Slow business
114 pages
Français

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Description



Speed, tension, lassitude, épuisement, burn out...

À l'heure du toujours plus, toujours plus vite, la philosophie "slow", bien plus qu'un effet de mode, est un réel enjeu humain et organisationnel qui surgit là où on ne l'attendait pas : dans le monde du business !



Cet ouvrage prend appui sur de nombreux cas de chefs d'entreprise qui, loin de prôner une lenteur à tous crins, militent en faveur d'une maîtrise du temps équilibrée et invitent à créer de nouveaux rythmes pour faire de la slow attitude un enjeu de bien-être et de performance économique.



Truffé de repères historiques et de références philosophiques, ce livre est aussi un salutaire guide pratique. Il offre à toutes les victimes de l'accélération des pistes concrètes pour ne plus être esclave du speed généralisé et retrouver harmonie entre temps professionnel et vie privée.




"Le slow business est au business ce que la pleine conscience est à l'équilibre personnel ! Pierre Moniz-Barreto trace la voie pour s'y initier. Une lecture passionnante qui vous apprendra à trouver le bon rythme en gagnant en efficacité."

Éric Albert, Psychiatre, spécialiste de la gestion du stress au travail







  • Grille de départ


  • Naissance d'un phénomène


    • La bascule des années 2000


    • Pourquoi le business est-il devenu si speed ?




  • Marre d'être ce lièvre qui perd la course ? Finissez-en avec l'illusion du speed !


    • Soyez le chef d'orchestre de votre activité


    • Optez toujours pour la solution du judoka


    • Adoptez la vision des naturalistes


    • Osez l'iconoclasme des briseurs d'idoles temporelles !




  • Le paradoxe de la tortue victorieuse : quand la lenteur permet de gagner


    • Lancez la tortue qui est en vous dans la course au business


    • Agissez en maître-compagnon


    • Adoptez la posture magique du surfeur


    • Soyez un guerrier du kairos




  • Guide pratique du Slow Business


    • Les Dix Fondamentaux du Slow Business


    • Conseils généraux et outils pratiques


    • Aller plus loin : des hommes, des réseaux, des lieux, des ouvrages, des temps pour prolonger




  • Ligne d'arrivée


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 février 2015
Nombre de lectures 8
EAN13 9782212326413
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

S peed, tension, lassitude, épuisement, burn out… À l’heure du toujours plus, toujours plus vite, la philosophie « slow », bien plus qu’un effet de mode, est un réel enjeu humain et organisationnel qui surgit là où on ne l’attendait pas : dans le monde du business !
Cet ouvrage prend appui sur de nombreux cas de chefs d’entreprise qui, loin de prôner une lenteur à tous crins, militent en faveur d’une maîtrise du temps équilibrée et invitent à créer de nouveaux rythmes pour faire de la slow attitude un enjeu de bien-être et de performance économique.
Truffé de repères historiques et de références philosophiques, ce livre est aussi un salutaire guide pratique. Il offre à toutes les victimes de l’accélération des pistes concrètes pour ne plus être esclave du speed généralisé et retrouver harmonie entre temps professionnel et vie privée.

« Le slow business est au business ce que la pleine conscience est à l’équilibre personnel ! Pierre Moniz-Barreto trace la voie pour s’y initier. Une lecture passionnante qui vous apprendra à trouver le bon rythme en gagnant en efficacité. »
Éric Albert, Psychiatre, spécialiste de la gestion du stress au travail


Pierre Moniz-Barreto pilote le projet de reconversion mené par la Société immobilière de l’abbaye de Bassac. Après avoir exercé des responsabilités en Marketing et Développement dans de grands groupes en France et à l’étranger, il s’est spécialisé depuis 2001 dans divers secteurs professionnels à caractère spirituel (édition protestante, librairies catholiques, organisation patronale œcuménique, etc.). Diplômé d’études supérieures de commerce, de théologie et de philosophie, il a aussi donné des cours en Éthique des affaires, Finalité des entreprises ou Réforme du capitalisme en écoles de commerce ou d’ingénieurs. Il est membre fondateur de l’Association Française du Management Équitable, dont il a été le vice-président.
Pierre Moniz-Barreto
Slow
business
Ralentir au travail et en finir avec le temps toxique
Groupe Eyrolles 61, bd Saint-Germain 75240 Paris Cedex 05
www.editions-eyrolles.com
En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans l’autorisation de l’éditeur ou du Centre français d’exploitation du droit de copie, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris.
© Groupe Eyrolles, 2015
ISBN : 978-2-212-56083-1
Remerciements
À Sandrine, ma merveilleuse épouse. Pour le vent de force 7 que tu as su mettre avec amour dans mes voiles.

« Mon passe-temps favori, c’est de laisser passer le temps, avoir du temps, prendre son temps, perdre mon temps, vivre à contretemps. »
Françoise Sagan
À mes parents. Pour tout le temps que vous m’avez donné sans compter. Love .

« Le temps révèle tout et n’attend pas d’être interrogé. »
Euripide
À Marc Vallaeys 1 , mon ami. Pour avoir gardé dans ta cave cette bouteille de Porto slow qui a pris son temps pour devenir le meilleur. Tu vas enfin pouvoir la déboucher !

« C’est la peur de l’ennui, cet épouvantail de la vie moderne, qui fait accepter sans regret l’impossibilité de prendre son temps. »
Jean Baudrillard
À Stéphane Dugon 2 , mon ami. Pour m’avoir encouragé. Tu es un authentique slow businessman dans l’âme. Continue dans la Voie.

« Donnez-moi le temps – le luxe suprême – de vivre à mon rythme, de regarder, de prendre des chemins que n’indiquent pas les cartes et les plans… D’emprunter des raccourcis qui ignorent la droite au profit de la courbe. »
André Hardellet
À Noël, mon parrain spirituel. Pour votre épatante sagesse temporelle. En souvenir de magnifiques et généreux temps d’écoute et de partage.

« Asseyez-vous, j’ai tout votre temps. »
Pierre Daninos
À Pierre, Jean-Louis, François, et tous les autres partenaires de mes récentes aventures professionnelles sur le terrain monastique. Pour avoir ainsi manifesté que le temps des moines habite votre enthousiasme et votre professionnalisme. Soyez bénis.

« La marche du temps donne la discipline : jamais un seul jour n’a essayé d’en passer un autre avant son tour. »
Pierre Dac
À Élodie Bourdon, mon éditrice. Pour votre savoir-faire. Vous êtes une remarquable slow éditrice ; aussi minimaliste qu’efficace. Ce fut un plaisir et un honneur.

« Le temps, ultime valeur du XXI e siècle. »
Paul-Loup Sulitzer
Et à toutes celles et tous ceux que j’ai cités dans ce livre. Pour m’avoir procuré une profonde joie. Je me suis vraiment éclaté en votre compagnie ! Continuez à foncer sans vous presser. Vous êtes formidables.

« Il faudra pouvoir s’offrir du temps, respirer, circuler, travailler, flâner, faire ses achats, se distraire. Il faudra inventer ou réinventer l’harmonie, l’équilibre, le bonheur dans et par la ville, une ville où chacun ayant plus de temps libre, pourra vivre à plein temps 3 . »
Philippe Houzé 4

1. Marc Vallaeys est administrateur dans les institutions européennes. Après avoir travaillé à la direction du Budget de la Commission européenne, il exerce actuellement ses fonctions au Parlement européen, entre Bruxelles et Strasbourg.
2. Stéphane Dugon est le dirigeant-fondateur du cabinet CO3, une société d’expertise comptable et d’audit financier basée à Paris.
3. Toutes ces citations sont tirées de La Ville à plein temps , Le Cherche Midi, 1999.
4. Philippe Houzé est président du directoire des Galeries Lafayette (depuis 2005). Il exerça avant cela comme président du directoire de Monoprix.
Avant-propos
Au début de l’année 1997, j’avais alors 28 ans et travaillais à développer une enseigne de décoration d’intérieur à Bruxelles. Nous nous préparions à ouvrir un deuxième magasin situé à Overijse (banlieue est). Pour une petite équipe indépendante comme la nôtre (six personnes), ouvrir un nouveau point de vente était un sacré challenge et représentait un gros travail, rythmé par un rétroplanning chargé et très contraignant. La veille de l’ouverture, nous avions travaillé jusqu’à 23 heures environ pour que tout soit prêt. Mais ce n’était pas fini : il fallait encore que je passe par les bureaux que nous occupions dans le centre de Bruxelles pour y déposer du matériel. Je rentrai seul au volant de ma voiture, très fatigué, le cerveau lourd, le corps pâteux. Je n’avais pas compté mes heures au cours des dernières semaines. J’étais lessivé et je tirais sur la corde. Je me suis engagé dans la rue au bout de laquelle se trouvaient les bureaux. Après quelques dizaines de mètres, je dus comme à chaque fois m’arrêter devant un couloir de bus qui croisait cette rue, afin de vérifier si un autocar y était engagé. Il était environ minuit. Ce quartier d’affaires du centre de Bruxelles était désert. Aucun signe de vie. Les lampadaires diffusaient une lueur pâle. Pas un chat. Une vague impression de traverser une sorte de ville fantôme. Malgré cela, je m’arrêtai au stop. Le travail de ces derniers jours me tombait dessus et me plombait, mais j’étais bientôt arrivé aux bureaux, après quoi j’allais pouvoir rentrer chez moi. Je vérifie à droite puis à gauche : personne dans le couloir de bus. J’enclenche la première pour redémarrer et j’accélère pour traverser. Soudain, en une milliseconde, du coin de l’œil gauche, mon cerveau m’avertit : une lueur vive brille, deux feux qui se rapprochent. Puis plus rien. Rideau. Trou noir. Obscurité et silence complets.
Au bout d’un temps indéterminé, j’entends un son lointain, comme une scie électrique ou une machine-outil grinçante. Le son se rapproche et tire ma conscience du puits noir où elle semblait s’être enfoncée. J’émerge avec difficulté. J’entrouvre les yeux et j’aperçois des lumières rouges et bleues qui clignotent dans tous les sens. Des gyrophares. Puis une gerbe d’étincelles jaillit sur mon côté gauche et illumine la nuit. Je tourne la tête, lentement, avec difficulté, et j’aperçois un pompier accroupi qui essaie d’ouvrir la porte de ma voiture. C’est alors que je comprends la situation bien qu’elle me semble totalement irréelle. Bon sang ! N’étais-je pas en train de conduire tranquillement au milieu d’un quartier désert ? Le pompier tente d’ouvrir la portière avec un pied-de-biche. Il cherche à me désincarcérer mais il a du mal. À quelques mètres sur la gauche, un bus est arrêté. Le pompier finit par « ouvrir » ma porte. Un membre du corps médical s’avance sans tarder vers moi et me demande comment je me sens. J’essaie de parler mais je ne suis capable que d’un faible filet de voix. On me tâte. Ma nuque est douloureuse et plutôt raide mais à part cela, tout semble OK. On finira par me sortir de là comme d’une grosse boîte de sardines récalcitrantes. Sur le trottoir, je me rends compte que ma voiture a été traînée sur une bonne dizaine de mètres à l’intérieur du couloir de bus. Comment cela a-t-il bien pu arriver sans que je m’en rende compte ? Comment se fait-il que je n’aie rien vu venir ? Je laisse glisser mon regard sur ma voiture et… stupéfaction ! J’y regarde à deux fois mais je n’ai pas la berlue : le bloc-moteur de ma vieille BMW est réduit par le choc reçu. Le bus a percuté l’avant de la voiture et toute la moitié gauche du moteur semble avoir disparu, compressée à droite. On dirait une œuvre de César. Je prends conscience de l’ampleur du choc. Je retourne voir à travers la portière ouverte : le bus a tranché dans la masse métallique juste au ras des pédales. À dix centimètres près, je n’avais plus de pieds. À cinquante centimètres près, je n’avais plus de jambes. L’image furtive d’un fauteuil roulant me traverse l’esprit. Je sens mon sang se retirer et une sueur froide exploser sur mon front. Je défaille. On m’embarque dans une ambulance. Je sortirai de l’hôpital le lendemain, avec de faibles traces de légère commotion cérébrale. Sans même un bleu ou une égratignure. Lorsque je mis le pied dehors, sous le soleil, je fus gagné par le sentiment d’être une sorte de miraculé. Dans les jours qui suivirent, je repris le travail mais je levai le pied. Je m’interrogeais beaucoup.

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