Justine Lacoste-Beaubien et l Hôpital Sainte-Justine
242 pages
Français

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Justine Lacoste-Beaubien et l'Hôpital Sainte-Justine , livre ebook

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Description

Justine Lacoste-Beaubien avait 80 ans lorsqu'elle orchestra, en 1957, le mémorable déménagement des enfants malades vers un hôpital plus moderne. L'achèvement de la construction de l'édifice du chemin de la côte Sainte-Catherine, entreprise au début de la décennie, permettait enfin de quitter l'immeuble de la rue Saint-Denis. Cinquante ans plus tôt, cette femme admirable, mariée au fondateur de la maison de courtage L.G. Beaubien et Cie limitée, avait accepté de présider le comité fondateur de l'Hôpital Sainte-Justine de Montréal. Cette gestionnaire hors du commun vous fera découvrir, un à un, les ingrédients du succès de son entreprise et la mystérieuse chimie qui les réunit. L'action de cette femme astucieuse, résolument tournée vers l'avenir, suggère d'intéressantes réflexions sur l'art de bien diriger de nos jours.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 avril 2011
Nombre de lectures 2
EAN13 9782760521186
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0025€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

LES GRANDS GESTIONNAIRES ET LEURS ŒUVRES
Collection dirigée par Taïeb Hafsi
Roland Arpin et le Musée de la Civilisation Geneviève Sicotte, Francine SéguinetLaurent Lapierre,1993, 192 pages.
Le Sang jaune de Bombardier. La gestion de Laurent Beaudoin Miville Tremblay,1994, 156 pages.
Pierre Bourque. Le jardinier et l’ingénieur André Cyr, Gilles AmadoetLaurent Lapierre,1995, 228 pages.
Claude Castonguay. Architecte social et gestionnaire Marcel Côté, Gaston Dussault,avec la collaboration deRichard DéryetPierre Simard, 1995, 128 pages.
Justine Lacoste-Beaubien et l’Hôpital Sainte-Justine Nicolle Forget, Francine Harel-Giasson et Francine Séguin1995, 238 pages.
Sam Pollock et le Canadien de Montréal Line BonneauetTaïeb Hafsi 1996,148 pages.
Les Coopérants  Le rêve inachevé d’un leadership démocratique Joëlle Piffault 1996, 204 pages.
PRESSES DE L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC 2875, boul. Laurier, Sainte-Foy (Québec) G1V 2M3 Téléphone : (418) 657-4399 Télécopieur : (418) 657-2096 Catalogue sur Internet : http ://www.uquebec.ca/puq Distribution : DISTRIBUTION DE LIVRES UNIVERS S.E.N.C. 845, rue Marie-Victorin, Saint-Nicolas (Québec) G7A 3S8 Téléphone : (418) 831-7474 / 1-800-859-7474 Télécopieur : (418) 831-4021
LaLoi sur le droit d’auteurinterdit la reproduction des œuvres sans autorisation des titulaires de droits. Or, la photocopie non autorisée – le « photocopillage » – s’est généralisée, provoquant une baisse des ventes de livres et compromettant la rédaction et la production de nouveaux ouvrages par des professionnels. L’objet du logo apparaissant ci-contre est d’alerter le lecteur sur la menace que représente pour l’avenir de l’écrit le développement massif du « photocopillage ».
NICOLLE FORGET FRANCINE HAREL GIASSON FRANCINE SÉGUIN
1997 Presses de l’Université du Québec2875, boul. Laurier, Sainte-Foy (Québec) G1V 2M3
Données de catalogage avant publication (Canada)
Forget, Nicolle
Justine Lacoste-Beaubicn et l’Hôpital Sainte-Justine
(Les Grands gestionnaires et leurs œuvres) Publ. en collab. avec : Presses HEC Comprend des réf. bibliogr.
ISBN 2-7605-0861-7 1 . Lacoste-Beaubien, Justine 1877-1967. 2. Hôpital Sainte-Justine – Histoire. 3. Hôpital Sainte-Justine – Biographies. 4. Enfants – Hôpitaux – Québec (Province) – Biographies. 5. Femmes – Québec (Province) – Biographies. I. Harel-Giasson, Francine. II. Séguin, Francine, 1957- . III. Titre. IV. Collection. RA983.M6H58 1995 362.1’9892’00092 C95-941529-7
Les Presses de l’Université du Québec remercient le Conseil des arts du Canada et le Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition du Patrimoine canadien pour l’aide accordée à leur programme de publication.
Révision linguistique : LE GRAPHE Mise en pages : CARACTÉRA INC. Conception graphique de la couverture : NORMAN DUPUIS Photographie de la couverture avant : Justine Beauhien-Lacoste peu après son mariage(Archives de Germaine Lacoste-Warren) Photographie de la couverture arrière : L’Hôpital Sainte-Justine en construction(Archives de l’Hôpital Sainte-Justine)
12 3 4 5 6 7 8 9 PUQ 1997 9 8 7 6 5 4 321
Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés © 1995 Presses de l’Université du Québec e Dépôt légal – 4 trimestre 1995 Bibliothèque nationale du Québec / Bibliothèque nationale du Canada Imprimé au Canada
à nos filles
Maude Schiltz Isabelle Giasson Claude Bernard
LA COLLECTION LES GRANDS GESTIONNAIRES ET LEURS ŒUVRES
Le meilleur chef est celui dont on sait à peine qu’il existe.
Il est moins bon si la foule lui obéit et l’acclame.
Le pire est celui qu’on méprise.
Mais du bon chef, qui parle peu, une fois la tâche achevée
Et le dessein accompli, tous diront :
« Nous avons fait cela nous-mêmes ! »
Lao-Tseu
De nos jours, nous avons beaucoup de problèmes avec les dirigeants. Certains se demandent même s’ils ne sont pas à la source de nos problèmes. Les dirigeants qui arrivent à obtenir la coopération des autres se font de plus en plus rares. Pourtant, il n’y a pas de génération spontanée, à toute grande œuvre est associé un grand dirigeant. Même les œuvres les plus collectives ont été guidées ou catalysées par une personne particulière. On peut même dire que l’absence de dirigeants est souvent associée au chaos, à l’anarchie, à la destruction.
Qu’est-ce qui fait le bon dirigeant ? Comment le devient-on ? Nous ne savons répondre que partiellement à ces questions. On sait reconnaître un bon chef lorsqu’on le voit, mais on a beaucoup de mal à déterminer ce qui en fait un bon chef. Et ce n’est pas faute de recherches ! Les ouvrages sont remplis de données qui permettent de reconnaître l’influence des dirigeants sur les organisations. Les obsessions des dirigeants
x
(Noël, 1989), leurs valeurs et leurs croyances (Selznick, 1957), leur vie intérieure (Zaleznik, 1989 ; Lapierre, 1992 ; Miller et Toulouse, 1986), leur sexe, leur âge, leur formation, leurs expériences et leurs origines sociales (Hambrick et Mason, 1984), leurs démarches intellectuelles et l’importance qu’ils accordent à la démarche rationnelle (Frederickson et Mitchell, 1984 ; Frederickson et laquinto, 1989), leurs émotions, leurs niveaux de complexité cognitive et de maturité (Fabi et Hafsi, 1992), leur degré de libéralisme, leurs attitudes face au changement, leur degré de stabilité et d’ancienneté (Miller, 1990, 1991) affectent de manière décisive, et empiriquement vérifiée, le comportement et donc la stratégie de l’organisation. On connaît de plus en plus les ingrédients qui font le bon chef. Pourtant, nous savons aussi que ces ingrédients ne se retrouvent jamais combinés de la même manière. Il y a une symbiose tellement forte entre la personne qui dirige, son milieu organisationnel, les personnes dirigées et l’action entreprise qu’il est presque impossible de reproduire les mêmes comportements avec un succès égal. De plus, il y a toujours un aspect mystérieux à la relation entre dirigeants et dirigés, qui n’arrête pas de se soustraire adroitement aux outils savants ou rustiques des chercheurs. C’est probablement pour cela que la formation des futurs dirigeants, dans les temps anciens, était confiée à des précepteurs dont le rôle consistait à développer chez les jeunes candidats une vision large du monde et à décrire les réalisations et les comportements de dirigeants ayant marqué l’histoire. La seule façon de former les dirigeants, pensait-on, était d’en faire des êtres cultivés et d’alimenter leur imagination en leur décrivant ce que de grands dirigeants, qui avaient laissé leur empreinte sur des organisations importantes, avaient fait. De ce que nous connaissons sur les dirigeants et sur ce qu’ils font, retenons ici trois petites choses (Andrews, 1987). Tout d’abord, le dirigeant est « l’architecte de la raison d’être
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