De la dette comme principe de société

Claude Giraud

Description

La dette est le négatif des échanges sociaux. Toute créance renvoie à une dette, symbolique ou attestée, actuelle ou future. Peut-on aborder la dette indépendamment de ses objets ? La dette est un processus soit contemporain de l'action comme le crédit, soit antérieur et en désigne les contraintes, voire les interdits. Quels sont les points communs des dettes et qu'est-ce qui les distingue sur le registre des processus de mise en relations entre des individus, des individus et des institutions, des morts et des vivants, des salariés et des actionnaires ?

Sujets

• Sociologie
• Économie

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 décembre 2009
• Nombre de lectures: 76
• EAN13: 9782296241138
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 3 Mo

Extrait

Sommaire. 9 Préliminaire. 11 Introduction. 17 I : De quelques fondements de la dette. 23 IA :27L’action des institutions. IB: L’objectivation de la dette par les traces. 31 IC: La consommation comme consumation. 37 ID: La parole donnée et le sacrifice des autres. 40 IE45: Le don et la dépense. IF: La stratégie de ceux qui visent à nous rendre débiteur. 48 II : De quelques variations de la dette et de sa symbolique. 53 IIA:De la dette envers les morts. 55 IIB:D58e la dette de reconnaissance : le cas de l’esclavage. IIC:D62e la dette de vie : le cas des survivants. IID:D68e la dette envers un créditeur : Le cas de la dette d’argent. IIE:De la dette envers ceux qui vont venir : le cas de l’engagement écologique. 74 IIF:De la dette sociale. 78 III : Des processus de la dette d’argent.83 IIIA: L’envie ou l’adhésion à une dépense pensée comme étant nécessaire parce que répondant à des besoins. 92 IIIB99: L’indifférence quant aux conséquences de choix. IIIC:De l’indifférence comme pathologie sociale. 101 IIID: L’engagement et la croyance dans une promesse. 108 IIIE113: La pratique de l’incitation à la dette par le crédit. IIIF118: La mise à distance de l’échéance. IIIG:D122e la rationalisation de la dette. •IIIG1 : l’argent et le secret. 125 •IIIG2 : La professionnalisation de l’action des « agents » de la dette. 129 •IIIG3 : L’appropriation de la rationalisation de la dette comme •135opérateur de pratique. •IIIG4 : Le règlement des dettes. 138 IV : Les manipulations autour de la dette et les expériences de dette. 143 IVA:De la demande de loyauté et de soumission. 146 IVB:De la demande d’efforts supplémentaires, avec ou sans construction commune d’un espoir. 149 IVC:De la demande de compassion. 153

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IVD : De l’utilisation tactique de la dette par les parties en présence. 156 IVE : Des expériences de la dette. 159 •161IVE1 : Le piège et l’inéluctable. •IVE2 : La soumission et la révolte : payer sa dette à la société. 168 •172IVE3 : L‘impuissance et la crainte du futur. •175IVE4 : Le plaisir de la dépense. •IVE5 : L’appartenance. 177 •IVE6 : Le sentiment non partagé d’une dette de solidarité : le cas des actionnaires et des salariés d’une même entreprise. 181 V : Les refus de la dette : de l’indifférence à l’excès. 185 VA191: L’excès d’exigence individuelle. •VA1941 : La dépossession de soi. •VA2 : L’indifférence. 199 •VA3: L’accomplissement et/ou le renoncement. 204 VB208: L’excès d’exigence politique. •VB2101 : La créance sociale. •VB2 : L’espoir et la dépréciation du passé. 213 •VB3 : L’idéologisation de la dette comme complot des puissants. 218 VI : Les enjeux de la dette. 223 VIA:E228njeu de prévisibilité et de contrôle de soi. VIB:E234njeu de solidarité. VIC:E240njeu d’intégrations multiples. VID:E244njeu d’identification par la référence à l’excès. VIE:Enjeu de régulation des pouvoirs. 248 VIF:Enjeu de limitation de la dépense. 251 VIG:E254njeu de permanence sociétale et de novation sociale. Conclusion. 259 Bibliographie. 269