Coaching philosophique

Nicola Niclass

Description

« Chaque instant de notre vie, nous devons choisir, donc accomplir des actes. Nos expériences et nos connaissances nous aident à créer notre bonheur. » S'appuyant sur des doctrines de philosophes et de penseurs érudits, Nicola Niclass explore des thèmes qui nous concernent tous car nous sommes les acteurs de notre bonheur : agir, être aimé et se sentir bien dans son corps afin d'être en harmonie avec son esprit. L'auteur aborde d'abord avec justesse le délicat sujet de la religion qui peut nous aider dans les moments difficiles mais qui, hélas, peut également détruire notre liberté de raisonnement. Puis, de ses mots réfléchis, Nicola Niclass approfondit divers concepts en nous ouvrant différentes fenêtres sur d'autres horizons de pensées éclairées et humanistes. Comme à l'accoutumée, il parvient avec magnificence à nous offrir de nombreuses clés pour progresser avec tempérance et sagesse dans notre quête vers le bonheur.

Sujets

• Développement personnel
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• développement personnel
• Développement personnel
• Philosophie
• Harmonie
• Santé
• Pratique
• Développement
• Bien-être
• Bonheur

Informations

• Publié par: Société des écrivains
• Date de parution: 05 août 2019
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782342167245
• Langue: Français

Extrait

Coaching philosophique
Nicola Niclass
Société des écrivains

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Coaching philosophique
 
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nicola-niclass.societedesecrivains.com
 
La Philosophie de l’action L'influence religieuse sur nos actes
 
 
«  Le moment est venu pour l’Occident de ne plus tant affirmer les droits des gens que leurs devoirs.  »
Alexandre Soljenitsyne
Préface
Agir, c’est vivre. Agir avec finesse et habileté est un art. Chaque instant de notre vie, nous devons choisir, donc accomplir des actes. Nos expériences et nos connaissances nous aident à créer notre bonheur.
 
Être heureux, c’est jouir de chaque instant avec béatitude. Cependant nos émotions comme nos croyances peuvent nous paralyser. Croire que nous pouvons vivre sans soucis est un leurre.
 
La religion peut aider dans les moments difficiles, mais elle peut également détruire notre liberté de raisonnement. La philosophie favorise le sens critique et la réflexion sur soi-même.
Introduction
L’islam est la deuxième religion de France et chaque jour un milliard de fidèles se prosternent dans le monde pour vénérer Allah. On estime qu’en 2050, ils seront deux milliards de musulmans à répondre à l’appel d’Allah.
 
Le monde arabe est le principal voisin de l’Europe et les turbulences que traversent les différentes régions inquiètent le gouvernement de Bruxelles. L’appel de la guerre sainte proclamé par certains dirigeants et certains imams fondamentalistes crée des peurs et des incompréhensions chez les Occidentaux.
 
La parole «  islam  » signifie soumission à Dieu, à sa parole, à son essence, mais cette subordination comprend des notions de paix, de sagesse et de tolérance. L’individu est responsable de ses actes et en Allah seul il trouvera le pardon. Les sourates révélées démontrent que le concept de pardon est omniprésent. La foi islamique est une religion monothéiste et révélée par le prophète Mahomet qui a permis au monde arabe de connaître son âge d’or entre le ix e et le xii e  siècle.
 
La première démarche de l’âme religieuse est celle de la foi. L’homme prie, Dieu écoute. De l’homme à Dieu doit s’établir un double mouvement d’aller et de retour. La parole religion signifie en latin «  religere  », «  relire, répéter des formules » et non à «  religare  » qui désigne « relier ». Cette dernière étymologie exprime mieux pour nous la caractéristique fondamentale de la religion.
 
La religion apparaît comme un fait social qui, à la différence de beaucoup d’autres, ne s’impose pas d’une manière absolue, mais laisse une certaine marge aux libertés individuelles. Les hommes peuvent choisir leur religion et même n’en avoir aucune, si tel est leur bon plaisir.
 
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Déclaration universelle des droits de l’homme, affirmation de la dignité humaine, est ratifiée par la grande majorité des nations en 1948. Cette charte, sorte de décalogue laïc et universel, a été un grand moment dans l’histoire de l’humanité.
 
L’avancée spectaculaire de la science amène à se poser de nouvelles questions sur la définition du genre humain. Les manipulations génétiques, la bioéthique, l’avortement et la médecine de l’esthétique redéfinissent la condition et la nature humaine. La connaissance de la loi naturelle s’impose à nous comme à l’Église.
 
Les biens sont en priorité destinés à l’ensemble de l’humanité avant d’être particularisés dans la propriété privée qui est de droit naturel, mais à un second degré. Concrètement, cela signifie que si la gestion est privée, l’usage des ressources produites doit être commun.
L’intégration religieuse
La signification du mot « intégrisme » a plusieurs sens. Maritain déclarait que dès qu’on se réfère à des valeurs absolues, on est un intégriste.
« Avec la montée de ce qu’on appelle les “intégristes”, un certain nombre de décideurs politiques a des préventions vis-à-vis de directives sociales, politiques d’origine religieuse et certains même seraient prêts à penser que l’enseignement social chrétien constitue aujourd’hui un danger pour la paix avec d’autres communautés, les musulmans par exemple. » 1
Ce positiviste nommait également ce terme : « humanisme intégral ». Kant proposait d’être chrétien dans les limites de la raison, les chrétiens ont des raisons d’être plus ambitieuses. À propos de l’islam, Massignon parlait de « théocratie laïque », codifiée par la Charia, la loi religieuse et civile.
« Je ne pense pas que la religion catholique soit absolument vraie en ce sens que tous les autres cultes soient des attrape-peuples. Je crois que le christianisme est la foi la plus pure qui ait paru dans le monde et la meilleure par conséquent ; mais qu’en général toutes les religions sont des dons et des inspirations de Dieu, proportionnées aux différents degrés de civilisation qui les reçoivent et qu’ainsi chacune a sa vérité, sa convenance, puisqu’elle vient d’en haut. Je croirais assez que la plupart des dogmes ne sont que des symboles de certaines vérités qui se retrouvent dans tous les cultes avec plus ou moins de lumières et de clartés selon l’état intellectuel des divers croyants. Ainsi l’idée de la Trinité a fait le tour du monde, l’Incarnation se retrouve chez les Brahmes ; partout ailleurs, la morale est la même, la sanction pénale identique, bien que l’imagination des peuples la revête d’images diverses, plus ou moins affreuses, selon la nature des esprits qui la méditent. » 2
Certains musulmans croyants font preuve d’une très grande expérience du pluralisme religieux et politique, mais malheureusement d’autres ont une mentalité intransigeante qui peut amener au fanatisme : absence d’éducation, sentiments d’exclusion dans le pays d’immigration, pauvreté, ressentiments liés à la période coloniale.
 
Actuellement le monde musulman vit une mutation historique car, pour la première fois de son histoire, des femmes osent se rebeller contre les principes de la Charia. La nouvelle génération utilise les moyens modernes de communication pour s’élever contre une doctrine machiste et critique ouvertement les conditions inhumaines des femmes dans certains pays.
« Est-ce qu’on ne pourrait pas dire qu’une certaine forme de laïcisme indifférencié et niveleur encourage beaucoup plus les formes d’intégrismes qu’elle ne les décourage, et qu’en fait la force à opposer à ces formes perverses serait peut-être l’esprit d’Assise   ? » 3
L’esprit de la rencontre mémorable à Assise, en 1986, de personnalités appartenant aux grandes religions autour de Jean-Paul II qui invitait les représentants des religions à prier pour la paix, non pas ensemble, mais en même temps et au même endroit, est la preuve que les religions veulent un monde plus équitable.
 
Pour la première fois de son histoire, l’humanité doit se questionner pour sa survie et apprendre à vivre en harmonie avec les objets du monde. L’Église doit annoncer son message de paix au monde et en même temps accueillir les frères qui sont différents.
L’acte de raison
Le philosophe français Descartes, qui est le...