Le Monde deuxième de l homéopathie
144 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Le Monde deuxième de l'homéopathie , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
144 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

L'efficacité de l'homéopathie est aujourd'hui largement admise par ses très nombreux utilisateurs en dépit du scepticisme tenace de ses adversaires. Selon le docteur Kaici, le potentiel de cette médecine, insuffisamment exploré, va bien au-delà de son action thérapeutique. Dans cet ouvrage, il retrace l'histoire de l'homéopathie, depuis sa découverte par Samuel Hahnemann en 1790, jusqu'à nos jours, puis il s'appuie sur le contenu secret des symptômes et des remèdes, ainsi que sur son intuition pour nous en livrer les prolongements subtils, pour nous faire pénétrer dans "Le Monde deuxième de l'homéopathie". Très loin d'un traité médical austère, cet ouvrage, accessible à tous, rédigé dans un style très libre, mêle histoire, études de cas, épistémologie et ouvre sur une voie spirituelle inattendue. L'auteur montre que l'homéopathie avec sa part d'énigme, son efficacité manifeste qui échappe aux explications rationnelles, son implication dans les causes immatérielles de la maladie, sa lecture singulière des symptômes, des rêves, de l'universel, est une discipline qui procède d'un espace de sens deuxième passionnant et fort instructif pour l'homme en quête de connaissance. Un ouvrage étonnant qui se lit comme un roman d'aventures, plein d'enseignements et de poésie.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 août 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782748373752
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le Monde deuxième de l'homéopathie
Moulay Kaici
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Le Monde deuxième de l'homéopathie

Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
 
 
 
Ce livre est dédié aux prochaines générations d’homéopathes et à toutes les personnes qui ont recours à notre belle médecine.
À mes filles Nadia, Sarah, Marijke et à tous mes petits-enfants.
 
 
 
 
Introduction
 
 
 
Après des années de recherches et plusieurs livres écrits, je me devais de faire le point sur ce que j’ai appris de l’homéopathie et de rendre compte de ce que j’ai compris de son monde caché, de son contenu intérieur. Tu dois, me suis-je dit, parler des secrets de cette science à travers un texte graduel, ascendant, grandissant, un texte qui permette de saisir progressivement l’exceptionnelle subtilité de cette médecine, le monde deuxième où elle nous appelle et les prolongements d’ordre spirituel auxquels elle nous conduit.
La première idée fut de rédiger cela sous forme de cinq chapitres à caractère méditatif, séduit et influencé que j’étais, par la lecture du beau livre de François Cheng : Cinq méditations sur la beauté 1 . Je me suis dit qu’un livre traitant de l’homéopathie à la manière d’un guide poétique quelque peu mystique pouvait amener à un véritable éclairage, mais très vite l’entreprise me parut hasardeuse et finalement peu contributive, s’agissant d’un écrit sur une science médicale rigoureuse comme l’est l’homéopathie.
La deuxième idée qui me traversa l’esprit fut de relever le message intime de l’homéopathie à travers son histoire, de reprendre la vie de son fondateur, Samuel Hahnemann et de parler de ses éclairs, de ses combats, de la précision de sa doctrine, toujours d’actualité, jamais démentie lorsqu’elle est correctement pratiquée, de dire qu’aucune autre discipline n’a pu, ainsi, traverser intacte les siècles, de préciser que cette science recèle une énigme la situant hors des interrogations exclusivement rationalistes. Je voulais relater la longue lutte des homéopathes, celle des élèves directs d’Hahnemann puis, les succès aidant, de montrer comment le relais des convictions a été conduit au fil du temps avec les apports d’éminents confrères puis parler de ma découverte des génies de remèdes et dire enfin que le contenu homéopathique appelle à l’entendement, que son secret réside dans l’accès à son plan deuxième. Cette nouvelle mouture me parut également insatisfaisante, d’abord parce que les ouvrages sur la vie et l’histoire d’Hahnemann abondent, récemment encore avec plusieurs tomes 2 , au demeurant bien romancés et très documentés, de Colette Lesens, ensuite parce que cela déplaçait en fin de livre ce qui m’importait d’exprimer dès le départ : le monde caché de l’homéopathie.
Finalement, ne trouvant aucun angle d’attaque satisfaisant, s’est imposé à moi une démarche qui a consisté à faire la synthèse allégée des deux précédentes approches. J’ai ainsi pu, d’une part, préciser que dès son avènement, de façon subtile, poétique et mystique à la fois, s’est profilé le monde deuxième de l’homéopathie et comment s’est ancrée cette nouvelle façon de concevoir la cause immatérielle de la maladie, d’abord avec Hahnemann puis avec la longue lignée de ses disciples au cours du temps. J’ai pu, d’autre part, montrer que depuis l’origine, et jusqu’à aujourd’hui, cette doctrine est restée alignée sur un plan deuxième à découvrir, un plan fait de génies immatériels très précis, un plan invisible lui-même mais visible par ses manifestations, un plan que les physiciens eux-mêmes commencent à investiguer.
Ainsi ce livre, appuyé dès le début sur le monde deuxième de l’homéopathie, contient bien cinq chapitres, le premier traitant de la graine inaugurant cette nouvelle médecine, le second de sa poussée, ensuite vient celui du jaillissement de son génie intérieur, puis celui de ses lumières et enfin en dernier lieu celui du monde sacré où elle nous convie. Au total, en cherchant à faire une synthèse de mon travail et de mes recherches, j’ai été conduit, dès le début, moi aussi, à faire, comme il se doit, une version deuxième de deux approches, pour rendre compte du monde deuxième de l’homéopathie.
 
 
 
 
Chapitre I. La graine
 
 
 
Meissen 1755, dans l’ancienne Prusse. D’un pas tranquille, Christian Gottfried Hahnemann (1720-1784) se met en chemin, il doit reprendre son travail à la manufacture de porcelaine. Il aime se plonger dans l’ambiance chaude de son atelier, voir tous ces visages familiers, des hommes allant et venant au milieu des bacs de kaolin, des monticules de bois, de sable, d’argile, il aime saluer les mouleurs, les tourneurs, les maîtres verriers, les experts en cuisson, les artistes peintres, tous affairés autour d’innombrables étals de tasses, soucoupes, soupières et mille ustensiles juste sortis des fours et prêts à être décorés. Il aime s’asseoir au milieu de son équipe, choisir le meilleur pinceau et peindre sur chaque moule, les figurines et autres décors imposés, sans jamais oublier de tracer l’emblème de la manufacture de Meissen : deux épées croisées à la verticale. Il sait qu’ici, la perfection est la règle, que chaque création doit tenir intacte la renommée de Meissen, que toutes les collections sont achetées, à prix d’or, par des monarques dans toute l’Europe. Christian Gottfried Hahnemann sait cela, il accomplit consciencieusement sa tâche, heureux d’exécuter une si belle œuvre, heureux aussi de laisser son empreinte sur un savoir-faire ancestral. Un mode de fabrication certes gardé secret pendant des millénaires en Asie mais introduit ici, à Meissen, en 1770, grâce à un jeune alchimiste. Cette redécouverte, Christian Gottfried Hahnemann la connaît bien. La voici.
Auguste le Fort, électeur de Saxe, un souverain rêvant de faire fortune avec de l’or et des diamants, recrute un jeune homme de dix-neuf ans, Jean-Frédéric Böttger (1682-1719), pharmacien et alchimiste qui disait savoir produire de l’or à partir de métaux communs. Malgré des efforts obstinés, ses travaux échouent et Auguste le Fort, déçu et rageur, confie le jeune homme à un savant saxon très sérieux, Ehrenfried Walther von Tschirnhaus, chargé, lui, d’apporter à l’alchimiste toutes les connaissances scientifiques du moment. Le nouveau gage est clair : à défaut d’or, ils doivent, ensemble, fabriquer de la porcelaine. L’électeur de Saxe, fasciné par les spécimens venus d’Asie, pense qu’avec la porcelaine, il sera riche, très riche.
Böttger, de nature joyeuse, optimiste et très travailleur, se remet donc à la tâche. Hélas, là encore aucun résultat. Mais lorsque, par hasard, il découvre un gisement de kaolin près de Meissen, ses expériences prennent une autre tournure. Il inclut le kaolin dans un mélange de quartz et de feldspath et réussit, en 1708, la fabrication d’un matériau couleur chocolat (le grès de Böttger) puis l’année suivante, de la vraie porcelaine blanche de pâte dure. Le secret réside dans un savant mélange des composants et surtout dans la façon de chauffer les fours : la chaleur doit progresser par paliers successifs pour éviter l’éclatement des pièces : « la première phase, durant laquelle l’eau contenue dans la pâte s’évapore, se situe à environ 120 °C. Une fois l’eau évaporée, un deuxième palier est franchi à 350 °C, le restant de l’eau, faisant partie intégrante du minéral d’origine, bout alors et les éléments organiques contenus dans l’argile se décomposent. Ensuite, vers 650 °C, on observe les premiers signes de transformation vers une matière céramique, mais les particules ne sont pas encore soudées entre elles. Durant l’étape suivante, vers 950 °C, les composantes de l’argile commencent à se fondre, c’est à cette température que l’on obtient les premières terres cuites. Vers 1 100 °C, la silice commence à entrer en fusion, amorçant un processus de vitrification, on obtient alors du grès, c’est-à-dire des particules d’argile enrobées dans un magma transparent. Au fur et à mesure que la température va croître, se forme un cristal dont la composition ressemble à des aiguilles enchevêtrées, consolidant le corps. Simultanément la silice fond et augmente la proportion de verre contenu dans la pâte. Quand la cuisson est conduite jusqu’à 1 350 °C, on obtient un matériau parfaitement fusible, la porcelaine. Afin que le corps et le revêtement adhèrent parfaitement, cette température est maintenue pendant de longues heures. Durant cette phase ultime, des bulles d’air vont sortir de la couverte. Ensuite commence le refroidissement du four. Le corps de la céramique se contracte alors que le verre qu’il contient se solidifie. Corps et couverte, désormais solidaires en raison de leur différence de nature, peuvent engendrer un réseau de craquelures ».
Ainsi, de palier en palier, la pâte initiale perd de sa consistance grossière et atteint un état de transparence . Il y a là une sorte de dilution de la matière, par étapes successives, à la manière de la préparation d’un remède homéopathique.
Plus tard, d’autres procédés de fabrication de la porcelaine apparaîtront, notamment la cuisson en deux temps : « la première cuisson, d’environ 1 100 °C, donne le biscuit qui peut avoir été, au préalable, décoré de colorants de grand feu. L’objet obtenu est fragile et poreux. Après le séchage, cette pièce est trempée dans un bain de glaçure qui, après cuisson e

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents