L Alimentaliste
158 pages
Français

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L'Alimentaliste , livre ebook

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Description

L’Alimentaliste est un ouvrage basé sur un principe simple : Je mange mieux, donc je vis mieux.



En effet, une alimentation saine et équilibrée – de goût et de plaisir – nourrit notre corps et le fait avancer, réfléchir, travailler, créer, aimer, s’éclater, s’épanouir, se reproduire...



Si nous offrons à nos cellules des aliments variés et de qualité, celles-ci nous offriront le meilleur d’elles-mêmes en retour.



Et c’est vous seuls qui décidez de cela.



L’Alimentaliste propose donc de vous y aider grâce à ses articles courts résumant l'essentiel des connaissances actuelles et prodiguant d’utiles conseils en cinq étapes : les notions de base, les différents nutriments, les différents types d’aliments, les usages de ces aliments, les abus liés à l’industrie agro-alimentaire et au marketing.



Garanti sans OGM, ni allergènes, venez flâner dans ses pages dont vous êtes le seul héros...



Bon appétit !


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 juin 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414451333
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cet ouvrage a été composér Edilivre
194 avenue du président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
 
Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
ISBN numérique : 978-2-414-41212-9
 
© Edilivre, 2020
Mise en appétit
Bienvenue chez l’ Alimentaliste , ouvrage basé sur un principe simple :
Je mange, donc je vis.
De là, « je mange mieux, donc je vis mieux » semble une évidence.
En effet, l’alimentation nourrit notre corps et le fait avancer, réfléchir, travailler, créer, aimer, s’éclater, s’épanouir, se reproduire…
Si nous offrons à nos cellules des aliments variés et de qualité, ce qu’il y a de meilleur, elles nous offriront aussi le meilleur d’elles-mêmes.
C’est nous seuls qui décidons de cela.
Or, nous vivons tous dans un monde où l’ alimentation saine ne représente pas (encore) une priorité universelle face à la malbouffe bon marché et vantée par la publicité.
L’alimentation saine est pourtant un enjeu de santé publique pour limiter les risques, en augmentation constante, de certaines maladies comme les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, l’obésité, les allergies, les cancers, et, paraît-il, la maladie d’Alzheimer, l’arthrose, les maladies auto-immunes, la sclérose en plaque, la polyarthrite rhumatoïde.
Chacun.e devrait donc pouvoir reconnaître, dès l’enfance, les aliments qui lui font du bien et ceux qui risquent de le rendre malade.
L’ Alimentaliste propose de vous y aider en s’adressant à tous, petits et grands .
Il est le fruit de lectures, d’avancées scientifiques, de discussions, d’expérimentations et de partages. Il se veut pratique, instructif, facile d’accès et un brin critique. Mais ne dispense pas d’un avis médical en cas de pathologies (diabète, problèmes cardiovasculaires, allergies…), d’intolérances (gluten, lactose, lacto-protéines, œuf, aliments exotiques, additifs alimentaires…) ou traitements (anticoagulants…).
Il ne prône pas tel ou tel régime à la mode, d’expert ou non expert.
Il ne devrait pas vous prendre le chou mais vous le faire apprécier.
Ses articles courts permettent de connaître rapidement l’essentiel d’un sujet et de retenir quelques conseils.
L’ Alimentaliste vous embarque pour un tour d’horizon de l’alimentation en cinq étapes :
• Les notions de base d’une alimentation équilibrée et saine
• Les différents nutriments composant notre alimentation
• Les différents types d’ aliments , avec une liste d’incontournables
• Les usages de ces aliments : avant, pendant et après consommation
• Les abus liés à l’industrie agro-alimentaire et au marketing , les dangers à éviter
L’ Alimentaliste espère guider chacun.e vers le choix d’une alimentation saine et équilibrée, de goût et de plaisir, en toute simplicité.
Garanti sans OGM, ni allergènes !
Alors, flânez dans ses pages dont vous êtes le bio-héros et, qui sait, vous en recueillerez peut-être les compliments alimentaires de vos proches.
Bon appétit !
I. Quelques notions
Le beau BIO
Autant vous le dire tout de suite, j’ai touché au bio voilà une quinzaine d’années. C’est venu doucement, puis ça a pris de l’importance et de l’ampleur, sans pour autant arriver à 100 %. Certains pensent encore que c’est une mode pour bobo. Soit. Libre à eux. Mais le bio, c’est surtout le goût retrouvé et l’engagement de l’absence de pesticides, d’antibiotiques, d’hormones de croissance, d’OGM, de cadmium issu des engrais, d’insecticide-fongicide-bactéricide de conservation et d’additifs alimentaires.
Je pense que, même si un champ de céréales bio se trouve au milieu de huit autres champs de céréales arrosés plusieurs fois de pesticides, je choisirai toujours les céréales du champ bio, même s’il a reçu une partie de produits chimiques emportée par le vent. Principe de précaution. Et moyen de lutter contre les marchands de molécules et contre les maladies dont les agriculteurs sont les premières victimes.
Quand ma fille et une de ses copines voyaient un truc bio dans la cuisine, elles mimaient une petite danse rigolote. Elles l’appelaient la danse du bio.
Du coup, elles dansaient souvent. C’est déjà une victoire quant à la sensibilisation.
Un article de Claire Lecœuvre publié dans Le Monde Diplomatique de juin 2017 fait le point sur le développement du bio en Europe. Le marché est en croissance constante. La France a triplé sa surface agricole consacrée au bio entre 2002 et 2015. Elle en utilise, comme la Belgique et l’Allemagne entre 4.1 % et 7 %. La Suède est déjà entre 15 % et 21 %. Mais l’auteure met en garde. L’industrie agroalimentaire et la grande distribution s’y intéressent de très près. Avec le risque, en tirant les prix vers le bas, d’y entraîner les critères de qualité, les exigences des cahiers des charges et l’autonomie des agriculteurs, des producteurs, pour finir par nous vendre des produits sans valeur, sans saveur, sans garantie, sans amour du travail bien fait (voir le chapitre sur l’industrie agroalimentaire).
Enfin, pour éviter de passer pour un doux rêveur, je sais que le « 100 % bio » n’existe probablement pas. Des risques de contaminations dues à l’environnement ou de fraudes sont possibles, comme partout. Des animaux vendus bio peuvent avoir été nourris avec du non-bio, ou un mélange pas 100 % bio. Comment s’y retrouver ? Difficile. Mais la filière bio me semble moins risquée pour la santé que la conventionnelle. Et, quoiqu’il en soit, plus respectueuse de l’environnement.
On sait que certains pesticides sont toxiques pour l’homme, ou sont des perturbateurs endocriniens. On sait qu’on en retrouve dans nos urines ou celles de nos enfants.
(On sait depuis peu que les études sérieuses de Monsanto ont réellement prouvé l’innocuité du glyphosate, produit nécessaire pour anéantir… la faim dans le monde en combinaison avec les OGM du même Monsanto, puisque l’Union européenne autorise encore pour 5 ans la commercialisation de ce poison remède miracle (comme l’était l’atrazine interdite finalement en 2003 pour implication dans les cancers du sein et de la prostate). Preuve qu’on ne risque rien, qu’on s’est inquiété pour rien et que des études farfelues indépendantes ont été trop alarmistes. Certains décideurs de l’Union européenne veillent au grain et à notre santé en bouche, pour nous faire avaler ce qu’ils autorisent, et la pilule antidote avec.) Parenthèse sur la théorie du complot fermée !
On ignore encore, et pour longtemps, ce qu’un cocktail de pesticides peut provoquer dans notre organisme. D’autant plus si ces pesticides rencontrent d’autres molécules chimiques comme celles issues des plastiques, des cosmétiques, comme les additifs alimentaires, les nanoparticules et les médicaments. Il est donc recommandé de les éviter le plus possible. Beaucoup d’études montrent que ces petites molécules, mélangées ou non, sont clairement impliquées dans l’augmentation du taux de cancers depuis plusieurs dizaines d’années.
On ignore encore ce que consommer des OGM provoquera sur l’organisme humain. Mais les producteurs d’OGM sont rassurants à ce sujet. Ouf !
Restons zen. Ce qui suit peut vous aider à garder ou reprendre espoir, goût à l’alimentation, et votre avenir sanitaire en main.
Ne sommes-nous pas tous bio dès la naissance, a priori ?
Les conseils :
– Achetez bio dès que possible, mais local, chez un petit producteur que vous pouvez évaluer en matière de qualité ou une épicerie spécialisée, plutôt qu’en grande surface. C’est peut-être parfois plus cher, mais ne dit-on pas que la santé n’a pas de prix ? La qualité en alimentation en a un, c’est certain. Il paraît aussi que le bio en panier, en vrac à l’épicerie ou au marché serait moins cher que dans les grandes surfaces.
– Achetez le moins transformé possible : un biscuit, une sauce, un plat préparé bio peuvent aussi contenir des sucres ou des graisses non essentiels. Et vous payez toujours très cher le déjà pelé, coupé, nettoyé, mélangé, préparé, précuit, que vous pouvez faire vous-même sans trop d’efforts.
– Même bio, les fruits et légumes doivent être rincés à l’eau (avec du bicarbonate s’ils sont souillés de terre (salades, carottes, betteraves…)
– Les labels courants : AB (Agriculture Biologique), Nature et Progrès, Agriculture Biologique (label européen), Biogarantie belge, AB-Ecocert, Demeter (Attention, certains ont un cahier des charges moins exigeant – plus permissif – que d’autres, alors renseignez-vous).
Une alimentation équilibrée, c’est quoi ?
Il existe différents types de pyramides alimentaires. Il est donc difficile de s’y retrouver entre les pro-fruits-et-légumes, les anti-laits, les pro-céréales, les anti-glutens, les tout-protéines. Ce qui semble partagé par tous, c’est que les produits sucrés se trouvent tout en haut de la pyramide, à consommer occasionnellement.
Il est recommandé de faire trois repas équilibrés par jour , sans négliger le petit déjeuner. Cela permet d’ éviter le grignotage entre les repas.
Pour le petit déjeuner, voir le chapitre correspondant.
Pour les deux autres repas, commençons par un exemple d’assiette équilibrée :

En clair, un repas idéal se compose de :
– Légumes crus  : crudités, salade, plutôt en entrée
– Protéines  : viande, poisson, œuf ou combinaison légumineuse/céréale (voir le chapitre correspondant)
– Légumes cuits
– Féculents  : pomme de terre, légumineuses, céréales, riz, pâtes, pain… (voir le chapitre sur les glucides)
– Produits laitiers  : fromage, fromage blanc, yaourt… (pas le beurre, ni la crème qui sont des matières grasses)
– Lipides  : un filet d’huile d’olive ou de colza… (voir le chapitre sur les lipides)
– Fruits , décalés du repas ou non, selon la digestion
– Boisson sans sucre, sans alcool , idéalement de l’eau, ou du thé vert, si possible en décalé.
Chaque jour, on recommande de consommer chacune de ces catégories

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