Le Meilleur parcours pour ne jamais être au chômage
238 pages
Français

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Description

Il est fini depuis longtemps déjà, le temps où l’on pouvait espérer faire toute sa carrière au sein d’une même entreprise. Certains dans leur for intérieur l’espèrent encore. Ils ont tort. Ils ne se sont certainement pas aperçus que le monde bouge à une vitesse grand V autour d’eux, ou au contraire, l’ont ressenti et se sont inconsciemment recroquevillés sur eux-mêmes comme pour se protéger. Dans les deux cas, c’est peine perdue, personne ou presque ne pourra plus effectuer sa carrière dans une seule entreprise, fût-elle internationale. Et ce n’est même plus recommandé, même si certaines entreprises parlent encore de plan de carrière, qu’elles ne pourront presque jamais tenir. L’auteur, doué d’une expérience de près de quarante années dans les ressources humaines, donne des conseils pour gérer une carrière, éviter les embuches, se trouver toujours le plus possible en situation favorable. Et cela commence dès la sortie de l’école, voire un peu avant. Penser à soi, à son avenir, ne pas se laisser « absorber » par une seule entreprise, même si l’on s’y sent bien ; au contraire, c’est souvent lorsque tout va au mieux professionnellement et familialement que l’on est le plus fort, le plus apte à trouver l’emploi que l’on aurait choisi sans contrainte. Daniel Moinier s’adresse ici également aux jeunes à la recherche de leur premier emploi. Une seule phrase en tête : « Gérer sa carrière et ne pas se laissez gérer par elle ».

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2010
Nombre de lectures 0
EAN13 9782748374674
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le Meilleur parcours pour ne jamais être au chômage
Daniel Moinier
Mon Petit Editeur

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Mon Petit Editeur
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Le Meilleur parcours pour ne jamais être au chômage
 
 
 
Site web de l’auteur : www.livres-daniel-moinier.com
 
Pour contacter l’auteur : dmc-ed@orange.f r
 
 
 
 
Introduction
 
 
 
Un parcours en ressources humaines de près de quarante ans m’a permis de connaître d’innombrables femmes, hommes, couples qui se sont trouvés dans des situations difficiles, critiques et même parfois désespérées.
C’est au gré des rencontres, des entretiens, des confidences, de l’analyse des différentes difficultés survenues à certains de mes interlocuteurs, y compris des miennes, qu’une synthèse a commencé à poindre.
C’est ainsi que me sont venus progressivement la découverte et le constat que bon nombre de parcours professionnels débouchaient inexorablement, surtout depuis l’accentuation de la mouvance sociétale, sur un licenciement ou une rupture de contrat.
 
Toutes ces désespérances, ces situations affligeantes, ces colères, ces amours ou passions devenues haines, ces atermoiements, ces dépressions, ces carrières déchirées, ces expériences et savoir-faire perdus, ces pertes de motivation au travail, ces suicides même, sont venus insidieusement s’agglutiner dans mon cerveau et déboucher sur un constat : nous devons changer nos mentalités, notre adaptabilité face à la mouvance nouvelle des entreprises et aux bouleversements mondiaux.
 
Ce livre est là pour vous, pour qu’une réflexion, une prise de conscience se fasse jour surtout au niveau des plus jeunes (et des autres) pour qu’ils ne reproduisent, ne suivent pas le chemin de la plupart de leurs aînés et ne soient pas ou le moins possible, confrontés au chômage. Même si celui-ci peut parfois déboucher sur un renouveau.
Pour que l’enseignement, les Gouvernement, le Patronat, les Syndicats adaptent leurs discours en fonction de l’évolution de l’économie mondiale.
 
 
 
Chapitre I : Les Français face à la mondialisation et l’évolution de l’économie mondiale
 
 
 
Aux cours des années soixante-dix et quatre-vingt, l’impression dominante était que les grandes régions d’immigration, comme l’Amérique du Nord et l’Europe de l’Ouest, l’ère des grandes migrations était terminée. Il a fallu longtemps pour s’apercevoir que l’hypothèse de la fin des immigrés était illusoire. Et dès la seconde moitié des années quatre-vingt, on a assisté à une reprise de la migration, notamment vers l’Europe de l’Ouest et à l’intérieur de l’Asie.
La mondialisation et l’élargissement du nombre de pays et des catégories de personnes concernées par la migration, la multiplication des réseaux économiques, médiatiques et culturels a développé l’envie du monde occidental et des imaginaires dans les pays jusque-là peu concernés. On assiste à une diversité des migrants aux origines sociales et aux projets très divers tels que regroupement familial, migration matrimoniale, demande d’asile, exode des cerveaux et de classes moyennes instruites, de travailleurs qualifiés, de saisonniers, d’étudiants, de touristes, de clandestins, avec une multiplication de canaux empruntés.
Une pression migratoire persiste vers l’Europe, les États-Unis, le Canada, l’Australie, le Japon, malgré les politiques d’accueil restrictives et dissuasives mises en place du fait des déséquilibres économiques, démographiques, culturels, politiques qui subsistent de part et d’autres des grandes lignes de fracture du monde contemporain : entre rive nord et la rive sud de la Méditerranée, entre les États-Unis et le Mexique, entre l’Australie ou le Japon et leurs voisins chinois, philippins, vietnamiens, coréens, entre l’Europe de l’Est et celle de l’Ouest.
Partout, on se balance entre l’ouverture et la fermeture. Les Français sont comme souvent dans une position très contradictoire : majoritairement favorables aux solutions généreuses (asile, sans papiers, parents d’enfants français) mais farouchement contre l’immigration clandestine tout en prenant acte de l’impossibilité de renvoyer les immigrés chez eux.
Comme la France depuis peu, de nombreux pays ont choisi la sélectivité. Malgré cela, l’immigration affecte de plus en plus les relations internationales ; les groupes d’étrangers qui deviennent citoyens sont concernés par les relations de leur nouveau pays avec leur pays d’origine. Ainsi l’interne et l’externe s’interpénètrent mutuellement transformant la notion de la souveraineté nationale ; l’immigration est ainsi désormais prise au sérieux par les analystes de la politique étrangère.
Face à l’ampleur et à la diversité des questions posées par l’immigration, la maîtrise des flux n’est qu’une réponse partielle. La vraie réponse est celle du co-développement même si la migration a peu contribué structurellement au co-développement, malgré tout de même des effets positifs : l’aide au développement et à la libération des échanges.
La migration est un facteur de développement, mais c’est lui qui sera facteur du tarissement de la migration.
 
Le nombre de travailleurs impliqués dans la compétition mondiale a doublé dans une période relativement courte, passant d’un milliard et demi à plus de trois milliards surtout avec l’arrivée de la Chine, de l’Inde et du Brésil.
En 2050 l’économie française ne représentera plus qu’un quatorzième de celle de la Chine, contre une égalité aujourd’hui. (dépassée maintenant)
L’Allemagne vieillissante se retrouvera certainement classée au même niveau que nous ou guère plus.
L’Europe, si nous ne nous réveillons pas, n’aura plus qu’une place mineure dans l’économie mondiale et politique.
L’Amérique, hyperpuissance aujourd’hui, portée par une suprématie dans les technologies et les sciences continuera encore un moment sur sa lancée mais perdra tout de même du terrain, surtout si elle n’arrive pas à juguler et surtout réduire son déficit chronique abyssal.
Le nouveau capitalisme né de la mondialisation apporte et engendrera de profonds changements et mutations économiques, géopolitiques, sociaux…
Ces termes de mondialisation et libération sont peu familiers et redoutés pour la plupart des Français et pourtant leurs effets influencent directement la vie de chacun, riches ou pauvres.
Les avancées technologiques et industrielles ont éliminé les barrières techniques et financières qui limitaient les flux financiers et commerciaux. La concurrence accrue permet de rendre disponible ces produits et technologies à des prix très abordables. Inaccessibles, s’ils étaient fabriqués en France, au regard du pouvoir d’achat d’une grande partie de nos concitoyens.
L’accessibilité et l’instantanéité partout dans le monde sont les principales caractéristiques des moyens de communication.
Le coût des communications, des transports, des articles ménagers, high-tech, informatique… ont connu des chutes de prix vertigineuses, même celui des transports maritimes a diminué des deux tiers entre 1920 et 1990, comme celui aérien devenu très accessible.
La baisse des taxes douanières, passant de 47 % à 6 puis 3 % a contribué très largement à cette baisse générale des prix.
Hors France, les populations sont de plus en plus mobiles (pas toujours volontairement), prêtes à travailler dans d’autres pays ou même continents. Les preuves du développement d’une culture globale sont clairement visibles. Des marques mondialement connues, des artistes… véhiculent des images qui dominent la culture jeune et moins jeune partout dans le monde.
Les partisans de la mondialisation et de la libération des marchés incarnés dans l’Uruguay Round, n’y voient que des avantages (c’est loin d’être le cas des Français) : une productivité plus grande, des niveaux de vie plus élevés, une amélioration de la répartition des ressources. Tous les pays en développement et industrialisés bénéficient des effets et du remaniement que cette mutation implique.
Mais nous ne vivons pas dans un monde homogène. Il y a au moins cinq niveaux de développement différents.
- Les pays industrialisés
- Les économies en transition
- Les pays développés avancés
- Les pays les moins avancés
- Les pays marginalisés
 
Dans chaque pays, la population est elle-même divisée en de nombreuses strates économiques et sociales.
N’étant pas de force égale, un processus de marginalisation est en court. À une moindre échelle nous avons également en Europe des différences non négligeables.
Les pertes sont assumées par les moins capables de les assumer : les pays et les populations les plus pauvres, au Nord comme au Sud.
Malgré les aides, la différence entre pays riches et pauvres, s’est encore accentuée, passant de 10 à 5 % de celui des pays industrialisés. Même dans les pays riches, la pauvreté a augmenté.
Plus le fossé s’élargit entre les deux, plus grand sera le déficit commercial.
Heureusement, dans ces pays pauvres et en développement, ce sont les investissements directs étrangers qui commencent à conditionner progressivement l’intégration dans l’économie mondiale. Ces dix dernières années, ils ont augmenté de 270 %.
Mais l’Afrique et l’Asie du sud-ouest en ont peu profité.
 
Dans ce monde en perpétuel mouvement, tout bouge, tout s’accélère. Sous le poids du leadership, de la survie, des OPA, des fusions, regroupements, alliances, les entreprises sont obligées d’évoluer, de rationaliser mais surtout s’internationaliser.
Cette grande transformation est très redoutée par beaucoup de Français car ils n’en voient que les conséquenc

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