Parcours d’un Aromatologue Malgache
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Description

« L’aromathérapie amène à prendre en considération le patient/résident en tant qu’unique. Si elle n’est pas comparable à un médicament, c’est que ce dernier n’est pas vibratoire et rend le patient consommateur passif.

L’aromathérapie agit sur le problème avant qu’il ne se pose et participe de l’éducation thérapeutique du patient, en le rendant “consomm’acteur”.

Mais elle permet surtout au soignant d’intégrer une relation personnalisée par les sens : de travailler la mémoire sensorielle, de stimuler le goût, de générer du plaisir à vivre par le toucher empathique, producteur d’endorphines (morphine endogène produite par l’organisme). »

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Informations

Publié par
Date de parution 18 octobre 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414376162
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0105€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
 
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
ISBN numérique : 978-2-414-37684-1
 
© Edilivre, 2019
Préface
Préface rédigée par Francis Duflos
Monsieur Didier, comme l’appellent nos stagiaires vazaha, car son nom malgache est, pour eux, imprononçable : Ramiandrasoa, les visages s’éclairent lorsque nous leur traduisons sa signification : « rien que du bonheur ».
Je l’ai connu, voilà dix ans, lors d’une AG de son association, Club Mad’ et ce fut pour moi une révélation. L’aromathérapie était la solution que j’attendais depuis très longtemps pour apporter aux soignants le moyen de communiquer avec les personnes démentes !
Consultant en gériatrie, j’animais des formations de sensibilisation à la bientraitance au sein des EHPAD et hôpitaux gériatriques. Mais j’avais bien conscience que la problématique de la relation à la personne démente était, pour les soignants, une impasse relationnelle. Comment peut-on parler de maltraitance, lorsqu’il peut arriver que les programmes soient inversés, que la personne dise qu’elle a chaud, alors qu’elle frissonne ?
Didier m’a apporté la connaissance qui lui fut transmise par son oncle, le Professeur Albert Rakoto Ratsimamanga et qu’il a enrichi de son savoir d’ingénieur chimiste. Mais, au-delà de la connaissance scientifique, c’est ce supplément d’âme de l’aromathérapie qu’il m’a fait partager. Considérer l’aromathérapie au stade du médicament, c’est lui enlever toute sa dimension psycho-émotionnelle, qui constitue une véritable évolution dans les méthodes de soins et qui donne au soignant ce supplément d’être, indispensable à l’humanisation de la relation au patient/résident.
Car l’enseignement que délivre « Monsieur Didier » est loin de la froideur scientifique de l’analyse moléculaire ; c’est au contraire l’émanation d’une richesse culturelle, imprégnée d’un terroir d’exception, la terre de ses ancêtres, à tel point que les stagiaires admirateurs l’appellent affectueusement « Monsieur Ravintsara ». On ne peut ressentir cette vibration de l’aromathérapie, qu’en sublimant son lien à l’humain. Le territoire de Madagascar est exceptionnel par ses plantes endémiques ; Didier en est l’ambassadeur de parle monde !
Qu’amène donc l’aromathérapie aux soignants qui soit si unique ?
Il suffit de les écouter après qu’ils aient expérimenté ce qu’ils ont appris dans nos formations.
L’aromathérapie permet : «  d’inclure dans les soins traditionnels, des soins privilégiés, personnalisés pour le confort et le bien-être du patient,…
Elle apporte une autre dimension du soin pour le soignant, un échange, un plaisir de soins, une méthode de soins pouvant agir à différents niveaux.
A partir de produits naturels et bio, c’est un travail pluridisciplinaire et une adaptation constante au patient (son histoire olfactive, son tempérament, son humeur du jour)
C’est une méthode permettant de se rapprocher du patient par le toucher.
Cela nécessite une connaissance et une ouverture d’esprit du soignant.
A partir des modes d’utilisation (effleurage et modelage, diffusion, ingestion)
Je suis en symbiose avec les huiles essentielles afin de faire un soin de qualité auprès du patient
Leur efficacité se situe dans la régularité des soins et dans le temps. A l’effet clinique, s’ajoute un impact psycho-émotionnel. »
L’aromathérapie amène à prendre en considération le patient/résident en tant qu’unique ; Si elle n’est pas comparable à un médicament, c’est que ce dernier n’est pas vibratoire et rend le patient consommateur passif.
L’aromathérapie agit sur le problème avant qu’il ne se pose et participe de l’éducation thérapeutique du patient, en le rendant consomm’acteur.
Mais elle permet surtout au soignant d’intégrer une relation personnalisée par les sens : de travailler la mémoire sensorielle, de stimuler le goût, de générer du plaisir à vivre par le toucher empathique, producteur d’endorphines (morphine endogène produite par l’organisme).
Monsieur « Rien que du bonheur », puissions-nous encore longtemps partager ta maxime qui donne sens à notre vie :
« Sublime est la science lorsqu’elle se met en synergie avec la spiritualité »
L’AROMATHERAPIE essentiellement
« PARCOURS D’UN AROMATOLOGUE MALGACHE »
Après une enfance heureuse dans sa chère ville natale Majunga au Nord-Ouest de Madagascar, Didier Ramiandrasoa du Collège St Gabriel au Lycée Philibert Tsiranana poursuivit ses études à la Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo pour obtenir sa Maîtrise en Physique-Chimie.
Descendant du Professeur Albert Rakoto-Ratsimamanga, il commença très tôt à s’intéresser aux plantes médicinales de son grand pays et à leurs vertus originelles pour se prendre ensuite de passion aux plantes aromatiques qui donnent les meilleures huiles essentielles à Madagascar.
Son rêve d’étudiant du début des années 80 se réalisa lorsqu’il eut l’opportunité d’approfondir ses connaissances à l’ESCIL (Ecole supérieure de chimie industrielle de Lyon) devenue CPE Lyon. La Chimie n’étant pas vraiment sa matière préférée, il préféra les cours de communication et de relations humaines que dispensait son directeur d’Ecole Yannick Bonnet. Ce dernier a su l’influencer dans sa vie active en lui faisant prendre conscience des réalités de la Vie et de la Nature au même titre que des individus qui composent notre société et notre planète. L’élève et le maître ont beaucoup échangé dans le bureau du Directeur en parlant tennis, famille, boulot et surtout de Madagascar et de ses richesses naturelles.
Son diplôme d’ingénieur chimiste en AP (Applications des Procédés) en poche, il travailla surtout la Chimie analytique entre 1986 et 1990 même si son Ecole avait une bonne réputation en Chimie organique et la première analyse chromatographique qu’il effectua sur une huile essentielle a été un déclic pour la suite de ses activités voire de sa carrière professionnelle.
Il fut missionné en 1992 par un laboratoire de Saône et Loire pour aller « chercher » du Thym à thymol ou plutôt du thymol dans une huile essentielle de Thym. Après maintes analyses (CPG/FID) d’échantillons de thyms différents, il réussit à trouver l’huile essentielle en question et en particulier le lieu de la plantation et toute la traçabilité à respecter dans les conditions de cueillette, de distillation et de production. C’est par ce biais qu’il a su très vite distinguer la plante « aromatique » de la plante « médicinale » (voir notion de chémotype et de subchémotype).
Une autre tâche lui a été confiée quelques temps après par une entreprise de Genève pour l’étude de la vanille. Il a eu à comparer (analyses chromatographiques par HPLC) les gousses des vanilles du Monde (Tahiti, Indonésie, La Réunion) et mettre la qualité de la « provenance Madagascar » en exergue suivant la teneur en ces 4 molécules principales. Ceci a même fait l’objet d’un concours de poster aux Journées internationales des huiles essentielles à Digne-les-Bains. On est en été 1994.(annexe 50)
Une autre mission dirigée par Rhône Poulenc Agro l’a mené cette année-là à Madagascar pour aller travailler sur les pesticides. Il était dans le même avion que des certificateurs Bio (Ecocert) qui venaient pour la première fois découvrir et reconnaître la Grande Ile.
A son retour, il occupa deux postes successifs de salarié en tant qu’ingénieur technico-commercial pour prospecter les laboratoires de la région Rhône-Alpes en proposant non seulement des produits de laboratoire à la vente mais aussi ses services pour des analyses diverses (CPG/FID, CG/MS, HPLC, ICP, RMN, Spectrophotométrie…) de contrôle-qualité, d’authenticité et de conformité de produits plus ou moins naturels.
Il décide alors de prendre le statut de travailleur indépendant en tant qu’agent commercial dans un premier temps puis qualiticien et enfin formateur en Aromathérapie scientifique , ce depuis 2006 où il devint auteur de communication à l’Académie des Sciences d’outre-mer de Paris puis au Symposium international d’Aromathérapie et de plantes médicinales de Grasse (annexe 3). Le thème des conférences tourne exclusivement autour des huiles essentielles de Madagascar .
De l’Aromathérapie scientifique , il est passé à l’Aromathérapie clinique dès l’année 2008 à Valenciennes pour former le personnel soignant des Maisons de retraite, des Centres hospitaliers et des Pharmaciens des Hauts de France à la bonne utilisation des huiles essentielles.
Depuis l’année 2016, il fait partie d’un «  Collectif Lyon Lyme » de professionnels du bien-être et de la santé pour travailler sur la complexité de la maladie de Lyme.
Il est aussi l’aromatologue de service de Coffee&Cie aujourd’hui rebaptisé CC Wellness et intervient régulièrement par visio-conférence dans la formation de distributeurs nationaux en produits « phyto-aroma » et l’animation de conférences et d’ateliers autour de ces compléments alimentaires.
D’autres cours d’aromathérapie sont dispensés par lui-même en tant qu’enseignant vacataire à l’UNIVA (Université de l’Institut catholique de Lyon) et à la Faculté des Sciences LYON I de La Doua en Master 2 filière « Phyto-ressources ».
Il faut enfin souligner que dans tout son enseignement au départ scientifique, il met de plus en plus l’accent sur les facteurs psycho-émotionnels de l’Aromathérapie dite énergétique ou spirituelle pour marquer le sens holistique de cette médecine complémentaire dite intégrative où le diagnostic doit être le plus intégratif possible sur l’individu dans son être essentiel.
Sa déclaration d’activité à travers son numéro de formateur N°82 69 09213 69 est référencé ANFH (Association Nationale de la formation hospitalière) et validé data dock par Actalians et le FIF – PL.
Un bon vent aro

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