Liberté 45
179 pages
Français

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Description

La liberté financière dès 45 ans, c’est le but que tout jeune adulte doit viser, soutient le vulgarisateur économique le plus en vue du Québec. Mais attention, «liberté financière» ne signifie pas être riche… Ça veut juste dire: l’être assez pour se payer une vie plus facile et, surtout, plus riche de sens. Une vie où on n’est pas à la merci des factures mensuelles qu’on aime tant s’imposer!
Pour atteindre cet objectif ambitieux, tu ne peux pas faire les choses comme tout le monde. Il te faut un plan. Tu dois préciser tes choix d’avenir. Appliquer avec discipline trois règles incontournables qui t’aideront à accumuler le plus rapidement possible un capital substantiel. Et profiter des nombreuses curiosités de l’impôt.
Dans ce livre destiné aux jeunes mais où chacun trouvera matière à améliorer son sort, Pierre-Yves McSween, sur le ton mordant qu’on lui connaît, nous incite à choisir notre camp : ceux qui rameront pendant des décennies pour rattraper le passé ou ceux qui n’auront plus à se soucier de leur futur. Encore une fois, il met les rênes de notre destin entre nos mains.

Informations

Publié par
Date de parution 07 octobre 2020
Nombre de lectures 1
EAN13 9782897589202
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table des matières Couverture Copyright Page de titre Dédicace Introduction: Des pneus, un sac de chips… et la vie devant moi 1. Liberté 45 2. Les leçons de la Covid-19 3. Le plan VEI 4. De 20 à 35 ans: La période fatidique 5. Combattre le saving shaming 6. Quelques nuances de fire 7. Les 3 chemins professionnels 8. Fuir les dépenses fixes 9. La vingtaine et son dollar à 7 $ 10. Le Québec, paradis fiscal des familles 11. Le inc. ou l’arme de modulation de la « Richesse » 12. L’autre moitié et la liberté 13. Profiter des autres 14. Feu, air, eau, terre: Les placements en 4 éléments 15. Viser à être riche en actif et pauvre en revenu 16. L’arbitrage géographique 17. La liberté fiscale (ou presque) 18. L’importance d’enrichir sa descendance Conclusion: S’affranchir d’être plus que soi Remerciements Sources Notes des tableaux du CQFF
Liberté 45 Couverture Copyright Page de titre Introduction: Des pneus, un sac de chips… et la vie devant moi Remerciements Sources
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Guy Saint-Jean Éditeur
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Données de catalogage avant publication disponibles à Bibliothèque et Archives nationales du Québec et à Bibliothèque et Archives Canada.

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© Guy Saint-Jean Éditeur inc., 2020
Correction d’épreuves : Johanne Hamel
Conception graphique de la couverture : Compagnie et cie
Mise en pages : Christiane Séguin
Iconographie : The Noun Project
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Bibliothèque et Archives Canada, 2020
ISBN : 978-2-89758-919-6
ISBN EPUB : 978-2-89758-920-2
ISBN PDF : 978-2-89758-921-9
Tous droits de traduction et d’adaptation réservés. Toute reproduction d’un extrait de ce livre, par quelque procédé que ce soit, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur. Toute reproduction ou exploitation d’un extrait du fichier EPUB ou PDF de ce livre autre qu’un téléchargement légal constitue une infraction au droit d’auteur et est passible de poursuites pénales ou civiles pouvant entraîner des pénalités ou le paiement de dommages et intérêts.

Guy Saint-Jean Éditeur est membre de
l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL).

Les données et informations présentées dans cet ouvrage ont été mises à jour en date du 1 er septembre 2020.

À Édouard et Émile
Introduction
Des Pneus, Un Sac De Chips… et La Vie Devant Moi
Mes premières expériences de travail ont été des soirées et des nuits passées chez McDonald’s, puis sur la chaîne de production de Goodyear, un manufacturier de pneus bien connu. J’y ai passé trois étés à temps plein, de 18 à 20 ans. J’ai pu constater que ces deux entreprises, quoique très différentes, ont au moins deux points communs : une odeur caractéristique et un terreau fertile pour cultiver l’ardeur au travail. Mais j’y ai surtout découvert une autre chose qui allait changer une partie de ma vie. J’ai vu des gens « pris dans une vie », une vie économique, une organisation du travail : ils étaient au service de la Machine.

La vie en usine m’a beaucoup appris sur l’humain et ses difficultés : paresse, toxicomanie, divorce, dépression, blessures, adultère, etc. En usine, les gens ne passent pas par quatre chemins. La vérité fuse, avec quelques sacres au passage. Après trois étés chez Goodyear, ma vision idyllique du monde adulte avait changé un brin. C’est comme si j’avais suivi un cours accéléré sur la réalité de la vie taylorienne. Une vraie prison : tu entres chaque jour faire ton temps et tu retrouves ta liberté après 35 ans de loyaux services. Ton temps est fait. Je lève mon chapeau à ceux qui peuvent vivre cette réalité pendant toute leur vie.
Un jour, il faisait une chaleur plus qu’intense dans la bâtisse. Je suais comme un cochon. J’ai agrippé deux pneus sur le carrousel pour les classer sur une palette. Je me souviens très bien de cet instant. Tu sais, ce genre de flash anodin qui s’imprègne dans la mémoire à vie. Je me suis dit : « N’oublie jamais ce moment. Quand tu travailleras dans le confort d’un bureau et que tu te plaindras de ta job, rappelle-toi ceci. »
J’avais 18 ans, mais j’étais déjà pleinement conscient du privilège que j’avais de travailler dans un tel endroit de façon temporaire. Je n’allais pas y passer ma vie. J’aurais pu avoir une belle carrière en usine, mais ça aurait voulu dire travailler au service du système, de la machine, de la Matrice. Je ne pouvais pas. J’avais la chance de pouvoir vivre autre chose.
Mes anciens collègues ont perdu leur emploi par la suite. Les activités de l’usine ont été rationalisées ; seule une maigre production a été maintenue. Des centaines de vies ont été bouleversées.
J’ai poursuivi mes études, puis j’ai été recruté par une firme comptable d’envergure mondiale. Mon premier contrat professionnel de stagiaire : vérificateur externe (on dit aujourd’hui « auditeur externe ») durant tout l’été, payé sur une base annuelle de 30 000 $. Mon rôle était de valider que ce que les entreprises déclaraient dans leurs états financiers était vrai en fonction d’une importance relative déterminée. En gros, il fallait que les erreurs potentielles cumulées ne soient pas significatives pour les utilisateurs. Durant ce contrat, mon salaire était plafonné et mes heures étaient illimitées. Mais ç’a été une bonne école, la meilleure qui soit.
Comme auditeur externe, j’ai vu la réalité financière de toutes sortes d’organisations : des équipes de baseball et de hockey aux biotechs, en passant entre autres par un fonds de capital de risque, des institutions financières et une compagnie de services cellulaires.
J’ai réalisé une chose : les entreprises les plus cool sont les moins intéressantes, tandis que les plus plates sont les meilleurs employeurs. Pourquoi ? Parce qu’une entreprise cool est plus souvent qu’autrement mal organisée ; c’est le chaos jusque dans les finances. Dans ce type d’organisation, c’est plus difficile d’avoir une rémunération globale décente. Par contre, dans les entreprises ayant prouvé leur raison d’être et ayant organisé la production de façon plus optimale, les conditions de travail et les processus sont généralement beaucoup plus cohérents et satisfaisants pour les employés du secteur administratif.
C’est pour ça qu’après mes années d’audit j’ai préféré m’orienter vers le secteur financier plutôt que dans le domaine du divertissement. Moins de glamour, plus de valeur : telle était ma devise.
Trouver mon alter ego dans un sac de chips à 25 cents
Durant mon stage de l’hiver 2003, on m’a confié l’audit des régimes de retraite d’une compagnie de l’est de Montréal cotée en Bourse, un « petit mandat » pour notre grosse firme.
Le gars de mon âge qui me servait de boss avait les couilles deux fois plus grosses que les miennes. Nous avions le même âge, mais lui n’avait pas « perdu » un an à la Polytechnique comme moi à se prendre pour un futur ingénieur. Non, à 23 ans, il était déjà propriétaire d’un triplex qu’il avait payé 137 000 $ avec une mise de fonds de 5000 $. Sauf qu’un triplex presque centenaire, ça brise de partout. Pendant les « pas de pause » qu’on s’accordait, il gérait des réparations chez un de ses locataires. Je le regardais aller, il avait une confiance en lui que je n’avais pas encore. En fait, il était capable de jouer la game de la confiance. Moi non. J’avais l’air d

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