Histoires courtes, contées au vieux pigeonnier
55 pages
Français

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Histoires courtes, contées au vieux pigeonnier , livre ebook

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Description

« Histoires courtes contées au Vieux Pigeonnier » est le premier tome d'une série histoires courtes dans lesquelles il essaiera de vous faire entrer dans son monde de campagnard, peuplé de légendes, de contes, il vous fera revivre des histoires étranges vraie ou romancées, son amour de la poésie , celui de sa terre natale.

Informations

Publié par
Date de parution 04 juin 2015
Nombre de lectures 1
EAN13 9782312034713
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Histoires courtes, contées au vieux pigeonnier
François Eva
Histoires courtes, contées au vieux pigeonnier
Tome 1











LES ÉDITIONS DU NET
22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
Légendes, récits du passé et du présent
Histoires d’Amour d’hier et d’aujourd’hui
Poésie
Regards sur notre monde



















© Les Éditions du Net, 2015
ISBN : 978-2-312-03471-3
Avertissement de l’auteur
A qui donc, sinon au vieux pigeonnier, aurai-je pu confier mes écrits?
Des contes, des légendes, de chez nous, des récits entendus ou même des aventures vécues, une ode à l’amour et à la poésie, en même temps que des réflexions personnelles sur le monde dans lequel on vit en sont les éléments de cet ouvrage !
Je n’ai pas voulu faire un livre sous forme conventionnelle avec de longs chapitres qui n’auraient pas correspondu, à ce que je voulais exprimer.
J’ai choisi cette forme d’écriture, parce qu’elle m’a permis, en quelques touches courtes, de peindre des tableaux de vie.
Les textes sont courts, diversifiés, j’ai voulu éviter l’ennui des longues lectures que nombre de personnes fuient aujourd’hui…chaque texte est indépendant de l’autre…chacun peut choisir ce qu’il a envie de lire.
J’ai toujours pensé que les écrits, des auteurs devaient être lisibles par tous ! C’est pourquoi j’ai choisi de les rédiger avec le vocabulaire de tous les jours ; point de phraséologie inutile !
Ce recueil est le premier d’une série de trois, regroupés sous le titre de « Histoires courtes »… Certes vous y trouverez, dans certains textes, de nombreuses allusions à mon pays, des noms de lieu qui à certains parleront…mais pas seulement…nombreux sont les textes qui ne s’y référent pas.
Mon objectif est simple, vous faire passer un bon moment, pour certains se souvenir et compléter les miens, pour d’autres s’interroger, pour d’autres encore, pourquoi pas, aimer la poésie de certains textes… A chacun ses envies..
Vous pouvez maintenant ouvrir cet ouvrage… j’espère qu’il vous plaira…. Bonne lecture !
L’auteur
Jean-Pierre M EYNARD
Alias François E VA
Sommaire
Avertissement de l’auteur
Sommaire
La vieille femme venue du passé…
En souvenir des vieux de mon enfance
Mon grand-père et le loup
Nuit de décembre… dans la maison familiale en 1915
Folie d’amour par-delà les vies
Solitude
Sur le chemin de l’école
Délires, fièvre
Viens, approche-toi
Sous le regard de la lune ronde
Les mariages de jadis
La saint Jean… souvenirs des années 50
Le plaqueminier du chemin des Couduriers
L’Amour est éternel
L’étrange histoire de la maison qu’on dit hantée
La petite fille sous les étoiles
Errance au milieu d’un monde perdu
Plaisir simple
Quand revit le cœur de Vallereuil
La plante sur laquelle, il ne fallait pas marcher
Les amoureux de la combe perdue
L’amour refusé
Les grands chênes sous la lune
La vieille montre oubliée
Ils se sont tant aimés
Isle ma rivière
Et si ma ville de Neuvic t'était contée
Premier amour de la Saint Valentin
Le bonheur effacé
L’ange tombé du ciel
Ce pays qui est le mien
L’amour sans retour
Je n’irai pas fleurir ta tombe
Mirage
L’amour, c’est fini
La souffrance discrète
Les bergers du pré de Masson
L’autre toi même
Là d’où on ne revient pas
Partir, fuir
Bonne nuit……
Mémoire cachée
Il n’y a plus de place pour le rêve
Écrit en pensant à eux
L A VIEILLE FEMME VENUE DU PASSÉ …
C’était une petite femme, toute voûtée
Un anachronisme du monde dans lequel elle vivait.
Elle n’avait jamais quitté son village où elle était née,
Sa petite maison au plafond bas et enfumé,
Sans ouverture hormis la porte qui point ne fermait.
Elle vivait chichement, des fruits de son pommier, de son pêcher
De son cerisier et des légumes de nos jours oubliés de son potager,
Des œufs de deux poules au cou plumé qui dans la maison vivaient !
Jamais elle ne se plaignait, comme un homme son jardin elle bêchait
Et chaque jour dans la forêt elle allait fagoter… il fallait bien se chauffer
Cuire la soupe que quotidiennement elle préparait pour subsister !
En automne, on la voyait parcourir les châtaigneraies, le fruit du pauvre elle cherchait !,
Sous les fougères, dans les ronciers forestiers, elle savait mieux que quiconque débusquer
La girolle parfumée, le barbissou orangé ou le cèpe au délicat fumet…
Elle ne dédaignait pas, à l’occasion, dieu lui pardonne, dans une truffière aller fouiner !
Une truffe ou quelques noix, noisettes, ou fruits glanés, ce n’est point voler.
Tous au village la connaissaient, et tous la toléraient. Pour l’aider
Une tourte de pain on lui donnait contre quelques menus services qu’elle rendait.
Souvent dans les battages, pour les vendanges, pour énoiser et même pour faner
Et glaner lors de la saison des blés, chacun l’invitait… elle savait se faire aimer.
Un matin de juillet par un beau soleil d’été, sa porte demeura fermée… Son temps s’était achevé.
Et plus jamais la fumée ne sortit de la cheminée, la chaumine finit par s’écrouler.
Une époque venait de s’achever.
E N SOUVENIR DES VIEUX DE MON ENFANCE
Les vieux se cachent chez eux quand souffle
Avec rage l’implacable bise glaciales glaciale
Que leurs pauvres pieds épuisés, par la servitude
De tant d’années ne peuvent plus, ni ne veulent
Plus le porter jusqu’au banc, là, sous le chêne
D’où ils aimaient observer tout autour la terre
Qui les entourait, cette terre qui fut leur raison de vivre
Cette terre qui les fit vivre, où leurs enfants naquirent
Grandirent, tentèrent de survivre et finalement partirent,
Chercher ailleurs autour de la ville un travail pour vivre.
Les vieux sont seuls maintenant dans la grande bâtisse grise
Dont les murs épais gardent encore en mémoire tous les rires
Des événements heureux, ceux du baptême du petit Jules,
Ceux du mariage de la tante Louise, de Fernand au rythme
Des flonflons, des sons d’accordéons, parmi les sempiternelles
Chansons qui parlaient si bien d’amour, de patriotisme, de la France…
Leur pays bien aimé et pour lequel ils avaient accepté le sacrifice
De leurs fils sous les balles de l’ennemi héréditaire, l’Allemagne guerrière.
Les vieux vivent dans leurs souvenirs sous la bise hurlante
Écoutant le tic-tac de la vieille pendule familiale qui égrène
Inlassablement le temps qui passe, de la jeunesse souveraine
A la vieillesse, long chemin semé d’embuches, de tortures morales
Et physiques… les vieux ne se plaignent pas, ne gémissent pas
Pour eux ce n’est que du temps, des souffles de vie qu’on gâche.
Jusqu’au bout ils lutteront pour que la fragile flamme dansante
De la bougie de leur vie ne s’éteignent pas… ou du moins pas trop vite…
Et chaque tic-tac de la vieille pendule est un morceau de vie
Qu’ils dégustent seuls assis devant l’âtre quand il gèle à pierre fendre.
Une tranche de vie arrachée à la mort, un jour, une heure de gagnée.
C’était une autre époque, un autre monde, d’autres gens que j’ai aimés
Les vieux de mon enfance…
Texte écrit en fonction du récit que m’en fit ma grand-mère

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