Benjamin Godard
90 pages
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Benjamin Godard , livre ebook

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Description

Un hommage mélodieux, parcours et rétrospective de vie d'un artiste


Après de trop longues années dans l’oubli des scènes musicales, Benjamin GODARD revient nous enchanter.


Très jeune, déjà doué d’un grand talent pianistique et violoniste, puis brillant compositeur d’une grande fécondité, il a su nous laisser la douce et belle empreinte de ses compositions musicales, de ses harmonies, ses succès et ses désillusions, aussi. Un novateur, un maître d’une grande sensibilité. S’il aimait les honneurs, il détestait la notoriété tapageuse. C’était un romantique comme le voulait son siècle, il en avait l’allure et le regard. De nos jours, très nombreuses sont ses œuvres enregistrées sur CD ou jouées dans le monde entier. Son répertoire romantique est apprécié tant par des chefs d’orchestre que par les chambristes, les quatuors ou les pianistes. Ses opéras sont aussi fortement applaudis.


Il était de mon devoir de lui rendre un hommage épistolaire. Si les mélomanes avertis savent en gouter les mélodies, je tenais avec fierté à en cultiver la mémoire. À travers sa généalogie, son œuvre et sa vie amoureuse, j’ai retracé avec autant de vérité, le portrait de la vie de mon aïeul, Benjamin.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 janvier 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782381533766
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Benjamin Godard
 
Biographie
Généalogie - Vie - Œuvre

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Couverture :
Par Thibault Castan Boissy d’Anglas
Portrait de Benjamin Godard
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ils produisent à la demande et pour le compte d’un auteur ou d’un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.

Hélène Boissy D’Anglas
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Benjamin Godard
 
Biographie
Généalogie - Vie - Œuvre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


 
 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La mémoire, cette trace furtive, éphémère,
nous enseigne doucement,
mais sûrement,
la saveur de l’immortalité.
 
Huang yuan, calligraphe chinois.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Je remercie bien sincèrement et chaleureusement,
 
Les musiciens et pianistes renommés qui ont bien voulu me faire l’honneur de participer par leur talent épistolaire, à la description de quelques morceaux musicaux de leur choix.
 
 
Paul DUFAURE
« Jocelyn »
 
Emmanuel PELAPRAT
« Thèse sur Godard »
 
Eliane REYES
« Rêve vécu »
 
 
Merci mes Amis.
 
NOTICE
Depuis des années, me taraudait l’idée d’écrire sur mon aïeul Benjamin GODARD.
Certes, il n’est pas question de reprendre ses œuvres largement décrites par de nombreux musicologues compétents, et ce, depuis sa mort, mais aussi de son vivant.
Pas question, non plus de reproduire la trop copieuse correspondance qu’il eut avec ses contemporains, qu’ils soient amis/amies, musiciens, chanteurs, artistes, directeurs de théâtre, éditeurs ou critiques…
La masse impressionnante de toutes ces lettres se trouve au département musique de la Bibliothèque Nationale, au Conservatoire, à l’Opéra de Paris ou encore dans quelques archives départementales. Quelques autres lettres, par attachement, restent dans le domaine privé.
Il existe également, un catalogue manuscrit où il a répertorié toutes ses œuvres.
 
J’ai voulu lui rendre hommage à travers quelques éléments musicaux incontournables, à travers cette vie de labeur, cette vie de passion. Une œuvre à peine terminée, alors même que plusieurs partitions étaient déjà sous sa plume. Compositeur acharné et laborieux.
 
Passionnée par la généalogie, il me semblait inévitable de retracer les lignées ancestrales de cet arrière-arrière-grand-père. Toutes branches confondues, je suis remontée aussi « haut » que pouvaient me le permettre les documents archivistiques.
L’état civil, les registres paroissiaux, les notaires, les affaires judiciaires de certains villages, les colonies et bien d’autres sources qui permettent ainsi de ficeler objectivement ce qu’étaient les ancêtres de Benjamin GODARD, ce qu’étaient mes ancêtres !
 
Avec la nostalgie du temps passé et à travers l’existence des êtres attachants que l’on n’a pas connus, je voulais donner un peu de lumière à la vie intime de mon grand-père qui fut passée sous silence pendant presque un siècle.
Certes, dans la discrétion qu’imposait le siècle où vivait Benjamin, ce fameux qu’en-dira-t-on qu’il fallait respecter, la lumière était tamisée voire éteinte par certains.
Heureusement, il a su à maintes reprises ne pas s’en cacher mais, ce sont les autres qui cachaient… Rien n’apparaît dans les articles de journaux, rien n’apparaît dans les écrits des érudits musicologues qui se sont penchés sur son intense mais trop courte carrière.
 
Par ces quelques modestes lignes, j’ai donc voulu renvoyer l’image d’un artiste de talent mais aussi d’un père affectueux et aimant. L’attachement qu’il eut pour sa compagne qu’il considérait comme sa femme, et la tendre affection pour sa fille avec qui j’ai eu, bien heureusement, le temps de longuement discourir.

Dire qu’à travers sa descendance, GODARD est toujours là !
 

Autour de Benjamin
La vie de mon aïeul, Benjamin GODARD est, en toute logique, de mélodies revêtue. Mais, comme l’on associe un peintre à son nuancier, un écrivain à sa plume, Benjamin n’a su être décrit qu’à travers ses œuvres, ses compositions, ses créations musicales, ses harmonies, ses succès et ses désillusions. Des mots qui ont la sonorité des notes bien accordées.
Il eut aussi ses détracteurs, j’ose dire, comme tout professionnel d’un art, quel qu’il soit. Tout artiste a ses adeptes inconditionnels ou ses opposants, tout aussi inconditionnels.
 
Benjamin, hors son cadre fertile en création, a aussi, comme tout un chacun, une vie familiale, une vie affective, une « étoile émotionnelle », comme il disait : sa fille.
Né le 18 août 1849 dans le troisième arrondissement de Paris, il décédera bien trop jeune, le 10 janvier 1895 à Cannes où les médecins lui avaient recommandés de rechercher un climat plus approprié à sa tuberculose que l’on appelait alors « une maladie de langueur ».
 
Son père, Auguste-Toussaint GODARD, industriel-propriétaire d’une usine de batistes et linons eut trois épouses. Les deux premières décèdent jeunes après des naissances probablement difficiles. Sylvie-Laure-Hermine DUVAL, troisième et dernière épouse, sera la mère de Benjamin et de sa sœur Madeleine, musicienne, violoniste, qui restera célibataire. Naîtra un autre fils, Jean, qui ne vivra pas.
 
Benjamin GODARD, pour les historiens est dit « célibataire » mais aura une fille reconnue officieusement, avec sa « bien aimée » Catherine-Louise KUNTZ née en 1843 à Bouxwiller dans « son » Alsace. À croire qu’elle était la seule propriétaire de cette belle contrée tant chérie par ses souvenirs.
Elle a laissé à sa fille, le souvenir d’une mère attentionnée, d’une grand-mère et même d’une arrière-grand-mère d’une grande bonté et d’une tendresse infinie. En 2020, son arrière-petit-fils en parle encore avec une absolue affection. Cette dame aux yeux clairs a marqué sa descendance par sa gentillesse, sa chaleur, sa délicatesse et sa prévenance de tous les instants. Bonté, générosité, gentillesse sont les principaux qualificatifs qui ressortent lorsque, à chaque génération, on ranime son souvenir.
Douce à tout moment, disponible en tout temps. Un regard bleu azur très clair, une opulente chevelure blonde, une « belle femme » qui ne pouvait laisser Benjamin insensible.
 
Là, commence une histoire laissée dans le secret des alcôves de l’époque. Pas dans le secret du couple, ni celui des deux familles mais l’occulte des proches, dans le chuchotement puis, au fil des années, dans l’oubli.
La fille de Benjamin et de Catherine-Louise se prénommera Catherine-Henriette. Elle voit le jour le 4 août 1875 à Paris.
Par obligation administrative elle porte le nom marital de l’époux de sa mère.
Oui

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