L Heure milésienne
142 pages
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L'Heure milésienne , livre ebook

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Description

Le calendrier milésien réaménage les mois de l’année en les synchronisant avec les saisons. Ceci permet de retrouver la maîtrise du temps : estimer la durée du jour à toute date, calculer un jour de semaine, anticiper les marées, déterminer simplement la date de Pâques et d’autres fêtes lunaires, mieux comprendre les phénomènes climatiques liés aux saisons. L’auteur démontre avec de nombreux exemples illustrés comment utiliser le calendrier milésien en concurrence avec le calendrier grégorien actuel, et présente de manière pédagogique les algorithmes de mathématiciens récents, adaptés à notre monde numérique. L’honnête homme en tirera une meilleure maîtrise du temps, le professionnel de la mesure de temps y trouvera des idées pour de nouvelles offres.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 janvier 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334236058
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0097€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-23603-4

© Edilivre, 2017
Remerciements
Mettant la dernière main à cet ouvrage, je me demandais qui je devrais remercier pour m’avoir aidé à ce qui m’a paru un travail très solitaire. Ce serait faire injure aux nombreuses sources, certaines fort anciennes, dont l’addition et la fertilisation croisée ont permis la réalisation de ce travail.
Mes pensées vont en tout premier lieu à mes instituteurs de l’école publique de Versailles. Car c’est auprès d’eux que j’ai appris les jours de la semaine, puis les mois avec leurs durées bizarres, que l’on pouvait retrouver en suivant les jointures du poing. C’est aussi à l’école primaire que j’ai appris les saisons : « Voici l’automne – Le rude hiver – Enfin le printemps – Le bel été », tels étaient les titres de chapitre dans nos livres de géographie. Les images de l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre, les graphiques indiquant l’évolution de la durée du jour y étaient. Et déjà je m’interrogeais sur les curieuses dates des débuts et fins des saisons. Merci, maîtres et maîtresses de vos patientes leçons qui éveillaient nos esprits dans le respect de nos âmes.
Je ne saurais passer sous silence les excellents professeurs qui ont marqué mes années du second cycle et de préparation au lycée Hoche à Versailles. Chacun d’entre eux mériterait d’être cité, mais tout particulièrement, sur ce sujet, mon professeur de mathématiques spéciales, Jean Cuenat, dont la rigueur n’hésitait pas à poser une critique légitime sur les programmes eux-mêmes. Il est bien certain que j’ai appris là à ne jamais tenir pour établies les assertions dont je ne comprisse pas la démonstration. D’autres professeurs de mathématiques méritent un hommage pour leurs travaux sur les méthodes numériques utiles aux calendriers : Jean Lefort a publié un ouvrage très complet sur ce sujet, il cite Albert Troesch qui a publié dès 1992 des travaux sur les formes quasi affines utilisées couramment pour les calculs de dates.
Je dois également remercier mes propres ancêtres, tout particulièrement ceux avec qui je partage au moins un prénom. Louis Becq de Fouquières (1831-1887) m’a permis de découvrir que l’on pouvait dire quelque chose de nouveau même sur les Anciens. Mon père, le colonel Louis de Fouquières (1913-2001), m’a permis de visiter la civilisation de l’Antiquité, de Rome à l’Asie mineure que notre ancêtre commun nous faisait goûter dans ses livres. C’est grâce à eux que je sais à quel point la civilisation grecque antique a façonné nos modes de pensée.
Dans cet ouvrage sont cités des travaux de personnes qui ne me connaissent pas et à qui je dois beaucoup. Le Dr. Irv Bromberg, de l’université de Toronto, m’a apporté la compréhension qui m’était nécessaire sur les mouvements de la Lune et sur la pertinence d’une représentation de ces mouvements par une lune moyenne. Il m’a aussi permis de voir que d’autres que moi rêvent à de nouveaux calendriers. Jean Meeus a apporté au grand public des méthodes de calcul utiles à l’observation astronomique en amateur, nous lui devons une présentation claire et moderne des calculs de la date de Pâques. John Conway m’a permis de confirmer mon choix du jour clé permettant de calculer le jour de semaine. Son concept de doomsday m’a irrésistiblement orienté vers la dénomination de dies illa, adaptée aux langues latines.
Je n’aurais pu connaître toutes ces personnes et leurs travaux en si peu de temps si je n’étais un maillon de ce merveilleux réseau des esprits que permettent Internet, les sites Web, Wikipédia, et les outils numériques. Merci donc à tous les bâtisseurs de l’ère de l’intelligence, cette ressource infinie qu’avait identifiée Jean-Jacques Servan Schreiber dès 1980.
Mon entourage, tout particulièrement mon épouse Caroline et mes enfants, ont supporté avec patience mes illuminations conduisant à des dessins, schémas, plaquettes disséminées un peu partout, discours assénés à nos relations. Je les remercie de m’avoir si longtemps supporté et même encouragé à la poursuite de ces études.
Le Pr Kiran Vyas , fondateur de l’université Tapovan en Seine Maritime, que ma présenté Sabine Servan-Schreiber, a bien voulu me permettre de confronter mes travaux à leur premier public à l’occasion du Jardin Planétaire consacré au Temps en sextème 2016 (juin 2016). Que l’un et l’autre en soient vivement remerciés.
Certains diront que cet ouvrage apporte une innovation de rupture. C’est faire peu de cas de la longue chaîne de savants qui ont contribué à permettre à l’homme de maîtriser le temps. Que soient ici cités Milutin Milanković , artisan au 20 e siècle du calendrier julien révisé en usage dans certaines églises orthodoxes ; Christophorus Clavius , rapporteur auprès du pape Grégoire XIII et Aloysius Lilius , principal concepteur du calendrier grégorien, au 16 e siècle ; Sosigène d’Alexandrie, astronome grec concepteur du calendrier julien à la demande de Jules César au 1 er siècle av. J.-C. ; Méton d’Athènes, promoteur vers 432 av. J.-C. du cycle qui porte son nom et sert encore aujourd’hui à l’établissement de calendriers luni-solaires et au calcul de la date de Pâques ; Thalès de Milet enfin et surtout : fondateur de l’école de Milet au 6 e siècle av. J.-C., qui privilégie la recherche de causalités naturelles aux explications magiques ou divines, Thalès est en quelque sorte le père de la science occidentale. Il aurait été le premier savant à avoir dit que l’année tropique comptait 365 jours un quart, ayant ainsi la prescience du calendrier julien plus de 500 ans avant sa promulgation. Puissent des intelligences et des vertus comme la sienne venir illuminer notre monde.
Préambule
Le calendrier grégorien s’est imposé au moins à titre de référence secondaire dans l’ensemble de peuples du monde, mais certains défauts résultant de sa genèse et de son histoire propre nuisent à sa facilité d’utilisation, à sa précision historique et même à la bonne compréhension de nombreux phénomènes liés au cycle des saisons.
Or le monde d’aujourd’hui et de demain est confronté à de nouveaux enjeux. Les hommes ont besoin de mieux mesurer les performances de leurs activités économiques pour mieux les planifier. L’irrégularité des mois romains, et leur décalage par rapport aux saisons, limitent inutilement la précision de l’outil de mesure. Par ailleurs, l’humanité observe avec anxiété les variations du climat et prend conscience de son rôle probable dans certains changements. Décalé par rapport au cycle des saisons, le calendrier grégorien nuit à une bonne compréhension de l’évolution des cycles de la banquise, des glaciers et des courants océaniques que pourtant nous connaissons avec une précision de plus en plus grande. Enfin, les historiens utilisent le calendrier julio-grégorien pour dater les événements avec une précision qui se révèle parfois ironiquement illusoire. Ainsi, le 23 avril 1616 sont décédés deux génies européens : Cervantès et Shakespeare. À la vérité, les deux grands hommes nous ont quittés à dix jours d’intervalle, l’Angleterre continuant d’utiliser le calendrier julien à cette époque tandis que l’Espagne avait adopté la réforme grégorienne dès 1582.
Au cours de l’histoire récente, des calendriers entièrement nouveaux ont été promulgués qui rendaient mieux compte du cycle des saisons que le calendrier grégorien. D’autres inconvénients ont empêché leur généralisation : en premier lieu la volonté de faire table rase de la semaine de sept jours, pourtant adoptée dans le monde entier, en second lieu l’absence de véritable amélioration concernant les mois, soit que l’on ait gardé les noms de mois romains en modifiant leur constitution, soit que l’on ait donné aux mois des noms trop liés à une culture spécifique pour prétendre à l’universel.
Nous appelons de nos vœux une mutation portant en premier lieu sur le découpage en mois, afin d’obtenir un calendrier rendant effectivement compte du cycle moyen des saisons, de même que nos horloges rendent compte du jour moyen . Ce calendrier ne modifie pas le rythme de la semaine de sept jours, dont la cadence est reconnue dans le monde entier. L’année s’ouvre avec le solstice d’hiver boréal. Elle se découpe en 12 mois dont les noms, fondés sur les nombres 1 à 12, peuvent être facilement construits dans toutes les langues. Ces mois durent alternativement 30 et 31 jours, et le jour intercalaire des années de 366 jours est placé à la fin du douzième mois. Chacun peut donc se représenter immédiatement et précisément l’avancement de l’année tropique à partir du mois et du numéro de jour. Ce calendrier respecte le principe d’intercalation postfixe intégrale, grâce à quoi les calculs de durées entre dates, de jour de semaine, de dates symétriques (ayant la même durée de jour) et même de phases de la lune moyenne sont très largement simplifiés. Enfin la conversion avec le calendrier grégorien est fondée sur un petit nombre de règles, et s’avère plus simple qu’avec le calendrier révolutionnaire ou les mois astrologiques traditionnels.
Ce calendrier, plutôt que de supplanter immédiatement le calendrier grégorien ou ceux des grandes communautés humaines, a pour première vocation de servir d’instrument de repère et de communication précis et universel pour décrire tous les phénomènes en relation avec le cycle des saisons. Dès maintenant les climatologues, géographes, géologues, scientifiques de la biosphère, ainsi que les historiens, ethnologues, économistes, peuvent l’utiliser pour décrire et analyser les questions de leurs disciplines.
Mais pour que cet instrument soit efficace, il faut que le grand public puisse l’appréhender et l’utiliser facilement, y compris en con

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