN AFRIQUE NOIRE CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE
AVANT-PROPOS
Les Universités montrent de moins en moins d’intérêt pour la spécialité Economie du développement.
Les Américains et les Canadiens, dès la fin des années 50 du siècle dernier, ont privilégié au sein des départements d’Economie de leurs Universités la microéconomie par rapport à la macroéconomie et, très vite, développé la science de la gestion au détriment de l’Economie Politique.
Quand plus tard, en France et dans les pays francophones d’Afrique, les Facultés de Droit et des Sciences Economiques ont, pour la plupart, donné autonomie aux Facultés de Sciences Economiques, la voie a été largement ouverte pour une prédominance de la science de la gestion des affaires dans les programmes d’enseignement.
Depuis les années 80, au fil des modifications des programmes dans les facultés et écoles, l’économie du développement “fait peau de chagrin”. Dans certaines Facultés des Sciences Economiques, avant l’adoption et la généralisation du système de formation LMD, l’Economie du Développement représentait durant les deux dernières années de la licence en quatre (4) ans, un volume horaire annuel (travaux pratiques compris) de moins de 20 heures.
Dans la formule LMD, il est courant de rencontrer des programmes de Sciences Economiques où les cours d’Economie du Développement ont purement et simplement disparu des niveaux Licence et Maîtrise.
Dans l’Union Européenne, c’est rarement que figure, au moins aux “champs de recherche” suggérés en annexe aux programmes d’enseignement de la Maîtrise et du Doctorat, l’option Economie du Développement.
Dans les Universités de France et d’Afrique francophone, il apparaît que les étudiants considèrent qu’il n’est plus “à la mode” de s’inscrire pour un sujet de mémoire ou de thèse relevant du domaine de la croissance ou du développement économique.
Depuis plus de dix ans déjà, rarissimes sont, dans ce contexte, les professeurs de Sciences Economiques qui se dévouent encore pour l’illustration et la défense de cette spécialité universitaire. L’Université Paris Sud (Orsay) semble faire partie des exceptions qui confirment la règle. Les études supérieures de Sciences Economiques se cristallisent autour du commerce international, de la finance, de l’économétrie, des techniques de gestion et dans bien des « aires disciplinaires spécifiques » liées au “business” pendant que l’Economie Politique, cœur des Sciences Economiques, se consume lentement et sûrement.
Qui seront, à terme, les conseillers économiques des pouvoirs ?
Le Professeur Patrick Guillaumont, dans l’introduction de son ouvrage Economie du Développement (en trois tomes) publié en 1985, posait la question : « faut-il encore enseigner l’économie du développement » , maintenant que bien des modes intellectuelles se sont déjà succédé sur le sujet du développement ?
L’apport des autres sciences et des nouvelles “aires culturelles” devrait, au contraire, être mis à profit pour faire progresser la théorie économique, guide de l’action des pouvoirs en faveur du “mieux-être” de l’homme. Aujourd’hui, c’est le concept même de développement qui est en cause, et c’est à la théorie économique qu’il appartient d’indiquer les nouvelles orientations pour la recherche d’un progrès social. Certes, le mot de “développement” a envahi et colonisé le mental et le vocabulaire du monde moderne. Aucun discours ni dialogue ne se fait plus sans le terme “développement” qui, dans la réal

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