Savoirs et développement au Gabon
133 pages
Français

Savoirs et développement au Gabon , livre ebook

-

133 pages
Français

Description

Le Gabon est un Etat d'Afrique centrale qui regorge de multiples richesses du sol et du sous-sol. En dépit de ces atouts, il n'a pas encore amorcé un début de développement qui satisfasse aux besoins essentiels de sa population. Il s'agit ici de dévoiler les errements de l'Etat gabonais, mais aussi de pointer des axes prioritaires pour impulser un développement efficace.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mai 2010
Nombre de lectures 288
EAN13 9782296259201
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0550€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Savoirs et développement au Gabon
F_ 2+i& )ijn djpmn

Etudes Africaines
Collection dirigée par Denis Pryen et François Manga Akoa

Dernières parutions

Etanislas NGODI,L'Afrique centrale face à la convoitise des
puissances. De la conférence de Berlin à la crise de la région des
Grands Lacs, 2010.
José LUEMBA,L'Afrique face à elle-même, 2010.
Étienne Modeste ASSIGA ATEBA,Croissance économique et
réduction de la pauvreté au Cameroun,2010.
Paul Gérard POUGOUE, Sylvain Sorel KUATE TAMEGHE,Les
grandes décisions de la cour commune de justice et d'arbitrage de
l'OHADA, 2010.
O.I.F.2.D,Guide des valeurs de la Démocratie, 2010.
Pascal Alain LEYINDA,Ethnomotricité et développement. Jeux
traditionnels chez les Ndzébi du Congo-Brazzaville, 2010.
Stanislas BALEKE,Éducation, démocratie et développement. Une
pédagogie pour aujourd'hui en Afrique, 2010.
Alexandre MOPONDI Bendeko Mbumbu,Approches socioculturelles de
l'enseignement en Afrique subsaharienne, 2010.
Léon NOAH MANGA,Pratique des relations du travail au Cameroun,
2010.
Fred-Paulin ABESSOLO MEWONO,L'automobile au Gabon. 1930-1986,
2010.
Bouopda Pierre KAME,Les handicaps coloniaux de l'Afrique noire, 2010.
Mustapha NAÏMI,L'Ouest saharien : continu et discontinu, 2010.
Jean-Marc ESSONO NGUEMA,L'impossible alternance au pouvoir en
Afrique centrale, 2010.
Issiaka-Prosper L. Lalèyê,20 questions sur la philosophie africaine, 2010.
Jean-Emery ETOUGHE-EFE,La restauration informelle en Afrique
subsaharienne, 2010.
SENIO WARABA-DAH-DJI, Cle soldatôte d'Ivoire, il faut sauver «
FESCI », 2010.
Pierre-Kashadile BUKASA-MUTEBA,Le tribalisme. Analyse des faits et
comportements en République démocratique du Congo, 2010.
Mahmoud BEN SAÏD,La Transition préméditée, 2010.
El Hadji Séga GUEYE,La Précarité du travail au Sénégal. L’expérience des
employés de la Sococim et des ICS, 2010.
Esther T. N. TALLAH,Guide pratique de lutte contre le paludisme, 2010.
Ernest MENYOMO,Descartes et les Africains, 2010.

Sous la direction de
Wilson-André NDOMBET

Savoirs et développement au Gabon
F_ 2+i& )ijn djpmn

L’HARMATTAN

© L'HARMATTAN, 2010
5-7, rue de l'École-Polytechnique ; 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-12162-1
EAN : 9782296121621

Remerciements

Nous tenons à remercier particulièrement M. Serge Mboyi, qui a eu
l’ingénieuse idée d’organiser cette Table Ronde sur le thème:Savoirs et
développent au Gabon depuis 1960.
Nous remercions égalementl’Université Paul Veyne de Picardie, à
Amiens, sans laquelle cette Table Ronden’aurait paseu lieu.
Nous adressons notre reconnaissance à la communauté estudiantine
gabonaise d’Amiens, qui a assurél’hébergement des participants venus
d’autres villes deFrance.
Enfin, nous remercions les différents contributeurs à cette Table
Ronde, dont les communications ont permisd’aboutir àcet ouvrage.

Introduction

Wilson-André Ndombet,
Rapporteur de laTableRonde,
1
UniversitéOmarBongo ,Libreville (Gabon).
CEMAf, Université deParisI.

er
Al’UniversitédePicardieJulesVernes,à Amiens, le 1juin 2007,
2
se tenait le mini-colloque intituléSavoirs etdéveloppement au Gabon de
1960 à nos jours.Ce livreapour objet de présenter lescommunications des
différents intervenase sont réunisnts quià cette occasion.Laréflexion est
partie du questionnement selon lequel pourquoi un pays, qui regorge de
multiples richessesdu sol et du sous sol, n’est-il pas parvenu depuis son
indépendance, le 17août 1960, soit un demi-siècle environ,à amorcer un
début de développement qui satisfasseauxbesoins essentiels de sa
population ?Autrement dit, pour reprendre le sociologueJeanCopans,au
sujet des « élites », pourquoi,avec autant de ressources du sol et du sous-sol,

«AuGabon, lesacteurs semblent en être encoreau stade de la
3
mise en marche manuelle du moteur (du développement)…» ?

Dans lamême perspective,s’étonnant
RemyBazenguissa-Ganga s’interroge:

delasituation duGabon,

«Maiscomment en rendrecompte sanscéderaux sirènes de
l’essentialismeafropessimiste ou aux pesanteurs d’une actualité qui n’a
pourtant jamais manqué de qualifier leGabon depays où il ne se passe
4
rien »?

1
UniversitéOmarBongo (UOB).
2
SelonLePetitLarousse (Compact 2003), « Le savoir est l’ensemble des
connaissances acquises par l’étude»,Paris,Larousse, 2003, p. 921.
-Les savoirs peuvent se définircomme desconnaissancesacquises dans
l’ensemble des disciplines du savoir.
3
CopansJ.,Le derniercoup de manivelle (Préface),in Le Malaise Gabonais, Elites
et société au Gabon,MessiMeNangC. etMoundziégouMoussavouA., (dir.),
Paris, L’Harmattan, 2005,p. 13.
4
Bazenguissa-Ganga R., «LeGabonMalgré lui »,Présentation,in
Rupturesolidarité n° 6,2005, p. 5.
9

Par conséquent, le développement,qui peut se définir comme l’art
d’investir sur la promotion tous azimuts d’infrastructures et équipements en
vue du progrès et dubien-être de lasociété, ne serait-il pas un objectifà
atteindre dansce pays ?
Enfin, pourDominiqueEthoughe etBenjaminNgadi, dans leur
ouvrage intitulé:Refondre l’Etat au Gabon, Contribution au débat:

Gabon.
« projet
actuelle

«La ’’refondation’’ de l’Etat et de la démocratie fait débat au
Pourtant, si l’on en parleau niveau desEtats-Majors politiques,ce
» peine néanmoins encoreàsortir de saforclusion politique
5
pour devenir un véritable débat de société…».

Lamise en débat, relativeàlamanière de refonder les institutions de
l’Etat etde promouvoir également le développement duGabon, reste un
projet.Elle porterait non seulement sur le déficit observé en matière de
développement des institutions politiques etadministratives, maisaussi de
développement économique et social du pays.Cependant, sicette question
est toujoursabordée dans lescabinets présidentiels, ministériels et,à
l’extérieur, de l’organisation des Nations Unieset de la Communauté
Européenne, il vit encore d’«enfermement » oude «forclusion » politique
tant les «élites »universitaires gabonaises, notamment, en sont écartées
toujoursau profitdes experts internationaux.Au point d’en arriver àdes
aberrations, à l’instar deceque l’histoire retiendra, en 2009,comme
«l’AffaireKouchner »au sujet des quatremillions d’Euros dépensés pour
payer, parmi tant d’autres consultants extérieurs, l’expertise portant sur la
création,auGabon,d’uneCaisse d’AssuranceMaladie.Comme si leGabon
necomptait pas de médecinsbien formés, même dansceux sortis des
universités françaises,capables de portercorrectementc!e projetPourtant,
«l’engagement de chercheurs et d’universitaires(gabonais) dans des
programmesayantàvoiravecles problèmes du développement pose en soi
laquestion de l’utilité, sinon de l’utilisation ou de l’influence deces
recherches sur les politiques publiques entreprises en matière de
6
développement ».
50 ans d’expertise internationale, de coopération bilatérale et
multilatérale, notammentavecleNord, en faveur de lamise enœuvre de

5
EtougheD.,NgadiB., (dir.), «Présentation »,in Refonder l’Etat au Gabon,
Contributions au débat,Paris, L’Harmattan, 2003, p. 9.
6
ViltardY., «Etats, savoirs et politiques de développement »,in Savoirs et
politiques de développement. Questions en débat à l’aube du XXIe siècle,Géronimi
V.,BellierI.,GabasJ.-J.,VernièresM. etViltardY.,(dir.)Paris,Karthala, 2008, p.
21.
10

politiques publiquesn’ontpas suffi, pour sortir leGabon de la crise du
sousdéveloppement.
Aussi on est en droit de se poser laquestion de savoir
pourquoia-t-on formé des élites intellectuelles gabonaises ?Aquoi
serventelles et que peuvent-elles faire ?Doivent-elles s’impliquer par elles-mêmes,
bien que leur expertise ne soit pasconvoquée par les responsables politiques
etadministratifs du pays ?Quelles en seraient précisément les insuffisances,
si l’on ne tenait pas compte d

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