Générer l’engagement au travail : 10 questions à se poser pour y arriver

Stéphane Simard

Description

L’an dernier, les 100 dirigeants les mieux payés au pays ont gagné en moyenne 40 000 $ par jour. Pourquoi est-ce qu’on se défoncerait pour un patron qui ne sait même pas qui on est, ce qu’on veut ou ce qu’on peut faire pour l’organisation? Gestionnaires, découvrez dix questions fondamentales que se posent vos employés et auxquelles vous devez absolument répondre si vous désirez susciter l’envie dévorante de se dépasser. Dans un style pragmatique et avec humour, l’auteur propose des pratiques génératrices d’engagement concrètes et adaptées à la réalité des petites et moyennes entreprises.

Sujets

• Entrepreneuriat
• Business
• Economics
• Gestion et management
• Human Resources
• Personal Management
• Gestion d'équipe

Informations

• Publié par: Viséo
• Date de parution: 19 janvier 2023
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782981295453
• Langue: Français

Extrait

ditions Vis o
1969, Anne-Julien
Carignan QC J3L 3P9
www.EditionsViseo.com
Pour b n ficier de nos tarifs sp ciaux s appliquant aux libraires ou aux achats en gros en entreprise, contactez-nous [e-mail] .
Catalogage avant publication de Biblioth que et Archives nationales du Qu bec et Biblioth que et Archives Canada
Simard, St phane, 1967 septembre 2-
[Patrons sont-ils tous des menteurs?]
G n rer l engagement au travail: 10 questions r pondre pour y arriver
2 e dition.
Publi ant rieurement sous le titre: Les patrons sont-ils tous des menteurs?. c2010.
Comprend des r f rences bibliographiques.
ISBN 978-2-9812954-5-3
1. Appartenance l entreprise. 2. Personnel - Motivation. 3. Qualit de la vie au travail. 4. Leadership - Aspect moral. 5. Engagement. I. Titre. II. Titre: Patrons sont-ils tous des menteurs?.
HF5549.5.M6S55 2016 658.3 14 C2016-940121-9
Conception graphique de l int rieur: Marie- ve Poirier
Conception graphique de la couverture: Julie Desch nes
Illustrations: Randy Glasbergen
Photographie: Catherine Giroux
Impression: Marquis Imprimeur
Imprim au Canada
ditions Vis o, 2016
D p t l gal: 1 er trimestre 2016
Biblioth que et Archives nationales du Qu bec
Biblioth que et Archives du Canada
Toute reproduction, adaptation ou traduction en tout ou en partie, par quelque proc d que ce soit, est strictement interdite sans l autorisation de l diteur.

Du m me auteur:
Merci ma famille pour votre amour, mes amis pour votre pr sence, mes partenaires pour votre support et mes clients pour votre confiance.
Table des mati res
Prologue
Introduction
Question 1
"Est-ce que les valeurs du patron sont en accord avec les miennes?
Les bottines suivent les "babines
La grande s duction
C est l intention qui compte
Question 2
"Est-ce que le patron s int resse vraiment qui je suis?
L organisation au service de l humain
Avoir des buts ou avoir du sens?
Le travail lib rateur
Question 3
"Est-ce que les opinions divergentes sont consid r es ici?
Tombent les masques
Le patron imparfait
L enfer c est les autres!
Entrer en relation avec les autres
1 + 1 = 3
Question 4
"Est-ce qu on fait confiance ici ou traite-t-on plut t les gens comme la garderie?
Une vraie garderie!
Question 5
"Si je ne rentre pas travailler demain, est-ce que a fera une diff rence pour quelqu un?
Une entreprise qui a du sens
tre au service: source de bonheur
Une goutte dans l oc an
Question 6
"Est-ce que ce travail me fera davantage grandir ( largir mes horizons, d velopper de nouvelles habilet s, relever des d fis stimulants )?
Toujours plus!
Comme par magie
Conjuguer le futur au pr sent
Question 7
"Est-ce possible de se d velopper professionnellement ici sans ruiner sa sant ou sa vie personnelle?
Quatre chapeaux, une seule t te
Absent isme planifi
Question 8
"Dans quelle mesure cette organisation se soucie-t-elle concr tement du bien- tre des gens?
Symbiose et parasites
La r mun ration quitable
52 formes de reconnaissance
Donner au suivant
Question 9
"Est-ce que je pourrais obtenir de meilleures conditions ou davantage de d fis ailleurs?
Ajuster ses lunettes
Les cochons ne savent pas chanter
Rien n est coul dans le b ton
Faire des choix
Assumer ses choix
Question 10
"Que faire si on a affaire un patron menteur?
Le doute est un signal
Raison + c ur = bonheur!
Se mettre en route
Cesser d avoir peur
Conclusion
Bien que nul ne peut revenir en arri re et effectuer un tout nouveau d but, tout le monde peut commencer d s maintenant cr er une toute nouvelle fin.
Carl Bard
Prologue Juin 2001
J obtiens enfin l emploi de mes r ves: directeur des op rations pour une importante imprimerie commerciale avec un chiffre d affaires d environ 70 millions. Je g re une cinquantaine d employ s non syndiqu s et syndiqu s dans trois d partements diff rents.
Le parcours n avait pas t de tout repos et avait n cessit plusieurs sacrifices. Ayant t recrut ma sortie de l cole des Hautes tudes commerciales de Montr al dans le cadre d un programme d embauche de dipl m s universitaires, l id e tait de m exposer diff rents d fis pour former une rel ve moyen terme. Nous tions une trentaine l origine dont seulement quatre ou cinq sont demeur s jusqu la fin.
Entr comme stagiaire avec un "magnifique salaire annuel de 23 000$ sans aucun des avantages sociaux, j ai par la suite occup six emplois diff rents dans cinq usines parpill es aux quatre coins de la province, le tout ayant provoqu autant de d m nagements. Cela a n cessit beaucoup de flexibilit de la part de ma blonde et aussi de longs moments de solitude.
De retour dans la r gion de Montr al apr s un exil en r gion d environ trois ans, je me retrouve un chelon de mon but de devenir directeur des op rations et on me laisse savoir que le poste que je convoite tant se lib rera sous peu et que je suis le candidat num ro un.
Finalement, un jeu de chaises musicales engendr par la fermeture prochaine d un atelier am ne un autre gestionnaire plus chevronn occuper le poste de directeur des op rations court terme en attendant son transfert. Je poss de probablement plus d exp rience que lui dans la gestion des op rations, mais je comprends cette situation temporaire. Durant cette p riode, je m implique davantage dans les prises de d cisions afin de me pr parer prendre la rel ve.
Toujours candidat num ro un, je suis invit par notre vice-pr sident un lunch en t te- -t te o je crois qu il va m annoncer que j obtiendrai bient t le poste. J y apprends plut t qu il a des r serves sur mes capacit s bien remplir le poste (ouch ) Je ne me rappelle plus ce que j ai mang , mais je me rappelle tr s bien le silence de dix minutes bord de sa voiture sur le chemin du retour l usine.
Le poste se lib re finalement et on pr f re recruter l externe un comptable d ge m r sans exp rience au niveau des op rations. Le gars est nul (disons que je suis un peu biais , mais bon ) Apr s avoir compens pour le manque d exp rience de mon patron pr c dent durant plusieurs mois, je me retrouve avec pire. Je me dis que si la direction croit que ce gars-l a plus de potentiel que moi pour remplir ce poste, ils me connaissent mal. moins que ce ne soit moi qui se connaisse mal? Apr s les d m nagements, les semaines de cinquante heures, les rencontres d employ s de soir et de nuit, le t l avertisseur et le t l phone cellulaire 24 heures sur 24, 7 jours par semaine, je m rite un employeur qui sait reconna tre mon d vouement et mon talent. Mais quel est donc mon v ritable talent?
Je quitte donc ce tourbillon d adr naline de l imprimerie avec amertume, mais aussi avec tristesse de quitter mes coll gues, employ s et amis. Apr s quelques mois la direction de projets dans une division d une banque, je m ennuie terriblement. Le probl me, c est qu il s agit d une nouvelle division et qu il y a peu de projets g rer Moi qui suis habitu tre constamment sur le front teindre des feux, je me retrouve clou la caserne surfer longueur de journ e sur l Internet pour faire de la vigie concurrentielle.
Par un heureux hasard, je croise un de mes anciens patrons qui est maintenant directeur g n ral d une autre imprimerie et qui m offre enfin le poste dont je r vais: directeur des op rations.
Les d buts sont difficiles: je perds environ les deux tiers de mes employ s au service la client le la premi re ann e. J tais devenu le "king du taux de roulement. Je fais de mon mieux pour appuyer mes employ s, mais comme dans n importe quelle cha ne, nous sommes tous d pendants du maillon le plus faible. Dans ce cas-ci, c tait la production: quipement d suet, employ s mal form s et gestionnaires inexp riment s. Le d fi des op rations c est de s assurer de fournir tout ce dont la production a besoin pour bien faire son travail et de s assurer de livrer au client ce qu il a demand . Dans notre cas, c tait plus pour annoncer des mauvaises nouvelles: d lais, probl mes de qualit , erreurs
Apr s une ann e ponctu e de cong diements, de d parts volontaires, d employ s en burnouts ou avec des probl mes de toxicomanie et m me d une tentative de suicide d un dessuperviseurs, les choses semblent se placer. Notre taux de roulement de personnel est en baisse: nous prenons tous de l exp rience et nous avons de meilleurs joueurs en place. Rien ne laisse pr sager l annonce que mon patron va me faire.
Apr s plusieurs ann es dans cette organisation, j avais appris qu il fallait se m fier des rencontres dans le bureau de votre patron portes closes un vendredi apr s-midi Sans trop de pr ambule et d explications, mon patron m annonce que je ne serai plus directeur des op rations et que je serai remplac par le directeur des ventes jug incapable de livrer la marchandise dans une autre usine du groupe. Je suis sous le choc. Juste comme on commen ait sortir cette usine de ses probl mes, apr s tous les efforts, les reproches justifi s de ma conjointe enceinte de notre troisi me sur le temps consacr mon travail On m offre une r trogradation et on me demande d y r fl chir durant le week-end. Je retourne mon bureau d vast . Une heure plus tard, mon successeur participe d j une rencontre d quipe sur un nouveau projet avec un de mes employ s et moi. J ai pass le week-end avec le motton dans la gorge et le c ur en miettes avec l impression d avoir t trahi.
J ai pass la semaine su vante mettre de l ordre dans mon bureau, ce qui a suscit plusieurs questions de mes employ s ( tant plut t du genre d sordonn ), mais l annonce officielle de mon remplacement ne devait se faire que le vendredi suivant (en apr s-midi, videmment: a laisse le temps aux esprits de se calmer, mais a g che le week-end de bien du monde )
Mes employ s ont donc t convoqu s dans une salle de r union o mon successeur a d faire l annonce lui-m me, mon patron tant occup faire une annonce semblable dans un autre d partement.
Je pense qu il a fait ce choix parce qu il avait peur, avec raison, de la r action de mes employ s. Je m