En vers et contre tout
62 pages
Français

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En vers et contre tout , livre ebook

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Description

Ce récit est une partie d'une vie d'adolescente, expériences à jamais blessantes, que certains n'imaginent pas sur leurs routes réconfortantes. Quelques années racontées, en quelques pages griffonnées, pour que les cicatrices du passé, s'envolent de ce corps abîmé, une fois posées sur le papier.

Informations

Publié par
Date de parution 23 avril 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312036601
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

En vers et contre tout

Debby
En vers et contre tout
Derrière le sourire





LES ÉDITIONS DU NET 22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2015 ISBN : 978-2-312-03660-1
Avant-Propos
Une timide lycéenne de 17 ans, élève studieuse, sportive, qui aime la musique et la poésie vit depuis quelques années avec sa mère. Vie calme et décousue à la fois, sans limites et avec peu d'échanges sur le passé mouvementé. Une mère dépressive, éternelle adolescente. Une femme blessée, formatée durant 25 ans par le comportement odieux d'un homme méchant et manipulateur. Celui-ci a refait sa vie. Toute la famille, manipulée, sous influence, le suit. Le père avait prévenu sa fille lors du divorce : «Choisis bien ton camp ou tu auras la guerre!». Elle a opté pour la paix! Elle est partie avec sa mère et le chien. Ce fut donc la guerre; La mère a capitulé; elle a tout perdu alors sa fille va, pour elle, régulièrement à l'affrontement, violent quelques fois, avec le camp paternel: Comportement irresponsable ou inconscient d'une mère dans son unique intêrét. Situation fréquente d'adolescents qui sera le terrain fragile sur lequel la jeune fille, en manque de repères solides, se brûlera peu à peu. Ce témoignage, écrit 20 ans après, relate les quelques années qui suivent, les bases de sa vie adulte. Volontairement, aucun nom ou lieu ne sont dévoilés par respect des personnes impliquées et afin de protéger les enfants des victimes. Certains passages sont bouleversants, écrits en vers parfois. Qu'ils soient une main tendue à toutes les victimes de violences, une voix, un cri pour celles qui sont dans le déni ou le silence; un cri de colère et non de haine, pour vivre aussi, malgré tout.
Introduction
Il est des dates qui définissent une naissance,
il est des âges qui symbolisent une renaissance.
Ici, ce sera 17 ans, l'âge de l'insouciance,
le moment des expériences,
heureuses souvent, malheureuses parfois,
dramatiques et indélébiles certaines fois.
Ce récit est une partie d'une vie d'adolescente,
expériences à jamais blessantes,
que certains n'imaginent pas sur leurs routes
réconfortantes.
Des années contées, en quelques pages griffonnées,
pour que les cicatrices du passé,
s'envolent de ce corps abîmé, une fois posées sur le papier.

Que ce manuscrit une fois lu et diffusé,
permette à chacun de veiller
sur les enfants, frères et sœurs, êtres aimés;
Que ce soit un moyen de ne plus trop vite juger
des adultes aigris, écorchés vifs par la noirceur de l'humanité,
par des êtres sans pitié, durant leurs jeunes années.

Chapitre I
Depuis ma plus tendre enfance, je vis dans ce quartier que l'on dit populaire, que l'on dit mal fréquenté, mais j'y est grandis et j'aime m'y promener. Mais depuis la séparation, j'ai changé de batiment et je ne peux plus aller dans les rues d'avant.
P REMIÈRE CICATRICE
La drogue se vend en bas et librement, ça ne choque personne et on s'habitue au désagrément. Je ne parle pas à cette bande de trafiquants, ils m'ignorent et c'est ainsi durant un certain temps.
Je ne touche pas à ces produits nocifs assez chers,
que beaucoup de gens achètent pour un plaisir éclair
mais j'assiste à ces trafics qui devant nous opèrent;
Cela me vaudra des problèmes avec ces vipères.
Jusqu'ici, je ne connais ni les vendeurs, ni les clients; Mais un jour, ils harcèlent un petit que je connais bien alors j'interviens, ils le laissent sans lever la main. Je suis surprise mais contente que les choses se terminent bien. Cependant, quelques jours après, je vois le petit avec eux, j'observe sans interrompre leur petit jeu. Je sais ce qu'ils veulent de lui et préfère attendre un peu. Je préfère en parler dès que possible à sa mère afin qu'il ne tombe pas dans ce cercle vicieux. Chose faite, le petit ne sort plus pour traîner avec eux; je crois la chose réglée et oublie cet événement fâcheux.
Cependant, un soir, on m'interdit de passer;
je les ai embêtés et ils savent me le rappeler;
Puis, très souvent, on m'attend à la porte d'entrée.
De mots en demandes, de demandes en injures,
d'injures en gestes, puis de gestes qui sont durs;
Les gestes deviennent des coups, des brulures,
de légères éraflures puis quelques fractures.
Terrorisée, je me tais et plus rien n'est sûr.
Les coups deviennent habituels, l'angoisse monte dès le dernier cours et augmente après le lycée. Je ne sais pas jusqu'où ils veulent et vont aller, mais si ça leur profite, ls sont prêt à négocier. Je refuse de coopérer, de vendre ou d'acheter leur produit qui peut tuer, je ne veux pas être complice de leur activité; Alors ils veulent me tenter, ou m'intimider par une phrase, un coup de poing ou de pied, des brulures de cigarette en pensant me faire craquer.
Parfois, des coups de cutter bien placés.
Tout s'écroule un soir, en bas de mon escalier,
lorsque la main, armée d'une lame affûtée,
déchire mon ventre sous le pull entaché,
pour un regard entre deux mondes imparfaits,
pour un refus de ma part de taire leur petit marché.
Tout est en suspens, le bien, le mal, en une soirée
mais la douleur physique durera des années.
Les heures sont des jours, les jours se suivent,
les jours précèdent les nuits, je change de rive,
la réalité s'éloigne, je reste sur la défensive.
or, personne ne m'aide, me voilà à la dérive.
Personne ne peut m'aider car cela ne s'ébruite pas!
Le sang coule; ils me laissent face à moi,
je ne comprend pas pourquoi j'en suis arrivée là!
Par peur, c'est eux qui sont partis ce jour là!
Ironiquement, le sang les a laissé sans voix.
Je ne voulais pas participer à leur commerce
qui détruit chaque jour le sourire, ami ou adverse,
qui tue les enfants et engendre tant de drames.
Dans ces quartiers, on rit ou l'on meurt pour rien,
on vit avec le danger comme voisin, on sait que les
vols, aggressions font partie du destin. On cotoie
dans toutes les rues, la violence et le chagin.
A chaque coin de la Terre, on trouve des lieux
comme le mien, avec des vies brisées par le mal et
l'intolérance véhiculés par des êtres humains.
Aux abords, vivent des familles qui ignorent la
faim, qui ferment les yeux sur leurs voisins,
qu'ils voient parfois infréquentables ou vilains,
qui tournent le dos à ces espaces dits malsains,
à ces zones urbaines dites prioritaires, sans lois ni
freins. Pourtant, dans ces endroits vivent des
personnes de foi, des femmes et des hommes qui en
l'avenir, croient, des gens qui combattent chaque
jour ce désarroi par leur travail ou leur action
citoyenne.
Le sang a coulé et un médecin du coin a vite nettoyé, à peine soigné, ignoré, généraliste assermenté, ami et complice obligé de tous ceux du quartier, qui préfère ne pas voir la réalité. Il prend le temps tout de même de m'interroger sur les gars et les circonstances de ce méfait. Il me dit qu'il va leur en parler mais que cela ne sortira pas de son cabinet. Juste les réprimander. Ma mère est informée; Après un cri d'horreur à l'annonce de l'aggression, elle oublie vite l'évènement et ne portera pas plainte. Mon beau père était pourtant policier au commissariat de notre quartier!
En apparence, tout est réglé et oublié.
Cependant, la douleur ne veut pas s'en aller,
on m'interdit d'en parler alors je me tais;
Pas de famille pour me soutenir et me protéger,
peu d'amis fiables pour m'écouter et me faire
réaliser; Alors je fais comme si de rien n'était.
La douleur a emmenagé en moi et m'attriste,
je m'enferme, je m'exile sur place mais je subsiste.
Le sport et l'école me maintiennent en vie,
ils sont ma force, c'est du bleu dans le gris,
ils sont ma bouée vers mon futur soudain rétréci.
Courage et désespoir se lient pour me tirer,
tristesse et imagination me poussent à la curiosité
de mon âge, de ma faiblesse et de ma féminité,
et mes détraqueurs sont toujours là à me surveiller.
Chapitre II
J'ai mal au ventre depuis cette blessure cachée. Je sens bien que c'est pas normal mais ne pouvant pas parler de la cause de cette douleur, je préfère me taire et continuer à mener ma vie.
L ES MARCHES DU PODIUM
Pour la g

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