« En avant avec joie »
146 pages
Français

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« En avant avec joie » , livre ebook

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Description

Officier de légende chez les Tirailleurs marocains, Adrien Moulis a mené une vie de baroudeur hors du commun qui a vu un simple soldat, engagé volontaire en 1935, arriver au grade de capitaine couvert de blessures et de décorations après 27 années de combats.
Mais la vie d’un militaire, fût-elle glorieuse, ne se résume pas aux actes qui la jalonnent. Elle est aussi le fruit de rencontres. La plus importante pour lui fut celle de Micheline Allène en 1959, qui allait rapidement devenir son épouse et la mère de ses quatre enfants.
Ce livre retrace une partie de l’histoire de trois familles aux destins croisés : les Moulis, au travers de l’épopée d’Adrien ; les Allène et les Muteau, que les choix enthousiastes de leurs ancêtres au tempérament de pionner ont amené à vivre des évènements douloureux comme le déracinement de leur pays natal, l’Algérie, terre d’élection du patriarche François Allène en 1841, un lozérien d’origine arrivé avec les troupes du général Bugeaud.
Ce livre est également un hommage aux soldats français et à ceux d’Afrique du Nord, notamment les Tirailleurs Marocains.

Informations

Publié par
Date de parution 21 novembre 2016
Nombre de lectures 3
EAN13 9782312048956
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0017€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

« En avant avec joie »
Bernard Cazeaux
« En avant avec joie »
Capitaine Adrien Moulis , « Beau chef de guerre »
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
Romans parus aux Éditions du Net


Pareille à la feuille morte.
Le jour où Pépé a passé l’arme à gauche.
Mauvais numéro.
Au nom du Bien

Roman Fantasy : Cycle Malthéas
Malthéas Tome 1 – Les Briseurs d’âmes.
Malthéas Tome 2 – L’enfant des rêves.
Malthéas Tome 3 – La traque.
Malthéas Tome 4 – L’épreuve.
Malthéas Tome 5 – Les grottes d’Alfodus .
Malthéas Tome 6 – Les voiles noires de Xarés .
© Les Éditions du Net, 2016
ISBN : 978-2-312-04895-6
« En avant avec joie »
Si j’ai choisi pour titre de ce livre la devise du 4 e R.T.M., c’est aussi pour rendre hommage à tous les anciens camarades et les compagnons d’armes anonymes d’Adrien Moulis, soldats FSE (français de souche européenne) et FSAN (français de souche d’Afrique du Nord) comme on les appelait, qui ont combattu à ses côtés.
De plus, il me semble que cette devise convient également à la famille Allène dont les ancêtres, notamment François qui en 1841 a posé le premier le pied sur le sol de cette Algérie qu’ils aimaient tant, sont eux-aussi allés « En avant avec joie » pour transformer au fil des années un lopin de terre désertique, où rodaient maladies et autres dangers nombreux et variés, en une propriété rentable où il faisait bon vivre.
À tous donc !
Avertissement
Je ne suis pas historien et n’ai aucune prétention à le devenir à cette occasion. Ce livre n’est donc pas un livre d’Histoire, mais un livre d’histoires.
Ceci résulte d’un choix découlant du but initial recherché : écrire un livre d’histoires afin de conserver la mémoire des personnes et des familles. Personnes qui, par leurs actes conscients et inconscients et les hasards heureux et malheureux de leurs vies, ont quand même participé à l’écriture de pages de l’Histoire.
Malgré tout il appartient au lecteur d’aborder ces récits avec l’œil d’un historien. Par là j’entends qu’il ne faut en aucun cas regarder et juger de manière péremptoire les évènements survenus au cours de ces vies, à travers les lunettes conceptuelles de notre époque. Pour tenter de comprendre et non de juger, notamment pour les pages concernant l’Algérie et l’Indochine, il est nécessaire de « recontextualiser » ces évènements en tenant compte de l’époque, de la situation politique du pays et de la pensée politique ; des relations personnelles, du niveau d’information et d’instruction dont disposaient les populations. Il ne faut donc chercher dans ce livre aucune volonté de nier, de cacher, d’excuser, de convaincre ou de se repentir de quoi que ce soit. On y trouvera simplement ce qu’ont vu, perçu et vécu des personnes embarquées malgré elles dans l’Histoire à différentes époques.
Prologue
Le 19 janvier 2010 eurent lieu les obsèques d’Adrien Moulis, dont le véritable prénom à l’état civil était Dieudonné. En se présentant devant l’église Saint-Volusien de Foix dans l’Ariège, certains habitants furent étonnés de la présence de militaires du 1 er R.C.P. (régiment de chasseurs parachutistes) de Pamiers installés devant l’entrée de l’église pour rendre les honneurs à Adrien dont le cercueil était recouvert du drapeau français. De nombreux responsables militaires du département étaient également présents. Le général d’armée Michel Roquejeoffre, retenu à Paris par des obligations, avait envoyé un courrier pour présenter ses condoléances en regrettant de ne pas pouvoir se joindre à l’hommage.
Tout le monde ou presque savait qu’Adrien Moulis avait été militaire de carrière, mais très peu de personnes connaissaient la réalité de cette carrière qui a vu un simple soldat, engagé volontaire en 1935, arriver au grade de capitaine après une vie de baroudeur hors du commun. Pourquoi cet honneur réservé à Adrien le jour de ses funérailles ? Tout simplement parce que cet honneur lui était dû, car le 8 mai 2007 il avait été élevé à la Dignité de Grand Officier de la Légion d’honneur par le général d’armée Michel Roquejeoffre, lequel avait commandé l’opération Daguet lors de la première guerre du Golfe. Une distinction, comme me le confia alors le général Roquejeoffre, qu’Adrien aurait dû recevoir bien plus tôt puisque son élévation au grade de Commandeur datait de 1969. Mais tout le monde n’est pas un prince d’Arabie-Saoudite, un sportif ou un artiste « engagé »… Adrien, lui, avait pourtant fait plus pour la France, comme tant d’autres oubliés ou laissés pour compte ; « ces petits, ces obscurs, ces sans grades » dont parle si bien Edmond Rostand dans l’Aiglon ; ou encore ces « Centurions » comme les nommait Pierre Schoendoerffer dans ses livres.
À l’occasion de cette cérémonie, le colonel Jean Mauger fit découvrir aux personnes présentes au repas et à sa famille, quelques éléments de cette vie militaire dont Adrien ne parlait guère. Lors de ses funérailles, le colonel Jean Mauger, très ému, fit à nouveau l’éloge de celui qu’il respectait, et rappela ainsi à l’assistance quel homme et surtout quel militaire avait été réellement Adrien Moulis. Nul doute pour lui qu’à l’époque des guerres napoléoniennes, Adrien aurait terminé Maréchal d’Empire car, si avant de nommer un officier général l’Empereur s’inquiétait toujours de savoir s’il avait de la chance, Adrien, lui, outre un courage et une résistance hors normes, avait incontestablement la baraka. Et même s’il n’a pas été épargné par les blessures, de la baraka il lui en a fallu car, fait rare, sur ses 27 années de carrière militaire, il a passé 13 ans et demi sur des théâtres d’opérations, toujours dans des régiments d’élite voués aux premières lignes.
À la sortie de l’église, les officiers qui se trouvaient là, dont le jeune lieutenant qui commandait le détachement rendant les honneurs – un officier déjà bien décoré pour des faits d’armes en Afghanistan et ailleurs, comme les parachutistes qu’il commandait – me firent part de leur étonnement et de leur respect pour Adrien et son exceptionnelle carrière militaire.
Mais la vie d’un militaire, fût-elle glorieuse, ne se résume pas aux actes qui la jalonnent. Elle est aussi le fruit de rencontres. La plus importante pour lui fut celle de Micheline Allène en 1959, qui allait rapidement devenir son épouse et la mère de ses quatre enfants.
Au travers de ce modeste travail de mémoire que j’ai voulu mener à partir d’éléments historiques collectés, de propos recueillis auprès d’Adrien, heureux de me les communiquer malgré les lacunes dues à une mémoire qui s’émoussait, et de témoignages familiaux comme ceux de Micheline Moulis et Régine Muteau (sœurs nées Allène), j’ai tenté de retracer une partie de l’histoire de trois familles aux destins croisés : les Moulis, au travers de l’épopée d’Adrien, mais également les Allène et Muteau, que les choix enthousiastes de leurs ancêtres au tempérament de pionner ont amené à vivre in fine des évènements douloureux comme le déracinement de leur pays natal, l’Algérie, terre d’élection du patriarche François Allène en 1841. Ce Lozérien d’origine, arrivé avec les troupes du général Bugeaud, choisit de s’installer à Saïda où il fut le premier français à apparaître en 1851 sur le registre des mariages de la ville qui n’en était pas encore une à l’époque.
Cet ouvrage tente de raconter partiellement les vies et le hasard qui les a gouvernées. Ce n’est pas un roman. Il est difficile de tenir une chronologie exacte et de donner une fluidité totale au récit. Il s’apparente donc à une mosaïque dans laquelle les familles, les époques et les évènements s’entremêlent pour restituer la réalité telle qu’elle fut vécue par celles et ceux qui en ont été et en sont encore les actrices et les acteurs, afin d’essayer de maintenir vivante leur mémoire pour les générations futu

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