L entreprise réparatrice ou le nouvel épanouissement
188 pages
Français

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L'entreprise réparatrice ou le nouvel épanouissement , livre ebook

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Français

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Description

Affirmer que l'entreprise doit donner à l'homme une dimension qui lui permette de s'accomplir et de contenir ses peurs n'est plus une utopie.

Dans cet ouvrage de conviction, Pierre Hurstel, ancien Directeur de la stratégie des Ressources Humaines chez Ernst & Young, explique que c'est non seulement possible, mais indispensable.

Fort de son expérience et en s'appuyant sur de nombreuses études en psychologie et sociologie, il montre comment l'entreprise doit aider les individus qui la composent à se construire et à s'épanouir.


Il va même plus loin en affirmant, avec de nombreux exemples, que l'entreprise a tout intérêt à structurer et « réparer » ses membres.

En fait, les propositions de cet essai sont conçues pour devenir le socle du développement durable dans le domaine des Ressources Humaines.

Véritable manifeste pour un management différent, ce livre place vraiment l'équilibre des salariés au coeur de la réussite des entreprises.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 juin 2014
Nombre de lectures 48
EAN13 9782818804858
Langue Français

Extrait

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4e de couverture

4e Image couverture

Titre

Title

Copyright

Pierre Hurstelest Directeur de la stratégie des Ressources Humaines chez Ernst & Young depuis cinq ans. Dans cette fonction, il a développé des pratiques en vue d’améliorer les relations entre les collaborateurs et a mis en place une gestion des compétences via Intranet. Il est de surcroît à l’origine d’un processus d’évaluation original pour les 8 000 dirigeants du groupe.

Outre cette fonction de management interne, il exerce également au sein d’Ernst & Young celle d’auditeur financier.

Ernst & Youngest l’une des plus grandes entreprises mondiales spécialisées en Audit, Droit et Finances.

 

 

 

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8, rue Pasquier, 75008 Paris

Tél : + 33 1 44 39 74 00 – infos@maxima.fr

 

© Maxima, Paris, 2002.
EAN Epub : 978-2-8188-0485-8

 

 

 

Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés pour tous les pays.

    • • De nouvelles exigences de performance
    • • De l’écoute avant toute chose…
    • • De la reconnaissance pour une renaissance
    • • De l’apprentissage du réel
    • • De la performance, facteur de stress, et de la précarité facteur de stimulation
    • • P comme Précarité ou P comme Plus…
    • • Des systèmes flous, flous, archi-flous !
    • • Comment l’homme réparé devient intelligent
    • • L’intelligence antistress
  • II – L’ENTREPRISE NON RÉPARATRICE VA DISPARAÎTRE
  • III – DESSINE-MOI UNE ENTREPRISE RÉPARATRICE
    • • Pratiques réparatrices
    • • Accompagnement et développement des compétences : les conditions de la réparation
    • • Formation par le Net : le e-learning
    • • Une organisation du travail tout en souplesse
    • • Un système des valeurs à respecter
    • • Des différences culturelles à prendre en compte
    • • Management : objectif Réussite
    • • Des carrières évolutives et mobiles
    • • De l’art de l’innovation et des transitions
    • • Pour le droit à l’erreur
    • • Des dirigeants réparateurs ?
  • Conclusion
  • Bibliographie

Remerciements

 

Merci à…

Hélène Baudet pour son exigence scientifique

Gaëlle Bihannic pour son soutien

Paul Boubli pour son bureau

Agnès Caradec pour son tonus

Catherine Cluzeaud-Delvit pour son œil amical

Claire de Loynes pour ses mots

Pierre Doré pour ses contacts formidables

Herminia Ibarra pour son aide depuis l’origine du projet

Alexandra Rolland pour sa patience

Nicolas Tannenbaum pour son regard astucieux

Merci à tous ceux dont le témoignage est reproduit dans le livre ; sans eux, je me demande ce que j’aurais pu faire.

Merci aux différents relecteurs et en particulier à Françoise Gay,

Marie-Anne Boucher, Laure Bruère-Dawson, Vincent de la Bachelerie

Merci à Patrick Gounelle pour son Leadership

Et merci à Cécilia pour son Entreprise si réparatrice à mon égard.

Préface

 

Cet ouvrage nous propose une idée au fond très simple : celle qui veut que le lieu de travail, dans son essence, puisse contribuer à notre humanité profonde, davantage qu’il ne la diminue. Pourquoi cela ? Parce que les entreprises sont des lieux de coopération – et de compétition – avec les autres. C’est bien là que nous déterminons des objectifs que nous nous efforçons ensuite d’atteindre. De cette façon, et de bien d’autres encore, ces organisations nous fournissent les moyens d’apprendre, de donner le meilleur de nous-mêmes, d’apporter une contribution à la communauté, trouvant ainsi une forme d’accomplissement de notre potentiel en tant qu’être humain.

« Réparer » est un mot fort. Pourquoi l’avoir choisi ? Parce que nous avons tous fait en direct l’expérience du côté sombre de la vie en entreprise. Certaines organisations pratiquent l’insertion comme l’exclusion. Leurs membres comme leurs dirigeants font fréquemment des erreurs...

Avant-Propos

 

7 h 45. Mon bureau, à la Défense. Le PC me demande mon mot de passe.

Je découvre les mails de la nuit. Précision : je travaille dans une Entreprise présente sur les cinq continents. Lorsque chez nous, il fait nuit, ailleurs, c’est le jour !

8 h 00. En tant que directeur de la stratégie des Ressources Humaines d’Ernst & Young pour la France, je reçois un jeune et brillant professionnel de l’audit qui, curieusement, rencontre des difficultés relationnelles répétées avec ses pairs. Il est à la fois doué, travailleur et motivé. Mais voilà, eux ne le trouvent pas à leur goût ! Cinq des associés d’Ernst & Young qui pourraient soutenir sa candidature au poste d’associé, l’ont trouvé trop...

I
RÉPARATION ?
VOUS AVEZ DIT RÉPARATION ?

 

Autant le souligner d’emblée. J’ai choisi le terme « réparer » pour son caractère concret et parce qu’il implique un système de valeurs digne d’être conservé et amélioré. L’être humain, à l’instar du bébé qui apprend à marcher, se cogne et se blesse. Il ressent des douleurs parfois durables, il inscrit en lui des malaises difficiles à gommer. L’individu devra trouver dans ce monde des lieux propices à sa guérison et à son épanouissement. Je pose une hypothèse qui sera examinée tout au long de l’ouvrage : l’Entreprise peut offrir des conditions capables de provoquer une certaine réparation des individus blessés par la vie.

Ce qui prime aujourd’hui, c’est la diabolisation des Entreprises. Le discours est installé : l’Entreprise détruirait systématiquement les individus. Elle restructurerait, aveuglément, dit-on, sans aucun souci des destins qu’elle briserait, pour son unique profit. Elle ne laisserait, semble-t-il, la voie ouverte qu’aux ambitieux sans scrupules, et abandonnerait les vertueux, sur le bord de la route.

Image d’Épinal qui prend indéniablement des allures de désinformation sur l’Entreprise et son inscription dans un monde en perpétuelle mutation, et plus concrètement, sur la nécessité qu’elle a, pour maintenir ces emplois vitaux pour tous, pour sauvegarder sa pérennité, de s’adapter au marché mondial… Ne lui fait-on pas là un sulfureux honneur tout aussi caricatural qu’immérité… ?

Et si l’Entreprise, si décriée, avait aussi des vertus réparatrices ? Que devient un homme privé de son droit au travail ? Il faudrait parallèlement se demander ce que l’on enlève aux gens qui n’ont pas accès à l’Entreprise.

Mais de quoi parlons-nous ? L’Entreprise ! Donnons-en ici une définition : il s’agit de la réunion d’individus qui produisent et vendent des biens ou des services afin d’en dégager un profit pour des actionnaires. Un lieu de tensions et de mutations permanentes, intégré à un environnement de concurrence où risques et décisions rapides côtoient stratégie et développement durable.

Réparatrice, l’Entreprise ! Un slogan provocant ? Le goût de la contradiction ? Ou bien une réalité que l’on n’ose énoncer de peur de passer pour un courtisan de la puissance ? Homme de terrain, côtoyant chaque jour les hommes et les femmes de l’Entreprise, j’ai vu leur souffrance, mais j’ai assisté aussi à leurs réparations. Mon expérience m’a mené à discerner un lien très fort, voire indissociable entre l’épanouissement de l’individu et la nécessaire compétition qui prévaut dans l’Entreprise : cette fierté légitime qui naît lorsque l’on a apporté son concours à un succès, cette récompense méritée après de longs efforts et des moments de doute ou de découragement. C’est cette expérience que je vous invite à partager à travers des témoignages qui montrent comment certains ont gagné un réel mieux-être par rapport à des situations antérieures. Ces phases de doute, d’équilibre encore instable entre confiance et doute, sources de malaises physiques et psychologiques, ces phases de somatisations diverses comme de bizarreries de caractère, nous les retrouvons aussi bien chez tout jeune qui commence son parcours, que chez des travailleurs d’âge mûr. Elles empoisonnent la vie de chaque individu et les vaincre nécessite une mobilisation personnelle forte qui ne pourra se réaliser que dans le face à face avec des situations concrètes, des conditions de réussite que l’Entreprise peut offrir.

Ces situations antérieures auxquelles il est fait allusion comprennent aussi bien des impressions vagues de malaise, que douloureuses et mal définies, comme :

• le sentiment d’isolement, d’échec ou d’infériorité,

• l’anxiété, la douleur psychique autant que physique,

• le manque de confiance en soi et l’absence d’épanouissement.

Que des souvenirs plus précis tels que :

• des situations douloureuses comme ceux de l’échec scolaire ou professionnel,

• des situations où l’on a subi l’intolérance et qui installent ensuite les conditions de l’intolérance face aux autres,

• l’impression laissée par cette absence d’écoute dont on a été victime.

En un mot, je me réfère ici à tout ce qui provoque une attitude de rigidité face au changement, avec son lot de conséquences sur la vie privée.

• Des témoignages saisissants

Le travail en entreprise peut contribuer à construire l’individu.

Mon métier de responsable des Ressources Humaines a fait de moi un homme à l’écoute des autres. J’ai eu l’occasion de recueillir des réactions fort intéressantes chaque fois que j’ai pu faire passer cette idée ou cette supposition que le travail en Entreprise pouvait contribuer à construire l’individu. J’ai noté en particulier les propos d’un consultant, d’une responsable en Ressources Humaines et d’un auditeur financier, qui analysaient la transformation notable qu’ils ont vécue à la suite d’une prise en compte de leurs problèmes au sein même de l’Entreprise.

Voici ces trois cas réels pour lesquels l’Entreprise a su prendre en compte les douleurs de l’individu.

Un environnement de travail ne doit plus imposer de dichotomie entre vie privée et vie professionnelle.

Un consultant : Bernard Dugas, 55 ans marié et père de cinq enfants, mène une carrière de conseil en management après des études commerciales :

« Malgré ma réussite professionnelle, je me sentais très seul au sein de l’Entreprise, et j’avais des problèmes de santé. Mes douleurs aux hanches devenaient de plus en plus préoccupantes mais je n’avais pas le temps de me faire opérer ; alors je vivais avec, mais la douleur lancinante m’handicapait.

« Le processus de réparation a commencé quand on m’a proposé de changer de structure et de travailler avec un nouveau manager qui d’emblée m’a donné sa vision de l’Entreprise aussi bien que celle de mon rôle. S’intéressant à moi, il a vite découvert qui j’étais, ce que je ressentais ; il a encouragé mes prises de décision au sujet des interventions chirurgicales nécessaires. Ensemble, nous avons momentanément modifié mon poste afin que je puisse être deux fois hospitalisé en un an. Une équipe solide s’est ainsi créée, et dès mon retour, j’ai pu apprécier la façon dont les réalisations concrètes étaient reconnues, toujours valorisées. Dans ces conditions, la confiance peut s’installer, l’amitié peut-être, une touche de fun crée l’ambiance, on est capable de ne pas se prendre au sérieux, et pourtant quelle exigence de qualité ! Ce climat me convient. Une relation débarrassée de tout enjeu de pouvoir permet un travail efficace, sans tension inutile.

« Conscient d’avoir vaincu le malaise qui me poursuivait malgré une apparence de réussite, et brisé mon sentiment de solitude grâce à l’union de toute une équipe qui m’a aidé à retrouver l’intégralité de mes moyens physiques sans me rejeter, me voici réparé dans toute ma personne, plus disponible et plus à l’écoute des autres, heureux de pouvoir à mon tour contribuer à mettre en place des processus facilitant le respect et l’épanouissement, et apte à favoriser, moi aussi, la réparation des autres. »

Cet exemple illustre clairement le phénomène de reconstruction de l’individu dans un environnement de travail qui n’impose plus de dichotomie entre l’être privé et l’être professionnel. Le manager a su voir les qualités professionnelles de son collaborateur, comprendre son handicap ponctuel, lui en faire prendre conscience afin de le décider à le résoudre, et faire accepter la situation à toute une équipe.

Ce qui répare ? Une appréciation de soi-même qui était décentrée et qui se recentre.

I. Bonnans, responsable R.H.

Une Responsable en Ressources Humaines : Véronique Bonnans, 40 ans, mariée, travaille dans une Entreprise de services et assume sa vie professionnelle, celle de mère et surtout celle de femme :

« Souvent j’ai en face de moi des hommes et des femmes qui se sentent diminués, en position d’infériorité. Cette constatation m’a souvent frappée ! Le simple fait de les écouter, de faire un bilan, les rend déjà plus forts. Je ne dis pas que tout soit gagné dès cet instant, qu’il ne faille rien entreprendre de concret ensuite, mais ce regard que je leur porte fonctionne comme un téléobjectif qui, si on le tourne légèrement, règle l’image avant de prendre une photo.

« Quand l’objectif joue son rôle, la réparation est en marche. J’ai eu cette année, une cinquantaine de dossiers féminins à traiter et j’ai souvent vu le sentiment de malaise diffus ressenti par ces personnes s’estomper, voire disparaître au cours des entretiens : en traquant le flou dans le regard qu’elles portaient sur leur propre situation, j’aboutissais à un résultat beaucoup plus large ; elles finissaient toujours par me donner plus à voir sur elles-mêmes qu’elles ne le pensaient ou même ne le souhaitaient. Le moment fort, important, qui cimente cette revalorisation d’elles-mêmes, coïncide avec l’élaboration de leur bilan de compétences. Là, on entre dans le concret, on aborde un exercice qui répare réellement. Ce qui répare ? Une appréciation de soi-même qui était décentrée et qui se recentre. C’est tout simple, mais fondamental.

« Pour citer mon propre exemple, j’ai longtemps travaillé dans mon Entreprise avec sérieux et satisfaction, en éprouvant cependant un sentiment d’infériorité chronique. De ce fait, j’étais plutôt éteinte, dominée, sans révolte ! Un jour, mon responsable hiérarchique m’a parlé de façon très personnelle et m’a dit : “Vous êtes une femme et une sacrée femme. Tout est possible pour vous car vous êtes capable grâce à votre sens féminin à la fois d’écouter vos émotions et de gérer du complexe dans la vie quotidienne”. Il m’offrait à la fois un véritable bilan de compétences, sa confiance et la preuve qu’il avait été à mon écoute. J’y ai cru et la prophétie s’est réalisée et cela dure depuis cinq ans ! Maintenant, je rends aux autres ce que j’ai reçu. Je répare les hommes et les femmes tout en m’impliquant...

II
L’ENTREPRISE NON
RÉPARATRICE VA DISPARAÎTRE

 

L’Entreprise est capable de réparer les individus qui la font vivre parce qu’elle est un stimulant pour leur intelligence, parce qu’elle leur permet de se construire une personnalité adéquate par le développement de compétences concrètes clairement identifiées et enfin parce que l’être ainsi grandi est rendu à sa dignité propre.

Mais pourquoi l’Entreprise s’ingénierait-elle prioritairement à réparer les individus ? Sa vocation n’est pas la philanthropie. Son exigence première est celle du profit. Les sceptiques impénitents affirmeront toujours haut et fort que cette fonction réparatrice ne cadre pas avec ses objectifs. Cette résistance est si grande qu’elle peut aller jusqu’à empêcher un manager de réussir dans son effort. Malgré ces sceptiques, il y aura toujours quelques réalistes, capables de croire à un monde meilleur, c’est-à-dire plus humain. Ce sont tous ceux qui sont convaincus de la nécessité d’instaurer le développement durable.

L’Entreprise est capable de réparer les individus parce qu’elle est un stimulant pour leur intelligence.

Notre ambition ici n’est pas de lire dans l’avenir de l’économie en faisant des prédictions à caractère incantatoire. Plus modestement nous voulons examiner et analyser cette notion nouvelle qui fait son chemin : le sustainable development, traduit en français par développement durable. Il va dans le sens de notre plaidoyer pour l’Entreprise réparatrice.

• Le Développement durable : une vague de fond

À ce propos, notre première observation est celle d’une indéniable évolution des mentalités qui semble bien refuser toute possibilité d’un retour en arrière. Quand on consulte Internet… on est étonné du nombre de sites qui ont pour sujet : « le Développement Durable de l’Entreprise ».

On en recense plus de 60 ! Parmi eux www.orse.org le site de l’Observatoire de la Responsabilité Sociétale, www.oecd.org qui présente les recommandations des gouvernements de l’OCDE à destination des Entreprises multinationales, www.iisd.ca Business and Sustainable Development (BSD) qui éclaire les acteurs du secteur marchand sur ce sujet et www.globalsullivanprinciples.org dont nous allons développer les objectifs.

Loin d’être exhaustif, ce simple aperçu donne matière à réflexion et fait exploser le « prêt à penser » qui voudrait nous faire croire que seuls les employés sont intéressés par le progrès social de leur Entreprise.

De nombreuses personnes, unies par des intérêts spécifiques, sont concernées par le développement durable de l’Entreprise et ce qu’il implique pour le devenir, les premiers sont les actionnaires et les consommateurs.

• Actionnaires et consommateurs, même combat ?

Une association de consultants, de chercheurs et de dirigeants américains a fondé en 1997 le Council on Economy Priorities – Conseil des Priorités Économiques. L’organisme a mis au point une norme apte à mesurer la situation des employés : la SA 8000 (Social Accountability). Cette norme apporte la garantie pour les salariés de conditions décentes de travail et de salaire. Trois ans après sa création, l’organisme était en mesure de recenser, dans son édition 2000, trois cents Entreprises et deux mille marques de produits de consommation respectant la norme SA 8000… Est-ce de la poudre aux yeux ?

Quand vous saurez que des index fiables comme Domini 400 Social Index ou Citizen Index, chargés de répertorier les sociétés associant les considérations sociales aux préoccupations sociétales, sans s’éloigner de leur souci de rentabilité, ont mieux progressé que le Standard & Poor’s 500 qui est le baromètre classique des Entreprises, vous comprendrez que, même si vous n’y croyez pas, les marchés, eux, vont y croire !

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