La vie, la mort, l amour sous l équerre et le compas
200 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

La vie, la mort, l'amour sous l'équerre et le compas , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
200 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Rosalie est une jeune femme sensible et ouverte d’esprit, idéaliste et un peu fleur bleue... Elle est à la recherche de l’amour à la fois vrai et éternel. Maître franc-maçonne, l’étude de l’ésotérisme la conduira vers la découverte de l’ultime secret de la vie humaine, celui que très peu d’individu ont eu la chance de percer.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 avril 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332711106
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright














Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-71108-3

© Edilivre, 2014
Dédicaces


À
Mes parents,
Mon époux,
Ma grande amie Laurence,
Mon Fr.’ Patrick D.’.
Qui, tous, m’ont épaulée pour ce projet
Préface
Par ce premier roman, l’auteure nous plonge dans un univers que, comme tous les Initiés d’un Ordre philosophique et Humaniste, elle connaît très bien.
Un Ordre où tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté sont égaux et se sont libérés du carcan des bien-pensants pour ne laisser la place qu’aux formulations de leur propre libre-arbitre individuel dans un intérêt collectif potentiel, le plus grand possible.
Pourtant, cet univers semble en effet toujours demeurer aussi hermétique et tellement mystérieux à l’esprit de ce qu’il est usuellement convenu d’appeler des profanes 1 ; au point qu’il existe depuis belle lurette à travers la planète, une frange d’irréductibles et de « gentils » fous-furieux « anti » de toutes sortes qui n’hésitent pas – dans une « joyeuse » ignorance – à taxer ses membres de conspirateurs du grand complot et, préférentiellement, dans la volée, de les accuser aussi de n’être que de vilains suppos de Satan (…)
Annie Matsunami est certes l’une de ces Initié(e)s. Mais elle surtout et avant toute chose, une chercheuse qui reste bien à l’abri de toutes formes de clivage… Car, après tout, que l’on appartienne ou non à l’Ordre de la Franc-maçonnerie Universelle, la quête de tout Être doté d’une Intelligence et d’une Conscience se doit d’être sans cesse objectivement la même face aux questionnements fondamentaux de la trilogie existentielle de tout individu en état de capacité de pouvoir, vouloir et savoir penser ainsi que réfléchir : d’où venons-nous, qui sommes-nous et où allons-nous ???
Et par-delà ce qu’au travers d’enseignements trop souvent très allégoriques nous pensons connaître de la vie ainsi que ce que nous croyons savoir de la mort ; est-il aussi insensé de se demander : quid ? de l’intemporalité de l’Amour et, par voie de conséquence logique, de s’interroger ensuite tout naturellement sur ce qu’est la vraie Vie dont nous avons tout à apprendre : parce que, à l’évidence, il est acquit que l’une (la Vie) ne va pas sans l’autre (la mort) et que le troisième (l’Amour) régit le Tout.
Et ce, alors qu’en même temps pourtant, notre mémoire collective ainsi que nos critères socioculturels, éducatifs et religieux ont presque tout effacé de nos Esprits endormis par autant de dogmes (…)
Annie est Canadienne/Québécoise et elle vit depuis plusieurs années au Japon où elle y enseigne notamment l’anglais en école privée. Elle a aussi beaucoup voyagé et parcourt encore le globe aussitôt qu’elle le peut pour mieux pouvoir approcher des ethnies souvent très différentes de nos concepts Occidentaux. Mais elle a aussi beaucoup étudié et continue d’ailleurs toujours, sans relâche, d’en apprendre encore davantage sur les différents Rites : quels qu’ils soient.
Et cette belle histoire dans laquelle elle nous emmène est un message plein de vie, d’amour ainsi que, par-dessus tout, d’espoir : celui-là même auquel le simple fait d’adhérer se suffirait amplement à lui-même que pour pouvoir enfin transcender nos vies, tant à titre individuel que collectif.
Un mystère demeurera toutefois peut-être toujours volontairement entier : et si l’Initiation abordée dans ce Rite particulier d’une Loge non moins singulière, elle-même issue d’une Obédience non répertoriée nulle part n’était pas seulement qu’une pure fiction ; mais bien plutôt la révélation soufflée à demi-mots sur fond de romance, de ce qu’il nous faudrait réellement pouvoir apprendre pour mieux comprendre et connaitre afin d’enfin savoir… ?!
Seule l’intime conviction de chacun(e) y répondra au plus profond de son cœur et de son âme : c’est selon, soit en le pressentant et/ou soit, en le sentant pour vraiment le ressentir.
Tel est peut-être bien là, sous nos yeux, le secret de l’Amour infini et donc, de la Vie éternelle qui lui est indissociable…
Quoi qu’il en soit, que vous soyez profanes ou Initié(e)s, toutes les suites à y apporter ou non vous appartiennent et c’est dès lors à vous et à vous seul(e)s – individuellement – d’en tirer les conclusions éventuellement adéquates (…)
En quelque sorte, ce sera donc là, pour toutes et tous, quels que soient vos cheminements respectifs, votre propre Enseignement.
Puisse-t-il simplement sur votre route personnelle, vous ouvrir la voie du bonheur de l’espoir dans une Paix profonde…
Patrick Demoulin-Dorval, M.’.M.’.

1. Ce terme n’ayant bien évidemment rien de réducteur, puisqu’il ne fait simplement que marquer le distinguo entre ceux qui ont reçu symboliquement la Lumière et les autres qui, soit par choix délibéré, soit encore par manque d’opportunité ou voire tout simplement par absence d’un quelconque intérêt ne l’ont pas reçue.
Chapitre I
La salle avait un air glauque et mystique à la fois, une pièce rectangulaire, tendue de noir où la décoration avait une saveur morbide. Un cercueil trônait en son centre, des outils de construction étaient éparpillés au sol, un crâne et des os entrecroisés accentuaient l’air lugubre de l’éclairage à la bougie. Des tentures noires où scintillaient des larmes argentées donnaient le sentiment de reposer dans un catafalque.
Assise bien droite, les mains gantées de blanc, bien à plat sur son tablier, Rosalie était perdue dans ses pensées, la réception d’un nouveau Maître-Maçon est toujours une chose exceptionnelle et importante dans la vie de celui-ci. C’était le summum, l’ultime exaltation !
Aujourd’hui encore, elle se souvient très bien du moment où elle a été « relevée » du cercueil avec la griffe du Maître. Certes, pour certains, cela se résume à une simple mise en scène théâtrale, d’autres encore n’y voient pas vraiment grande utilité ; mais pour Rosalie, cela avait un sens profond ; un sens qui remontait à son enfance. Perdue dans ses songes, elle se revoyait toute petite, posant à ses professeurs des questions bien étranges pour une petite fille de huit ans, des questions aussi embarrassantes que :
– « Pourquoi mourrons-nous ? »
– « Où allons-nous après ? »
– « Quel est le but de la vie ? »
– « Pourquoi le mal et le bien existent-ils ? »
Depuis toujours, Rosalie avait été à la recherche de la Vérité, à la recherche de la perfection de l’âme et c’est cela qui l’avait conduite ici, dans une loge maçonnique, à travailler sur elle-même, à méditer et à appliquer les bons principes de vie.
Après la cérémonie d’élévation à la maîtrise, Rosalie se rendit dans la salle humide pour les Agapes, où elle y discuta de tout et de rien ainsi que, bien sûr, de son travail à la librairie ésotérique dont elle était propriétaire.
Mais soudain, elle fut prise de mélancolie…
Elle regarda les gens autour d’elle manger, boire, rire pour de simples choses. Et elle se posa la question :
– « Et si c’était finalement ça la vie, son but : naître, grandir, travailler et mourir ? »
– « Sommes-nous de simples animaux ? La plupart des gens ne se posent même pas la question et se contentent de vivre tout simplement… Mais pourquoi diable cette question lui trottait-elle sans cesse dans la tête ?
– Où allons-nous après cette vie ? Quelle en est la finalité ?
Après l’euphorie de cette belle soirée au cours de laquelle elle avait reçu son exaltation, Rosalie se sentait brisée d’émotions. Elle avait besoin de rentrer. Elle s’excusa auprès des convives et sortit. Il était minuit et demi et les rues étaient désertes.
L’air frais de cette nuit de début septembre cinglait ses joues déjà rosies par le vin qu’elle avait bu. Cela la revigora. Elle respira à pleins poumons l’air du soir qui la dégrisa. Ses pas raisonnaient dans la ruelle qu’elle avait l’habitude d’emprunter avant de rejoindre son domicile. Un bruit la fit sursauter, mais ce n’était qu’un chat qui pourchassait une souris ! La ruelle mal éclairée la rendait mal à l’aise.
– La prochaine fois, je ne passerai pas par là pour rentrer la nuit ! Mieux vaut faire un détour !
Elle ouvrit la porte de son immeuble, une lourde porte-cochère donnant sur une petite cour. Elle entra dans le hall B et monta au deuxième étage. Voilà, elle était chez elle ! Mitoune, sa chatte vint l’accueillir en ronronnant dans ses jambes.
– Ah te voilà gourmande ! Tu viens me voir parce que tu as faim ? Bon, viens à la cuisine, je vais me faire une tisane et je te donnerai quelque chose.
Mitoune suivit avec l’élégance naturelle du chat qui dispense l’honneur de sa présence à une amie.
La cuisine était petite mais commode. Rosalie n’avait pas de cuisine aménagée. Elle avait récupéré les meubles de sa grand-mère quand elle était décédée, et ceux-ci s’éparpillaient dans le petit deux pièces de manière hétéroclite qui donnait au logement l’allure d’une caverne d’Ali Baba ! Rosalie était très sentimentale, elle aimait s’entourer d’affaires qui avaient une histoire. Garder les meubles de sa grand-mère, lui donnait l’impression qu’elle était toujours présente.
Mamy Douce était le surnom qu’elle lui avait donné quand elle n’avait que quatre ans. Mamy Douce avait élevé Rosalie, elle avait toujours été là pour elle, tandis que ses parents biologiques ne vivaient que pour leur travail.
Cette Mamy hors du commun était Cartomancienne. Elle lisait l’avenir dans sa boule de cristal et avait toujours fasciné la petite Rosalie. A sa mort, Mamy Douce avait fait de sa petite-fille l’héritière de son magasin et de son petit appartement. Rosalie avait apporté sa petite touche personnelle et remplacé les bustes de bronze Art Déco par des tableaux qu’elle réalisait elle-même sur le thème de la Franc-maçonnerie.
De re

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents