Dernier parking avant la fin
199 pages
Français

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Dernier parking avant la fin , livre ebook

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Description

« Mais non, les fantômes n’existent pas ! »


Qui n’a pas entendu cette phrase ! Et pourtant... l’au-delà, la vie après la mort, les vies antérieures, les âmes, esprits et entités, anges et êtres de lumière, je vous invite à les côtoyer.


D’où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous après ? La science est-elle vraiment fiable ? Le rationnel, l’esprit cartésien est-il notre seul moyen de raisonner ?


Il y a des moments dans la vie où on choisit de croire en quelque chose qui serait, normalement, considéré comme absolument irrationnel. Cela ne veut pas dire que c’est réellement irrationnel, mais ce n’est certainement pas rationnel. Peut-être existe-t-il le concept de supra-rationalité, un raisonnement au-delà des définitions normales de la logique basée sur des faits ou des données ? Quelque chose qui a du sens uniquement si l’on peut y voir une image élargie de la réalité ? Peut-être est-ce là que se situe la notion de foi ?


Prêts pour une exploration fantastique et différente de l’existence ? C’est parti !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2022
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414592654
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-59265-4

© Edilivre, 2022
Du même auteur Éditions Edilivre :
Berlin – Mohrenstrasse (2016)
Cinquante nuances de bleu (2017)
Un bouquet d’iris pour Vauban (2018)
Berlin – Le soleil se lève à l’est (2019)
Le dernier train de Canfranc (2020)
L’Ange gardien de David (2021)
Musique de l’autre côté du miroir (2022)
Dernier parking avant la fin (2022)
Photo de couverture : © Alamy CR4E5K
À Cathy avec qui je partage ma vie et mon destin,
À Christine qui partage ma passion littéraire,
À Lorraine, Dhikra, Ute, Christian, Axelle, Zsuzsanna et Dominique pour leur aide et conseils,
À Sabine qui veille sur moi.
Avant-propos
Je vous invite à vous rendre à l’endroit où a été prise la photo de couverture de ce livre, au bout de la route n o 138, aussi appelée chemin du Roy, route des Baleines ou route Jacques Cartier. Le terminus est à Havre-Saint-Pierre, au nord-est de la province du Québec, au Canada. Cette photo a été prise en 1989. À l’époque, la route n’allait pas plus loin. Elle s’arrêtait là, au milieu de nulle part, quelques kilomètres après le village de Havre-Saint-Pierre 1 . Au-delà, la Basse-Côte-Nord égrenait ses villages, accessibles uniquement en bateau ou en avion : Natashquan – le village natal du chanteur Gilles Vigneault –, Kegaska, Unamen Shipu, Tête-à-la-Baleine, Mutton Bay, Pakua Shipi, Brador, puis Blanc-Sablon, à la frontière avec le Labrador. Depuis Vieux-Fort, quelques kilomètres avant Blanc-Sablon, une nouvelle route recommence, pour prendre le numéro 510 à partir de L’Anse-au-Clair qui marque l’entrée dans la province du Labrador. Puis, elle continue vers Mary’s Harbour, Cartwright, Happy Valley-Goose Bay, Churchill Falls et Labrador City.
Lorsqu’on se retrouve devant ces trois panneaux marquant la fin de la route en la barrant, la curiosité nous pousserait inexorablement à savoir ce qu’il y a derrière, plus loin. Repousser ses limites… l’attrait de l’inconnu. Lorsque j’étais sorti de ma voiture, il n’y avait rien à la ronde ; ni maison, ni humain. J’étais seul, absolument seul. Aucun bruit ne venait déranger ce silence de taïga. Mon autoradio ne captait plus aucune chaîne ; comme les téléphones portables n’existaient pas encore, je ne puis vous dire si j’aurais capté du réseau. Cet écriteau, m’interdisant d’aller plus loin, était la dernière œuvre de l’Homme. Au-delà, la nature reprenait ses droits.
Je suis resté une dizaine de minutes à cet endroit, jusqu’à ce que le silence et l’isolement me deviennent insupportables. L’Homme n’est pas forcément fait pour vivre dans la solitude, en ermite. Tel était du moins mon cas. Et pourtant, j’ignorais encore que cet endroit allait devenir très important et symbolique, trente-trois ans plus tard.
Dix ans plus tard, j’ai vécu une expérience similaire, mais cette fois aux Émirats arabes unis, dans l’émirat d’Abu Dhabi. J’avais quitté la côte pour me lancer à l’assaut de l’intérieur du pays, vers l’oasis de Liwa. Une superbe route éclairée partait dans le désert, mais au bout de quelques kilomètres, le sable avait repris ses droits et toute avancée était impossible. J’étais arrivé au bout de la civilisation et au-delà se trouvait le désert , le Rub’ al-Khālī, aussi appelé le Empty Quarter 2 , en Arabie Saoudite : un territoire désertique entouré par le Qatar et les EAU au nord, le Sultanat d’Oman à l’est et le Yémen au sud. Il n’y avait que des ergs et des dunes de sable à perte de vue ; pas la moindre habitation, ni le moindre signe de vie. Le néant absolu. Cette zone portait bien son nom. C’était le plus grand désert sur la planète, qui s’étendait sur 1 200 km d’est en ouest et sur 650 000 km 2 . Certes, il y faisait plus chaud qu’au Canada, l’éclairage de la route avait supprimé le côté sauvage de l’aventure, mais je sentais que j’étais arrivé à la dernière frontière.
Retour au Canada : je me rendis compte que j’étais arrivé au bout du continent américain. Du moins, son extrémité orientale, si on ne prenait pas en compte les îles – Terre-Neuve et Saint-Pierre-et-Miquelon – et même septentrionale. Peu de routes permettent de se rendre plus au nord que ce point, à part, éventuellement, Radisson au Québec, Thompson au Manitoba, ou encore Yellowknife, Inuvik et Tuktoyaktuk, au Yukon.
J’ai redémarré ma voiture, puis fait demi-tour pour revenir à Havre-Saint-Pierre. Le nom de cette ville ne préjugeait-il pas une autre fin ? On y parlait de Saint-Pierre, l’antichambre du paradis, le purgatoire. Ce village aurait donc été le havre, le port de notre brave Saint-Pierre ! Cela voulait-il également dire que la mort était imminente ? Je me suis ravisé, après avoir constaté que les habitants de la ville semblaient loin d’être grabataires, ni au terme de leur existence.
Cet écriteau marquait la fin du monde que je connaissais. Un vaste univers inconnu se trouvait au-delà. Mais qui dit fin, dit aussi début. Cela dépend de quel point de vue on se place. Cette expérience m’a donné envie de vous parler de l’au-delà, sous toutes ses formes, à travers une fiction qui pourrait aussi être une réalité.
Je vous invite donc à une exploration, ou plutôt une introspection. Le début de la fin, cela veut-il vraiment dire quelque chose ?


1 . À l’heure où j’écris ces lignes, cette route a été prolongée jusqu’à Kegaska.

2 . Quartier vide.
Introduction
À partir de mon cinquième roman Le dernier train de Canfranc , j’ai abordé certains aspects occultes, le domaine de l’irrationnel. Pour être tout à fait franc, c’était un test. Des résultats de ce dernier dépendait la rédaction de ce nouveau tome. Si l’accueil du public avait été mitigé, j’y aurais probablement renoncé. Mais le livre que vous avez entre vos mains, il fallait que je le fasse, c’était important pour moi. D’ailleurs, j’aurais dû initialement le sortir vers 2030, mais « on » m’a demandé de le faire plus tôt. De surcroît, un message reçu en octobre 2021 a chamboulé mes plans d’édition, étant donné son urgence et son importance. Ce message, vous allez donc le trouver en second titre de cet essai.
Par conséquent, afin d’opérer une montée en force crescendo , j’ai publié mon roman « Musique de l’autre côté du miroir » au début de l’année 2022, avant de me lancer pour le « grand plongeon », en sortant l’essai que vous êtes en train de feuilleter.
J’ose espérer que sa lecture vous apportera les réponses que vous attendez. Je suis naturellement toujours prêt à en discuter avec vous.
Celles et ceux qui me connaissent bien vont obtenir de nombreuses réponses expliquant tel ou autre aspect de ma personnalité, tandis que les lectrices et lecteurs qui me connaissent peu ou prou vont probablement se dire que j’ai une imagination débordante. Je vous laisse faire votre jugement…
Même si ce titre semble signifier un destin funeste, j’espère que ce ne sera pas le dernier. J’ai déjà écrit bon nombre de romans et je compte bien vous en faire profiter les années prochaines.
Pour le confort de lecture, les nombres ont été écrits sous leur dénomination suisse : septante, huitante et nonante pour soixante-dix, quatre-vingts et quatre-vingt-dix. Les repas sont aussi décrits sous leur dénomination d’usage en Suisse, Belgique et Canada, soit dîner pour le repas de midi et souper pour le repas du soir.
Titre 1 Dernier parking avant l’au-delà
Prologue
Une nuit de septembre 1966, autour de quatre heures du matin, dans un quartier huppé du Kijkduin à La Haye, aux Pays-Bas. L’orage gronde, il pleut violemment sur le Nachtegaallaan, littéralement la Rue du Rossignol. La chaussée est inondée, le vent fait plier les grands arbres presque centenaires. Un temps à ne pas mettre un pied dehors…
Au premier étage du numéro 8, Walther est justement réveillé par les éclairs qu’il devine à travers les rideaux. Sa sœur dort dans le lit voisin. Walther n’a que trois ans, mais il est déjà très autonome. En outre, il a toujours adoré les orages et, surtout, il était fasciné par les éclairs. Tout naturellement, il se lève et s’approche de la grande baie vitrée donnant sur la rue. Il soulève le rideau et contemple les flashs des éclairs. Sa sœur dort toujours à poings fermés. Soudain, entre deux arbres, il aperçoit une forte lumière. Cela ne ressemble pas à de la foudre. Puis, cette lumière laisse apparaître un garçon, ou plutôt un ange, voire un chérubin. Le regard de ce chérubin, assis sur son nuage, croise celui de Walther et il se met à lui sourire. Il agite la main, comme pour le saluer et l’inviter à le rejoindre.
Attiré comme un aimant par ce gamin assis sur son nuage, Walther sort de la chambre pour descendre l’escalier de bois vers le rez-de-chaussée. Dans la maison de son grand-père, les marches craquaient en permanence. Une fois arrivé en bas, il ouvre la porte d’entrée de la maison et sort dans l’allée menant vers la rue. Il n’a qu’une envie : rejoindre son nouveau copain !
Entre-temps, sa mère, qui dort dans une chambre voisine, entend le bois craquer. Elle se lève à son tour et voit son fils sortir de la maison. Elle descend à toute vitesse, sort dans l’allée et appelle :
— Walther, tu es devenu fou ! Reviens tout de suite !!
Walther est déçu. Il aurait tellement voulu rejoindre le chérubin qui lui semblait tellement sympathique. À contrecœur, il fait demi-tour pour revenir vers la maison. Sa mère est aussi trempée ; il sent qu’elle va le gronder, mais à la place, le visage de sa maman laisse subitement apparaître une grimace de surprise mêlée d’incrédulité. Walther demande ce qu’il y a et, d’une voix étouffée par l’étonnement, elle lui fait comprendre que quelque chose n’est pas du tout normal.
En effet, malgré la pluie battante, il est intég

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