Ma vie de guérisseur
182 pages
Français

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Description

«Il était entré avec des cannes Une heure plus tard, Il dansait le charleston... J’ai voulu écrire ce livre pour témoigner de ma vie de guérisseur, faire part de mes réflexions, relater les rencontres extraordinaires avec les personnes que j’ai aidées, soulagées, et parfois guéries. C’est une aventure fantastique. Bien que j’en aie fait ma principale activité, ce n’est pas un métier mais un sacerdoce. Rien n’est plus merveilleux que de pouvoir soulager la souffrance de son prochain, qu’elle soit physique ou psychologique. Vous trouverez le récit de mon cheminement ainsi que les nombreuses anecdotes décrivant les guérisons que j’ai réalisées.»

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 octobre 2012
Nombre de lectures 2
EAN13 9782748391213
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0049€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Ma vie de guérisseur
Didier Traullé
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Ma vie de guérisseur
 
 
 
 
Avertissement
 
 
 
J’ai divisé ce livre en multiples chapitres que vous pouvez lire dans l’ordre que vous désirez.
 
 
 
Préface
 
 
 
J’ai voulu écrire ce livre pour témoigner de ma vie de guérisseur, faire part de mes réflexions, relater les rencontres extraordinaires avec les personnes que j’ai aidées, soulagées, et parfois guéries. C’est une aventure fantastique, bien que j’en aie fait ma principale activité, ce n’est pas un métier mais un sacerdoce.
 
Rien n’est plus merveilleux que de pouvoir soulager la souffrance de son prochain, qu’elle soit physique ou psychologique.
 
Pour les personnes à qui j’ai apporté le soulagement, la guérison, je suis considéré comme un bon génie capable de réaliser de grandes choses, mais je me considère comme un instrument entre les mains de mes guides. Pour d’autres, je ne suis qu’un charlatan, elles ont des idées bien arrêtées sans me connaître ni savoir ce que je fais. Les personnes sont ainsi faites.
 
Les gens viennent presque toujours me voir en dernier recours parce que la médecine officielle avoue ne rien pouvoir faire pour eux. Malgré ce constat d’échec, j’arrive à avoir un taux de réussite de 7/10 ce que je trouve tout à fait honorable.
 
Vous trouverez certains conseils et informations qui sont extraits de revues médicales accessibles sur le web. Ces informations sont uniquement indicatives et ont pour but d’attirer votre attention. Pour toute information complémentaire, consultez votre médecin. Je vous informe que je n’ai aucune formation en médecine ni en kinésithérapie. Je ne prescris aucun remède. Je n’établis aucun diagnostic. Je conseille vivement aux personnes de consulter leur médecin pour le faire. Je recommande aux personnes suivant un traitement médical d’informer leur médecin de leur démarche car mon travail peut venir modifier les paramètres concernant la posologie du traitement en cours. Mon travail est un complément à une thérapie officielle, il ne faut jamais interrompre un traitement sans l’avis du médecin.
 
 
 
Mon histoire
 
 
 
À quarante-trois ans, j’étais responsable d’un service technique dans une multinationale. J’avais des journées bien remplies, j’avais l’habitude de dire que je travaillais à mi-temps : douze heures par jour, mais à force de tirer sur la ficelle, un jour tout bascula, crac : plus de son, plus d’image… c’était le 5 juillet 1999.
 
Oh ! ce n’était pas la première fois mais je sus tout de suite que c’était grave.
Une sensation étrange venait de ma jambe gauche, je ne sentais plus le sol sous mon pied, ma jambe était bien là, mais j’avais l’impression de ne plus l’avoir.
 
Je pris la décision de rentrer très vite à la maison. Mon médecin me prescrivit une injection pour la nuit et me rendit visite le lendemain. Verdict : compression du nerf sciatique par hernie discale entraînant une paralysie de la jambe gauche.
 
Ce médecin me dit que je devais me faire opérer en urgence. Pour me l’annoncer, il s’y prit d’une manière très douce mais avec fermeté. La douleur était telle que je lui répondis « oui » de suite, sans hésitation.
 
Se faire opérer, oui ! mais, par qui ? Il est difficile de trouver un neurochirurgien compétent.
Docteur vous connaissez quelqu’un ?
Question naïve, il avait toutes les réponses, mais se défendit de choisir pour moi. Question d’éthique.
 
J’eus alors ce réflexe : « Docteur, pendant un bref instant nous allons inverser les rôles. À ma place, avec vos connaissances, par qui vous feriez-vous opérer ? »
Il me conseilla le docteur Combelles de la clinique du Croisé-Laroche à Marcq-en-Baroeul.
 
Il téléphona et dix minutes plus tard, j’avais un rendez-vous. Je fus transporté à Lille en urgence.
 
C’était la première fois que je subissais une opération, la douleur était telle que je n’avais qu’une hâte : me faire opérer et en fait, je n’eus pas le temps d’appréhender l’intervention chirurgicale.
 
L’opération se déroula sans problème, et chose extraordinaire, je ne souffrais plus.
 
Grâce aux progrès considérables accomplis en matière de prise en charge de la douleur, je passai une semaine en clinique sans souffrance.
Les infirmières et le personnel soignant étaient adorables, d’une gentillesse et d’un dévouement sans pareil.
 
Même les repas étaient de toute première qualité. Je recommande cette clinique et je n’hésite pas à leur faire de la publicité chaque fois que l’occasion se présente.
 
De retour au domicile, il fallut trouver le bon dosage pour traiter la douleur, ceci fut fait après quelques jours de tâtonnements.
 
À partir de ce moment, la patience fut ma compagne car la consigne était de rester allongé pendant quatre semaines avec l’autorisation de me lever juste pour la toilette.
 
Il y eut des périodes de grande détresse morale car je me trouvais allongé sans avoir la certitude de pouvoir remarcher un jour. C’était très dur !
 
Mais il ne fallait pas se laisser abattre. De mon lit, je continuais à travailler pour l’entreprise qui m’employait ; j’avais la chance d’avoir une secrétaire formidable. Catherine était dans la société depuis quatorze ans et elle connaissait tous les rouages de la profession, ayant travaillé dans tous les services.
 
Tous les jours, je passais avec elle plus d’une heure au téléphone pour continuer à gérer mon service à distance.
 
Avec mon micro-ordinateur je pouvais travailler dans mon lit, je m’étais aménagé un lit-bureau, c’était bon pour le moral car je restais connecté.
 
Un jour je reçus même un appel téléphonique de mon épouse ! « Je te téléphone pour prendre rendez-vous me dit-elle, car c’est le seul moyen de pouvoir te parler ». En effet elle était venue à plusieurs reprises dans la chambre pour me voir et j’étais toujours occupé au téléphone.
 
Le mois d’août fut chaud cette année-là. La kiné, Marie, venait pour ma rééducation plusieurs fois par semaine.
Je progressai et recommençai à marcher doucement. Le médecin diminua la morphine progressivement.
 
Il faisait de plus en plus chaud, et j’avais du mal à respirer. Je me rendais compte que les mouvements de kiné étaient très pénibles, j’avais la sensation de marcher à reculons. Plus le temps s’écoulait, moins je progressais.
 
Un matin, au réveil, je me sentis mal : je pris mon pouls, il battait à 120 au lieu de 70 et grimpa à 180 lorsque je m’assis sur le bord de mon lit.
 
Je me traînai jusqu’aux toilettes et là je ressentis une douleur violente dans la poitrine comme si mon thorax était pris dans un étau.
 
Je compris de suite qu’il pouvait s’agir d’un infarctus.
Je fis appel au médecin remplaçant qui arriva rapidement. À sa réaction je réalisai que c’était sérieux, il alerta de suite le SAMU qui fut sur place en treize minutes pour 11,4 kilomètres en ville. Chapeau bas !
 
(Dans un pareil cas, appelez tout de suite le SAMU les minutes sont précieuses.)
Ce fut impressionnant : ils firent irruption à quatre dans ma chambre et en un temps record, je fus sous oxygène et électrocardiogramme.
 
Devant l’ampleur des moyens mis en œuvre, je commençai à comprendre que c’était grave.
Il s’agissait en fait d’une embolie pulmonaire massive (80 % de chaque côté).
 
Le cœur était en bon état, mais il avait doublé de volume.
C’était un cercle vicieux. Les poumons ne pouvant plus régénérer le sang, le cœur pompait pour augmenter l’oxygénation. L’issue était fatale, la fin était proche. Si j’avais attendu une journée de plus, je me serais endormi le soir sans me réveiller le lendemain matin.
 
Le cardiologue des urgences m’administra un traitement que l’on appelait thrombolyse.
Pour simplifier, il s’agissait d’un produit comparable au Destop, mais adapté au corps humain.
 
Il m’injecta le contenu de deux grosses seringues emplies d’un produit qui fit exploser les caillots sanguins de mon organisme. Je dois dire que je ne sentis strictement rien, ce fut radical.
 
Mais cette aventure aurait pu être évitée car je n’avais pas été traité aux anticoagulants, étant considéré comme un sujet jeune. Un conseil : si vous devez rester alité un long moment, pensez-y.
 
Cette expérience eut des conséquences importantes psychologiquement. Je devais mourir le 25 août 1999, mais les progrès de la médecine ont fait en sorte que je sois toujours vivant ! Après cet évènement, j’eus l’occasion de discuter avec mon cardiologue, il m’apprit que la thrombolyse était une technique récente et que dix ans plus tôt, je n’aurais pas survécu faute de traitement.
 
J’ai coutume de dire que je suis un « ressuscité ».
J’ai deux anniversaires, la date de ma naissance et celle de ma résurrection.
 
C’est là que l’on prend conscience que la vie ne tient pas à grand-chose, je vois maintenant la vie différemment et je savoure l’instant présent.
Je restais alité pendant trois longues années avec des douleurs horribles. Il m’était impossible de prendre une bouteille d’eau pleine, le seul fait de vouloir la soulever entraînait une douleur aiguë dans le bas du dos. Je pouvais marcher seulement cinq minutes, puis une douleur en forme de ceinture venait me bloquer au niveau des reins. Je faisais de la rééducation trois fois par semaine. C’était encore pire après les séances, cela aggravait la douleur du dos. Mon kiné (comme je pouvais me déplacer, je repris celui qui me suivait depuis des années) qui était de la vieille école, me disait « Mais si, monsieur Traullé, il faut

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