Maîtriser le progrès économique et technique
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Description

Nos sociétés semblent aujourd’hui se caractériser par deux évolutions : d’une part, elles vivent un extraordinaire développement des « techno-sciences » et, d’autre part, elles ont atteint un effarant niveau de complexité.


Ces deux tendances conjuguent leurs effets pour conduire à une sorte d’effacement des responsabilités. Mais quelles responsabilités ? Celles, individuelles, du médecin, de l’élève, du consommateur ? Ou celles, collectives, des citoyens, des politiques, des États ? Et quels sont les impacts de ces constats dans les domaines technique, économique, juridique, politique ou éthique ?



Philippe de Woot est juriste et économiste, Professeur à l’Université catholique de Louvain, Membre de l’Académie royale de Belgique et correspondant de l’Institut de France. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages prônant une réflexion morale sur l’innovation technologique et une orientation plus responsable des stratégies d’entreprises.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 17
EAN13 9782803156016
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

MAÎTRISER LE P ROGRÈS ÉCONOMIQUE ET TECHNIQUE
PHILIPPEDEWOOT
Maîtriser le progrès économique et technique La force des choses et la responsabilité des hommes
Académie royale de Belgique rue Ducale, 1 - 1000 Bruxelles, Belgique www.academieroyale.be
Informations concernant la version numérique ISBN : 978-2-8031-560-1 © 2016, Académie royale de Belgique
Collection L’Académie en poche Sous la responsabilité académique de Véronique Dehant Volume 86
Diffusion Académie royale de Belgique www.academie-editions.be
Crédits Conception et réalisation : Laurent Hansen, Académie royale de Belgique
Couverture : Loredana Buscemi et Grégory Van Aelbrouck, Académie royale de Belgique
Publié en collaboration avec
On peut dire que l’histoire de la culture moderne n’a pas été autre chose que l’opposition continuelle entre l’exigence d’un ordre et le besoin de distinguer dans le monde une forme changeante, ouverte à l’aventure, imprégnée de possibilités. 1 Umberto Eco
Introduction
Deux systèmes complexes influencent profondément notre avenir : l’économie concurrentielle globalisée et la convergence accélérée des technosciences. En combinant leurs ressources, ces systèmes se renforcent mutuellement et augmentent leur dynamisme. Nous commençons à en perdre la maîtrise. Ils nous mènent à des frontières inconnues. Ils nous font franchir des limites que l’on croyait infranchissables. Ils posent des questions insolites touchant à la nature même de l’homme, de son intelligence et de sa liberté. Ils créent des défis entièrement nouveaux. Nous sommes entrés dans une période de grandes ruptures. La connaissance devient une arme d’innovation décisive et la concurrence technologique accélère et mondialise ce processus. Bien plus qu’une simple évolution scientifique ou économique, ces systèmes provoquent une véritable mutation culturelle. Mais leur complexité et leur autonomie diluent nos responsabilités. Évoluant selon leur logique propre, ils se soucient peu des conséquences sociétales de leur créativité. Ils se coupent ainsi de leurs dimensions éthiques et politiques et créent un dangereux déficit démocratique. Ce qui relevait, il y a peu, de la science-fiction devient réalité, de la même façon que se sont réalisés les rêves ou les cauchemars de Léonard de Vinci, de Jules Verne ou de George Orwell. Ces systèmes portent en eux d’immenses promesses de progrès humains et sociétaux. Mais, ils sont aussi très ambivalents. Par leurs ruptures économiques et leurs percées scientifiques, ils provoquent des effets négatifs « non voulus ». Notre modèle de développement « à-tout-va » détruit la planète. La mondialisation et la numérisation de l’économie imposent au monde un système homogène sur lequel les gouvernements nationaux et les citoyens n’ont plus de prise. L’apocalypse nucléaire reste une menace réelle et ne dépend que de la raison et de la seule sagesse des dirigeants des pays qui possèdent la bombe. L’intelligence artificielle commence à se substituer à l’homme et menace de le mettre « hors-jeu » dans une série d’activités. Les progrès de la génétique s’apprêtent à nous donner la capacité d’« éditer » la vie et de transformer les humains de manière irréversible. Tout cela arrive sans que l’on y prenne garde, sans vrai débat démocratique, sans conscience publique des enjeux. Les systèmes prennent un pouvoir grandissant sur l’avenir dans un vide éthique et politique. Entraînée par ce dynamisme innovateur, la société, dans une sorte d’indifférence générale, se transforme sans débat public. Sans débat, nous risquons de voir s’ouvrir des boîtes de Pandore que nous ne maîtriserons pas. L’homonumericus, pas plus que l’homoeconomicus, ne sera capable de donner sens et valeurs à notre avenir. Si nous ne ressaisissons pas nos responsabilités de citoyens, nous serons mis devant le fait accompli, l’irréversible et, peut-être, l’irréparable. Face à la puissance des systèmes, peut-on se permettre de leur abandonner les choix qui engagent l’avenir ? Reprendre la maîtrise du progrès devient un impératif prioritaire. À l’âge des technosciences et de la globalisation économique, il faut retrouver les dimensions éthiques et politiques qui nous aideront à bénéficier pleinement de leurs promesses tout en évitant e leurs dérives et leurs menaces. Un défi majeur du 21 siècle sera de mettre l’économie globale et les technosciences au service du développement durable, de la justice sociale et d’un surcroît d’humanisation. Influençant déjà l’évolution géologique, l’homme devient capable d’accélérer son évolution biologique. Laissera-t-il celle-ci prendre le pas sur son évolution culturelle, longue maturation de la conscience, de la sagesse et de la liberté ?
CHAPITRE1 La force des choses : autonomie des systèmes
1. L E SYSTÈME ÉCONOMIQUE MONDIALISÉ ET NUMÉRISÉ NOTREMODÈLEÉCONOMIQUEESTCELUIDELéconomie concurrentielle de marché.AVECDENUANCE S S , ’ ’ . C DIVERSES IL S IMPOSE AUJOURD HUI À UN NOMBRE GRANDISSANT DE PAYS E MODÈLE A MONTRÉ SON  . I EFFICACITÉ ET SA CAPACITÉ À CRÉER DE LA RICHESSE L A PERMIS UNE CROISSANCE ÉCONOMIQUE SANS  ’ . B ’ , - , PRÉCÉDENT DANS L HISTOIRE HUMAINE ÂTI SUR LA LIBERTÉ D ENTREPRENDRE LE LIBRE ÉCHANGE LA  ’ , . À ’ , ’ CONCURRENCE ET L INNOVATION IL EST PAR ESSENCE DYNAMIQUE ET CRÉATIF BEAUCOUP D ÉGARDS C EST un modèle performant. LaconcurrenceE . EST AU CŒUR DE CE SYSTÈME LLE LE MET SOUS TENSION ET LUI DONNE SON DYNAMISME  . R ’innovationET SA CRÉATIVITÉ APPELONS QUE C EST L QUI ACTIVE LA CONCURRENCE VÉRITABLE ET QUE CE  . S SONT LES TECHNOLOGIES QUI LUI DONNENT SES ARMES DÉCISIVES CHUMPETER A MONTRÉ QUE LA VRAIE  ’ , « » CONCURRENCE ÉTAIT CELLE QUI REMPLAÇAIT L ANCIEN PAR LE NOUVEAU QUI TUAIT LES PRODUITS ET LES  , - , SERVICES EXISTANTS POUR LEUR SUBSTITUER DES PRODUITS ET DES SERVICES QUI JUSQUE LÀ N EXISTAIENT PAS : c’est la fameusedestruction créatrice. S ’ ’ , ’ , OUS L AIGUILLON DE LA CONCURRENCE ET DE L ÉVOLUTION TECHNIQUE L ENTREPRISE PERFORMANTE ACTEUR CENTRALDUSYSTÈME,NESECONTENTEPASDEPRODUIREETDEDISTRIBUERDESBIENSETDESSERVICES. ELLE  , , . S ’ LES RENOUVELLE CONSTAMMENT ELLE LES FAIT ÉVOLUER ELLE CRÉE DU NEUF I L ON OBSERVE LES  , ENTREPRISES PERFORMANTES SUR UNE PÉRIODE DE CINQ OU DIX ANNÉES IL N EN EST PAS UNE QUI NE SE SOIT , , . T , , , ADAPTÉE TRANSFORMÉE RENOUVELÉE OUTES ONT ÉVOLUÉ TOUTES ONT INNOVÉ SOIT DANS LEURS PRODUITS  , . C SOIT DANS LEURS MARCHÉS SOIT DANS LEURS PROCÉDÉS OU LEUR ORGANISATION ETTE RÉALITÉ MARQUE LEUR  ’ . L’ ACTION D UNE NOTE DYNAMIQUE ET CRÉATRICE INITIATIVE ET LA CRÉATIVITÉ CONSTITUENT LE PIVOT DE L ACTE d’entreprendre. Oautomatiquement B , N A CRU LONGTEMPS QUE CE MODÈLE ÉCONOMIQUE SERVAIT LE IEN COMMUN GRÂCEAUXVERTUSDUMARCHÉETDESAFAMEUSE«MAININVISIBLE». BIENQUILAITBEAUCOUPCONTRIBUÉ  ’ , ’ AU DÉVELOPPEMENT DES PAYS QUI L ONT ADOPTÉ SON ACCÉLÉRATION AINSI QU UNE MONDIALISATION NON RÉGULÉECOMMENCENTÀENMONTRERLESLIMITESETLESDANGERS. AUJOURDHUI,LALIAISONENTRE  B . L’ CROISSANCE ÉCONOMIQUE ET IEN COMMUN EST DEVENUE MOINS CLAIRE APPROCHE NÉOLIBÉRALE A  « » ’ ’ . L , PROGRESSIVEMENT DÉCOUPLÉ L ÉCONOMIQUE DE L ÉTHIQUE ET DU POLITIQUE A GLOBALISATION ’ , L ACCÉLÉRATION DE LA TECHNOSCIENCE LE MANQUE DE RÉGULATION MONDIALE CONFÈRENT AU SYSTÈME  ’ ÉCONOMIQUE UNE AUTONOMIE ET UN POUVOIR D ACTION SANS PRÉCÉDENT DONT LES DÉMOCRATIES commencent à perdre la maîtrise. C . C P V , ETTE SITUATION PRODUIT DES EFFETS SYSTÉMIQUES NON VOULUS OMME LE DISAIT AUL ALÉRY l’homme sait souvent ce qu’il fait, il ne sait jamais ce que fait ce qu’il fait. LESEFFETS  , « ». C’ SYSTÉMIQUES NON VOULUS SONT CE QUE LES ÉCONOMISTES APPELLENT LES EXTERNALITÉS EST UNE FAÇONDENEPASSENOCCUPER. LORSQUELESYSTÈMEESTPUISSANTETPEURÉGULÉAUNIVEAUMONDIAL, cette situation devient dangereuse. C , ONDUIT PAR SA SEULE LOGIQUE INSTRUMENTALE NOTRE MODÈLE DE DÉVELOPPEMENT DEVIENT DE PLUS EN ambigu et paradoxal. T PLUS OUT EN ASSURANT UNE CROISSANCE ÉCONOMIQUE SANS PRÉCÉDENT DANS ’ , ’ , , , , L HISTOIRE HUMAINE CE MODÈLE S EMBALLE POLLUE EXCLUT ENGENDRE DES PHÉNOMÈNES DE DOMINATION ’ . J ’ D INJUSTICE SOCIALE ET DE DÉSTRUCTURATION AMAIS NOTRE CAPACITÉ DE CRÉER DE LA RICHESSE N A ÉTÉ AUSSIGRANDEETJAMAISCERTAINESINÉGALITÉSNONTÉTÉAUSSIÉLEVÉES ;JAMAISNOSCONNAISSANCES  ’ ’ ; SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES N ONT ÉTÉ AUSSI ÉTENDUES ET JAMAIS LA PLANÈTE N A ÉTÉ AUSSI MENACÉE  ’ JAMAIS LE BESOIN D UNE GOUVERNANCE ÉCONOMIQUE N A ÉTÉ AUSSI IMPÉRIEUX ET JAMAIS LES VERNEMENTSDES ÉTATS-NATIONSNONTÉTÉAUSSIDÉSARMÉS. AUJOURDHUI,QUIESTRESPONSABLEDE GOU ’ ? L ? D ? U L ÉVOLUTION ET DES ORIENTATIONS DE CE SYSTÈME A MAIN INVISIBLE ES MARCHÉS EFFICIENTS NE oligarchie de financiers ou de grandes entreprises ? D ,les inégalités augmententF. L ANS LA PLUPART DES PAYS DÉVELOPPÉS A CONCEPTION DE RIEDMAN
s’impose : la finalité de l’entreprise est de maximiser le profit pour l’actionnaire. AuxÉtats-Unis, 60 % . S DES CITOYENS ONT VU LEUR REVENU DIMINUER EULS LES PLUS RICHES CONNAISSENT UNE augmentation importante et continue de leur richesse. F - AUT IL ÉVOQUER LES DÉRIVES ÉTHIQUES DE CERTAINS ACTEURS CLÉS QUI FONT PRÉVALOIR L INTÉRÊT DE l’entreprise ou des seuls actionnaires sur l’intérêt général ? N OUS SOMMES ENTRÉS DANS UNE COURSE DONT LA VITESSE EST IMPOSÉE PAR LE DYNAMISME DE LA  . Lrythme du changementGLOBALISATION ET DE LA CONCURRENCE TECHNOLOGIQUE E NOUS EST IMPOSÉ ET - ’ , , CELUI CI DEVIENT PLUS RAPIDE QUE LA CAPACITÉ D ADAPTATION DE LA SOCIÉTÉ POLITIQUE CIVILE . C ’ , ’ , ’ , INSTITUTIONNELLE E DÉCALAGE CRÉE UN DANGER GRANDISSANT D INADAPTATION D INÉGALITÉS D EXCLUSION de chômage et de ruptures sociales. D ,un modèle unique de développementE PLUS LA GLOBALISATION IMPOSE ÉCONOMIQUE BASÉ SUR LA , ’ , ’ . N COMPÉTITIVITÉ L INNOVATION L OUVERTURE ET LA FLEXIBILITÉ OS SOCIÉTÉS ET NOS GOUVERNEMENTS SONT OBLIGÉSDELADOPTERSOUSPEINEDEDÉCLIN. ILSSONTSOUSCONTRAINTE. CECIRENDDIFFICILESDESCHOIX TIONAUXCONCERNANTLAPROTECTIONSOCIALE,LERYTETLETYPEDECROISSANCESOUHAITÉE,LEDEGRÉ NA HME d’ouverture des frontières, la protection de l’environnement, les politiques fiscales… L , , … E DUMPING SOCIAL FISCAL ÉCOLOGIQUE NE CESSE DE FAIRE PRESSION POUR QUE NOUS NOUS  . L ALIGNIONS SUR CE MODÈLE HOMOGÈNE ES PERSONNES LES PLUS ÂGÉES OU LES MOINS FORMÉES ONT  ’ . A É ’E , BEAUCOUP DE PEINE À S Y ADAPTER U NIVEAU DES TATS ET MÊME DE L UROPE NOUS PERDONS LA  . D , ’E MAÎTRISE DE NOTRE DÉVELOPPEMENT ANS UN MONDE GLOBALISÉ L UROPE AURA DE LA PEINE À MAINTENIR UNSYSTÈMEGÉNÉREUXDEPROTECTIONSOCIALE,TROPSOUVENTFINANCÉPARUNEDETTEQUEDEVRONTPAYER  . L ’ « » LES GÉNÉRATIONS FUTURES E RÊVE D UNE MONDIALISATION HEUREUSE NOUS SEMBLE DE PLUS EN PLUS mythique. N ’ , OUS FAISONS TROP SOUVENT L HYPOTHÈSE QUE NOS SYSTÈMES TECHNIQUES ÉCONOMIQUES ET FINANCIERS  « » SONT ENTIÈREMENT MAÎTRISÉS PAR UNE MAIN INVISIBLE ET QUE LEURS OPÉRATEURS SONT TOUJOURS , . L RATIONNELS PRUDENTS ET VIGILANTS ES CRISES QUE NOUS TRAVERSONS NOUS OBLIGENT À PRENDRE  , , CONSCIENCE DU FAIT QUE CES SYSTÈMES MALGRÉ LEURS BRILLANTES RÉALISATIONS CONNAISSENT DES DÉRIVES 2 QUIAMPLIFIENTLESRISQUESCOLLECTIFSETPEUVENTNOUSENTRAÎNERDANSDESSITUATIONSIRRÉVERSIBL.ES M ’ ’ . E ARX DISAIT QUE LES HOMMES NE SAVENT SANS DOUTE PAS L HISTOIRE QU ILS FONT N CONTINUANT À FAIRE  , CONFIANCE AU SYSTÈME ÉCONOMIQUE ACTUEL NOUS SEMBLONS IGNORER QU UNE REPRISE EN MAIN RADICALE  . N -qui refusait de croire EST NÉCESSAIRE ET URGENTE E RESSEMBLONS NOUS PAS ALORS À CET HOMME qu’on eut mis le feu à sa maison parce qu’il en avait la clef en poche(Tocqueville). V , ’ , OICI PARMI BEAUCOUP D AUTRES DEUX DOMAINES POUR LESQUELS LA MAÎTRISE COMMENCE À NOUS échapper : le dérèglement climatique et la révolution numérique. La Planète P , ARMI LES EFFETS SYSTÉMIQUES NON VOULUS ET MAL MAÎTRISÉS L UN DES PLUS DANGEREUX EST LA  . L ’ . N DESTRUCTION DE LA PLANÈTE A STABILITÉ DU CLIMAT ET CELLE DE L ENVIRONNEMENT SONT MENACÉES OTRE capacité à maîtriser ce formidable défi semble de plus en plus fragile. E ,la planèteN ACCÉLÉRANT SA COURSE NOTRE MODÈLE DE DÉVELOPPEMENT COMMENCE À DÉTRUIRE PAR LÉPUISEMENTDESRESSOURCES,LAPOLLUTIONDESEAUXETDESSOLS,LADESTRUCTIONDELABIODIVERSITÉ, LÉPUISEMENTDESOCÉANS,LEDÉRÈGLEMENTCLIMATIQUE. NOUSSAVONSQUELESCONSÉQUENCESDECE  : , , , , DÉRÈGLEMENT VONT DEVENIR DRAMATIQUES CYCLONES TORNADES TSUNAMIS DÉSERTIFICATION DESTRUCTION  , , … E DE RESSOURCES ALIMENTAIRES FAMINES DÉPLACEMENT DE POPULATIONS T CE SONT LES PLUS PAUVRES  ! L B , , 40 % QUI PAIERONT LE PRIX FORT E ANGLADESH PAR EXEMPLE POURRAIT PERDRE DE SES TERRES agricoles d’ici à 2050. LE GROUPEINTERGOUVERNEMENTALPOURLÉTUDEDUCLIMAT (GIEC)NOUSDITQUEDICI 2050,UN 3  150 . L GIEC ’ DÉPLACEMENT DE MILLIONS DE PERSONNES EST VRAISEMBLABLE E NOUS DIT AUSSI QU UN  4°C - 1990-CHANGEMENT DE LA TEMPÉRATURE MOYENNE MONDIALE SUPÉRIEUR À AU DESSUS DES NIVEAUX DE 2000, ’ . A DÉPASSERAIT LA CAPACITÉ D ADAPTATION DE NOMBREUX PROCESSUS ÉCOLOGIQUES RRIVÉ À CE POINT  , ON NE POURRAIT PLUS RIEN FAIRE POUR PRÉVENIR LA PERTE DE CERTAINS ÉCOSYSTÈMES LA FONTE DES GLACIERS ou la désintégration des principales calottes glaciaires… SILONCONSIDÈRELADÉGRADATIONDESMERS,LESSEULESTÊTESDECHAPITREFONTFRÉMIR:POLLUTIONET  , , ACIDIFICATION DES EAUX SURPÊCHE ET DISPARITION RAPIDE DES RESSOURCES HALIEUTIQUES CHANGEMENT DU  , , RÉGIME DES VENTS ET DES COURANTS MARINS DESTRUCTION DES BANCS DE CORAUX DISPARITION MASSIVE DES espèces qui en vivent…
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