La Porte de l'âme

Louis-Paul Rovira

Description

Ce livre a pour but de nous ouvrir à une spiritualité au quotidien.
La connaissance scientifique actuelle nous conduit à une nouvelle appréhension sur la matière, la vie, l’esprit. Se découvre à nous un horizon infiniment plus large que notre égo. Nous ignorions que la matière, la vie, l’esprit sont en partage permanent entre tous les êtres humains, animaux, végétaux, voire avec la matière. Vivre cette connaissance nous ouvre la porte de l’âme, c'est-à-dire l’émotion, la chaleur d’une relation, d’un partage avec tout notre environnement. Nous pouvons faire naître en nous, au quotidien, sans nous engager dans une vie d’ascète, une spiritualité simple, non religieuse, naturelle, une relation à nous-mêmes, à notre environnement, à la mort, riche et apaisante.

Sujets

• Relations familiales
• Santé
• Pratique
• Famille
• Bien-être

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 04 juillet 2019
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414344178
• Langue: Français

Extrait

Couverture
Copyright
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
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Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
ISBN numérique : 978-2-414-34418-5
 
© Edilivre, 2019
Remerciements
Merci à mon épouse Annie pour ces belles soirées d’échange et de partage au cours desquelles s’est forgée cette philosophie qui nous unit et nous fait vivre un quotidien si riche et rempli d’émerveillements.
Merci à ma sœur Lucette, à Ivelyne et à tous nos amis qui ont eu la patience de nous lire et nous relire pour corriger nos fautes et nos dérives.
Avant-propos
Un livre sur l’âme ! Cela mérite une explication. Pourquoi aborder ce sujet, dans quel but, pour présenter quelle réflexion nouvelle, pourquoi désirer la partager ?
POURQUOI CE LIVRE ?
Nous vivons une époque absolument étourdissante. Les progrès scientifiques ont pris une accélération vertigineuse, portant tous les espoirs et toutes les peurs.
Tous les espoirs, parce que les progrès scientifiques ont induit un confort matériel jamais atteint. Toutes les facettes de notre vie en sont améliorées : nos besoins en nourriture, en santé, en habitat, en possibilité de déplacement, en protection par rapport à la dangerosité de la nature. Les rêves les plus insensés habitent même certains d’entre nous pour entrevoir un avenir de développement encore plus extraordinaire.
Toutes les peurs, car nous avons l’impression d’avoir joué aux apprentis sorciers avec notre environnement, avec notre planète, avec nos valeurs et peut-être même avec notre spiritualité. Le monde a changé. L’amélioration de nos conditions de vie a eu un revers de médaille. Elle a induit une dispersion des structures familiales et sociétales, une dégradation de nos relations avec le monde animal, le monde végétal, et le monde matériel dont nous épuisons les ressources et perturbons le fonctionnement. Nous ne sommes probablement pas plus matérialistes qu’avant, mais notre spiritualité s’est rétrécie. Nous n’avons pas su remplacer la religiosité qui en façonnait l’essentiel.
Si ces progrès ont déstabilisé nos repères, ils nous ont simultanément apporté la connaissance incroyable de l’histoire de notre création et du fonctionnement de la vie sur terre. Nous pouvons y trouver une nouvelle spiritualité. C’est cette connaissance et les réflexions qui en résultent qui constituent l’objet de ce livre.
Ce livre parcourt la fabuleuse saga de la genèse de notre univers, de notre création, et de celle de tout ce qui nous entoure, notre planète et ses ressources, les animaux, les végétaux, Il nous fait découvrir une sorte de filiation continue entre la matière et toutes les vies qui existent et ont existé.
Il décrit le fonctionnement d’une extraordinaire organisation planétaire qui recycle en permanence ses ressources pour fabriquer et entretenir ces vies. Comme de grands courants marins, des parcelles de matière et de vie nous traversent en se transmutant et en façonnant de façon ordonnée, toutes les formes vivantes que nous connaissons. Il y a ainsi une grande mutualisation, un grand partage des matières et des vies en perpétuel échange, comme si tout cela n’était qu’un seul être de matière, de vie et de spiritualité
Il analyse les conséquences de cette connaissance sur ce que nous sommes et sur les liens que nous avons, que nous le voulions ou non, avec tout le vivant animal et végétal, ainsi qu’avec les ressources matérielles de notre univers. Cette connaissance nous donne de nouveaux repères infiniment plus riches et valorisants que ceux de toutes les générations qui nous ont précédés. Il nous apporte, une nouvelle relation à la vie et à la mort. Sur ce chemin de la connaissance, nous découvrons que tout ce qui nous entoure, même dans nos vies artificielles de citadins, peut être source de richesse de sentiments, d’émotions, de spiritualité pour nous ouvrir ainsi la porte de l’âme.
COMMENT CE LIVRE S’EST-IL CREE ?
Il est le fruit de ma formation scientifique et, au cours des années, de réflexions induites par des lectures scientifiques et philosophiques. J’ai régulièrement nourri mon esprit et ma curiosité par les écrits de vulgarisation de nos grands scientifiques. Ces physiciens et biochimistes ont une ouverture d’esprit qui les incite à aimer partager leurs découvertes, leurs connaissances et les réflexions philosophiques qu’elles leur inspirent. Je veux citer en particulier le biochimiste Christian Duve et les physiciens Hubert Reeves, Trinh Xuan Thuan, Alexandre Adler, Erwin Schrödinger, Stephen Hawking, Ilya Prigogine, Albert Jacquard, Joël de Rosnay, Henri Atlan, Brian Greene…
Je suis par ailleurs de culture chrétienne, élevé dans une famille qui est inspirée par ces valeurs, sans être pratiquante. Lorsqu’il s’est agit pour moi, comme une évidence, de donner à mes enfants une éducation religieuse, j’ai voulu compléter mes connaissances, alors plus que succinctes, par la lecture des livres saints qui sont la source des religions monothéistes, la Thora des juifs appelée l’ancien testament par les chrétiens, le nouveau testament (les quatre évangiles des chrétiens), le coran pour les musulmans. Mon idée était de faire mon parcours initiatique seul, sans être influencé, en me disant que ces livres ayant été directement dictés par Dieu ou inspirés par lui, selon les « croyants », mieux valait prendre la parole divine directement à sa source plutôt qu’à travers le miroir déformant de quelque intermédiaire. Bien m’en a pris. J’ai découvert un Dieu qui m’a apparu dans ses écrits, pervers, menteur, parjure, sans aucun respect pour la personne humaine, dévalorisant pour la femme, brûlant et tuant femmes et enfants à Sodome et Gomorrhe et ailleurs, raciste, narcissique créant l’Homme pour être adoré par lui, jusqu’à légiférer, dans le coran sur l’esclavage, le djihad, la charia, demandant aux hommes de tuer pour diffuser sa foi et sa loi. Les évangiles ne m’ont pas non plus incité à croire en dieu. Par contre j’y ai découvert un Jésus philosophe, comme l’exprime Frédéric Lenoir dans son livre « Le Christ philosophe », mettant l’amour de l’Homme à égalité avec l’amour de Dieu, prêchant l’humanisme, la laïcité, la tolérance, la non-violence, le respect de la femme.
Cette démarche initiatique a abouti à la disparition de ma croyance en un Dieu créateur, moralisateur, juge, exécuteur de peine ou de récompenses paradisiaques, et à un grand doute sur une âme humaine qui survivrait à notre vie terrestre dans un quelconque paradis ou enfer.
Il a résulté de cette double démarche, culture scientifique et révision de ma culture religieuse, l’écriture d’un livre que j’avais intitulé « ET SI NOUS ETIONS TOUS DIEU ». Publié en 2011, il concluait ainsi : « Je ne peux plus croire au Dieu de mon enfance. Je ne peux plus penser l’Homme comme un être à part, un être isolé de tout. J’ai une impression d’unité générale avec tout ce qui m’entoure. J’ai l’intuition que la matière, la vie, l’esprit forment un seul ensemble, comme un seul être. »
Sur ce premier socle, et en poursuivant mes lectures, mes réflexions et mes méditations, j’en suis venu à l’intuition que notre perception de l’univers et de chaque entité qui le compose, nous-mêmes, les autres êtres, humains, animaux, végétaux et matière, n’est qu’une illusion. La réalité est plus changeante, plus mouvante, plus tourbillonnante. En 2014, j’ai alors publié un second livre intitulé « L’HOMME, UN ARC-EN-CIEL DANS L’UNIVERS », ou « L’HOMME PANTHEISTE ».
Je rappelle que le panthéisme est une philosophie très ancienne imaginée par les grecs, qui considère qu’il n’y a qu’un seul être, l’univers lui-même, qui est à la fois matière et vie (la nature) et Dieu (spiritualité).
Je le concluais ainsi : « Tout est à la fois matière et vie, animal et végétal. Je pense que tout est également esprit. La matière compose et dessine notre corps et tout ce qui nous entoure dans une folle farandole universelle. La vie spirituelle éclaire ce merveilleux univers auquel nous appartenons. »
Aujourd’hui, cette unité de vie que la connaissance me fait percevoir, fait naître en moi une double identité, celle de l’être que je suis et que je vois, et celle de l’être que cette connaissance de mon universalité me fait pénétrer. Cette perception m’identifie dans ma vie courante, à tout ce monde animal et végétal qui m’entoure. Ce n’est pas de la sensiblerie, parce que la nature serait belle et les animaux attachants. C’est devenu une réalité vécue, tout autant que la réalité de mon propre corps. C’est cette réalité que je souhaite vous faire partager. Je pense qu’elle est un prolongement naturel des évolutions de notre connaissance évoquées au début de cet avant-propos. Je pense que cette vision de nous-mêmes et de notre univers fait en plus la part belle à la spiritualité et nous ouvre la porte de l’âme dans notre vie quotidienne. Pour la clarté, vous avez bien compris que l’âme dont je parle ne correspond en rien à l’âme que chaque humain aurait à sa portée pour sa survie dans un au-delà hypothétique, mais à une spiritualité partagée avec toutes vies (et matières ?).
Les livres abordant cet aspect de l’âme me paraissent essentiels. Ceux de François Cheng, Frédéric Lenoir, Jean d’Ormesson, Saint-Exupéry, Eric-Emmanuel Schmitt, Mathieu Ricard, m’ont particulièrement influencé.
COMMENT LIRE CE LIVRE ?
Ce n’est pas un roman. Pour que sa lecture ait un sens, il faut se donner le temps d’en assimiler les idées, comme j’ai pu le faire au cours de plusieurs années de méditation et de mûrissement sur ce sujet. Il n’y a bien sûr aucun parcours initiatique à effectuer. Par contre, il faut essayer de laisser pénétrer les idées qui vous sont proposées. Ces idées ne sont pas des vérités, des pensées révélées, mais des réflexions qui sont surtout matière à débat, et à e