Traité de science des organisations
346 pages
Français

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Traité de science des organisations , livre ebook

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Description

Cet ouvrage se propose de couvrir le champ d'une investigation systématique et critique de la connaissance accumulée au sein des divers corps de savoir relatifs à la science des organisations. Les ressources propres de l'épistémologie des sciences sociales viennent en outre animer une investigation spécifique, contextualisée à une science générale des organisations : concepts et théories, construction des faits, rapports entre la théorie et l'action, etc.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 février 2015
Nombre de lectures 21
EAN13 9782336369303
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre
Elysée SARIN






Traité de science
des organisations
Du même auteur
Épistémologie fondamentale appliquée aux sciences sociales , L’Harmattan, 2012.

P.J. Proudhon : L’esprit libertaire , Recueil de textes, Monde Libertaire, 2009.

Introduction conceptuelle à la science des organisations , L’Harmattan, 2003.
Copyright

© L’Harmattan, 2015
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.harmattan.fr
diffusion.harmattan@wanadoo.fr

EAN Epub : 978-2-336-71941-2
SOMMAIRE Couverture 4e de couverture Titre Du même auteur Copyright Sommaire PRÉFACE POUR CETTE ÉDITION INTRODUCTION Avertissement 2 - Disciplines et construction des faits 2 - Quelle pluridiscipline ? 2.1 - L’histoire des faits, florilège 2.2 - Le droit dans les rapports collectifs 2.3 - La place de la théorie politique 3 - L’intérêt du travail théorique dans les sciences sociales 4 - L’implication du chercheur 5 - Les outils intellectuels de la connaissance 5.1 - Concept 5.2 - Axiome 5.3 - Théorie 5.4 - Un exemple de conceptualisation mythique : le qualificatif de "social " 6 - L’éthique, la connaissance et l’action 6.1 - La couleur "chair " 6.2 - L’individu, la politique et l’histoire 6.3 – MARX, PROUDHON et la théorie du conflit social 6.4 - Théorie politique et sciences sociales I - LE SYSTEME POLITIQUE DE L’ENTREPRISE 1 - De l’entreprise à la firme 2 - L’organisation conflictuelle 3 - Patron ou entrepreneur ? 4 - Une structure intermédiaire, le syndicat de salariés 5 - Concertation politique ou manipulation des hommes ? 6 - L’incitation légale ou conventionnelle à négocier 7 - Le discours de la flexibilité 8 - Le thème de la désaffection syndicale 9 - Le pouvoir d’intervention du comité d’entreprise (C.E) II - L’INDIVIDU, LE GROUPE, L’ORGANISATION 1 - L’individu et le groupe 2 - Le système social du groupe de travail 3 - L’individu et l’organisation 3.1 - La question de l’aliénation 3.2 - Dignité de l’individu et justice distributive 3.3 - Le travailleur comme Homo oeconomicus 3.4 - Le bon boulot (the soft snap) 3.5 - L’adaptation secondaire 3.6 - L’énigme de la participation 3.6.1 - La nature du lien sociétal 3.6.2 - L’apprentissage du fonctionnement collectif 3.6.3 - L’engagement du travailleur salarié 3.6.4 - Les composantes de la rémunération 3.7 - Culture et entreprise III - L’ORGANISATION ET SES AGENTS 1 - Le travailleur comme processeur 1.1 - L’intelligence humaine et le système technique 1.2 - La tâche et l’activité 1.3 - Système socio-technique 1.4 - Décentralisation ; différenciation et distribution du pouvoir 1.5 - Théorie des organisations et épistémologie des sciences 2 - La fonction d’encadrement 2.1 - De l’animateur naturel à l’agent d’encadrement 2.2 - Le contenu organique de la fonction d’encadrement 2.3 - Le contenu latent de la fonction d’encadrement 2.4 - Remarques sur le recrutement des cadres IV - L’ORGANISATION COMME MECANISME 1 - Psychologie des individus ou sociologie de l’organisation 2 - L’organisation comme système 3 - Structure des organisations de production 4 - Formes d’emprise et leviers du pouvoir 4.1 - L’emprise par l’institution ou l’interprétation des règles 4.2 - L’emprise par le contrôle des ressources 4.3 - L’emprise par la mobilisation de l’imaginaire 4.4 - L’emprise héritée : le legs historique V - LE DEVELOPPEMENT SOCIO-ORGANISATIONNEL 1 - L’implication des dirigeants de l’entreprise 2 - Histoire économique et résistance au changement 3 - L’engagement de l’actant salarié 3.1 - Réponse à une première objection théorique 3.2. - Réponse à une seconde objection théorique 3.3. - Réponse à une objection pratique 3.4. - Charte du développement social 3.5. - Culture du "zéro mépris " 4 - Modèles pour le développement 4.1. - La méthode Scanlon 4.2. - La méthode Labec 4.3. - La méthode Paroles 4.4. - La méthode Migration 4.5. - Une méthode "Développement et emploi " 4.6. - La leçon de Mikhaïl GORBATCHEV 4.7. - Le développement provoqué 5 - L’intervention socio-organisationnelle 5.1 - L’analyse de la demande 5.2 - L’induction du changement 5.3 - La dimension socio-organisationnelle des situations de formation 5.3.1 - L’analyse des besoins 5.3.2 - Les autres phases d’une action de formation 5.3.3 - Les projets de requalification collective Annexe I 1. - Le déroulement des expériences 1.1 - L’origine de la recherche 1.2 - Présentation des trois premières phases 1.3. - Remarques sur les conclusions des auteurs 1.4 - L’intervention d’ Elton MAYO 1.5 - Les deux dernières phases de la recherche 2 - La doctrine d’Elton MAYO 2.1 - Les premières contributions 2.2 - La promotion de la sociologie industrielle Annexe II 1 - Une idéologie psychosociale : the well-adjusted man (b.267) 2 - L’héritage psychiatrique 3 - La classification des besoins 4 - L’invalidité du modèle 5 - Un détournement inadmissible : l’application du modèle aux situations de travail 6 - L’étape de "Eupsychian management" : MASLOW stagiaire en usine 7 - La fin d’un parcours Annexe III 1 - Le contexte sociétal 2 - De nouveaux comportements au travail ? 3 - Frederick HERZBERG et le retour du "job enrichment " 4 - Y a-t-il un avenir pour la réalisation-de-soi au travail ? Annexe IV 1 - Le débat sur l’organisation du travail au 19e siècle 2 - L’enquête cantonale de 1848 sur l’association 3 - Un observateur majeur : P.J. PROUDHON 4 - Le "contrôle ouvrier " en U.R.S.S. 5 - Le mythe de la production socialisée 6 - Marxisme et psychologie de l’ouvrier autogestionnaire 7 - L’ère des relations professionnelles Annexe V REMERCIEMENTS SOCIOLOGIE ET QUESTIONS DE SOCIÉTÉ AUX ÉDITIONS L’HARMATTAN Adresse
PRÉFACE POUR CETTE ÉDITION
Les premiers linéaments de ce travail, bien modeste alors –une quarantaine de pages– virent le jour dans le cadre d’un mémoire de fin d’études pour l’obtention d’un diplôme d’ingénieur, lequel ne nous fut jamais attribué.
Si le domaine des critical management studies (C.M.S.) ne peut guère encore se prévaloir en France d’une affirmation particulière au sein du secteur de la gestion d’entreprise, la situation était bien pire dans les années 1970. Nous avons retrouvé quelques-unes de nos copies annotées par le corps professoral de l’époque, et zébrées d’inscriptions du type "idéologie de mort", "mériterait 20 en sociologie, mais zéro en systèmes d’organisation", etc.
Cet état de fait apparaît d’autant moins surprenant que la catégorie socio-professionnelle de l’entrepreneur-gestionnaire –celui qui crée des richesses et de l’emploi– est quasiment inexistante en France. L’on n’y trouve que le patronat , sphère d’appareils à dominante propriétarienne et protectionniste (contre la concurrence étrangère, l’Etat, les syndicats de salariés, etc). Il est peu d’écoles dites supérieures de commerce, ou d’ingénieurs à vocation industrielle, qui ne se conçoivent pas comme des annexes de notre toussoteux MEDEF.
Dans l’univers anglo-saxon la sphère du management dispose d’une reconnaissance publique et son identité n’est pas oblitérée par les prérogatives du Capital. Rien de comparable chez nous par exemple, avec l’ American Academy of Management , où de surcroit les C.M.S. constituent un courant d’expression spécifique ; il a été jugé opportun pour la bonne santé et la meilleure performance de l’institution, de disposer d’une instance de mise en cause interne 1 .
Pour sa part, le ci-devant intervenant se résolut à l’époque à devoir prendre congé de son école d’ingénieur, et parallèlement à un engagement au sein d’activités professionnelles liées aux métiers de l’organisation, il entreprit des recherches universitaires en sciences humaines et sociales qu’il ne devait plus abandonner.
La première édition de cet ouvrage fut publiée en 2003 [ Introduction conceptuelle à la science des organisations , L’Harmattan] à l’issue d’un travail de thèse d’Etat soutenu en 1997 devant un jury pluridisciplinaire.
*
Après avoir connu une efflorescence au cours des décennies d’après-guerre, les divers corps de savoir qui composent la science des organisations semblent s’être dissous dans une masse de publications effectuées au titre des organizations studies, relevant le plus souvent du genre s

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