Hommage reconnaissant à mon oncle Alexandre Attiki
200 pages
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Hommage reconnaissant à mon oncle Alexandre Attiki , livre ebook

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Description

Plus qu'un texte biographique consacré à Alexandre Denguet Attiki, homme d'État congolais décédé en janvier 2013, à jamais attaché au service de son pays, ce livre est un lieu de recueillement et de reconnaissance pour celles et ceux qui l'ont connu. Un ouvrage « in memoriam » donc, où il est question de la haute carrière d'un homme qui fut ministre, diplomate, député, mais aussi de sa personnalité : modeste, humble, courageux, attentif aux siens, travailleur, fidèle... Composé par son neveu, ce texte-souvenir grave ainsi pour toujours le portrait d'un homme de cœur et de valeur.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 avril 2015
Nombre de lectures 1
EAN13 9782342037067
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Hommage reconnaissant à mon oncle Alexandre Attiki
Bernard Oyendza Ognako
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Hommage reconnaissant à mon oncle Alexandre Attiki
 
 
 
 
 
 
« Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. 1  »
 
 
 
 
 
 
 
Comme je l’ai déjà dit précédemment, me référant à 1 Thimothée 5:8 : « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. »
 
L’objet de ce livre, au moment où j’en finalise la couverture, ainsi que les premières épreuves, c’est de témoigner ma « reconnaissance » envers mon oncle qui m’éleva, dès mon adolescence jusqu’à mon « adultescence », au même titre que ses enfants. Il m’a tant donné. Il m’a transmis certaines valeurs familiales. Même devenu adulte, il n’a jamais voulu que je quitte la maison – à tel point qu’il m’avait attribué le logement annexe, où j’ai fondé ma famille et où quatre enfants sont nés, dans la mythique rue Bakoukouya.
Ce livre sera comme un arbre généalogique qui permettra à nos enfants, neveux, petits-enfants, et arrière-petits-enfants, qui souhaiteraient rechercher leur origine et la composition des familles. Ce livre permettra de découvrir notre patriarche, qui avait des valeurs inébranlables : un rassembleur qui ne faisait pas de différence entre ses neveux, nièces et ses enfants. Il a su nous réunir tous comme frères et sœurs, encordés entre nous et à lui, son amour nous liant tous. Il nous a inculqué des valeurs que nous continuerons à pratiquer, humbles et modestes. Des années durant, nous l’avons vu en compagnie de gens de modeste condition. Deux d’entre eux nous ont permis de toucher à la profondeur de ses amitiés : Georges Tsambi Lefoua Abia, menuisier sans atelier, et Ndinga de l’Étoile, préposé aux travaux de nettoyage à l’hygiène générale de Brazzaville. Mon oncle était fidèle, malgré ses promotions politiques et administratives, il n’a jamais abandonné ses amis de la première heure. Moulé dans la vie brazzavilloise, il avait même instauré un rituel le dimanche. À 10 heures, le petit déjeuner avec les tontons Emmanuel Ayessa, Cyril Dossou, Jean-Louis Gachancard et Okanda Daniel Bambous, quand il y avait des plateaux de service de fromage à 0 % de matière grasse.
Il fut un travailleur acharné : quel que soit le poste qu’il a occupé, la plupart de ses collaborateurs ont retenu de lui l’image d’un « bourreau » de travail, voulant toujours être le premier arrivé et le dernier parti. Moi qui ai suivi ses traces au ministère du Travail de la fonction publique et de la prévoyance sociale, où il était ministre, mes collègues me racontaient que le ministre Alexandre Denguet Attiki, à l’époque, avait battu le record de longévité en qualité de ministre du Travail. Et quand on lui amenait le tonnage des arrêtés, des projets de décrets et lois, il les signait de suite, et si des erreurs figuraient, il en rejetait quelques-uns. Si bien que son bureau était « nickel », pas une paperasse n’y traînait.
 
Bernard Oyendza Ognako est né le 29 juillet 1947 à Owando (Fort-Rousset). Administrateur du travail, ancien premier chef de service, avant la création de la Caisse de retraites des fonctionnaires (CRF) au ministère du Travail, de la Fonction publique et de la Prévoyance sociale du Congo. Il est titulaire d’une maîtrise en sciences sociales appliquées au travail social de l’université Paris XII, Créteil (Val-de-Marne).
 
Auteur du livre Futurs retraités africains, préparez-vous à la retraite . Éditions Persée, 67 cours Mirabeau – 13100 Aix-en-Provence 2006. (Isbn 10 : 2-35216-001-4/Isbn 13 : 978-2-35216-001-4)
 
Président fondateur de l’ARAPR (Association Rhône-Alpes de préparation à la retraite) Maison des habitants – 1, allée de l’Armor 38130 Echirolles (Isère) France, créée en 2000. Déclarée à Grenoble, préfecture de l’Isère S/N° 0381028545 – Publiée au JO
S/N° 0050/0932 du 09/12/2000
Contacts : 06 99 68 91 37/04 76 20 99 50
E-mail : ass_arapr@yahoo.fr
 
 
 
Aperçu sur la biographie d’Alexandre Denguet Attiki
 
 
 
Alexandre Denguet Attiki est né à Fort-Rousset (anciennement Owando), le 20 octobre 1937. Son père est Attiki M’Okouba (avec la particule de « m’Okouba » pour distinguer Attiki du clan « Okiémbé » aux Attiki, des autres familles issues du même arbre généalogique) et sa mère, Soussandzé Marguerite.
Il est le fils unique de sa mère, et possède deux sœurs aînées : Ndot Marthe et Manangoyi Pauline. Par son père, il a un frère, Ombondzo Daniel, dit « Sé ».
Il n’y a aucun survivant de cette lignée.
 
 
 
Civilités
 
 
 
Je souhaite adresser mes plus sincères remerciements
à Son Excellence, Monsieur Denis Sassou-Nguesso, Président de la République du Congo.
 
J’ai encore en mémoire cette soirée-là, où la dépouille d’Alexandre Denguet Attiki, ancien ministre, était exposée à La Congolaise, siège du Parti congolais du travail (PCT) dont il fut aussi l’un des cofondateurs. Le président Sassou-NGuesso, arrivant devant le cercle de la danse traditionnelle « Elembé », la veille de l’inhumation d’Alexandre Denguet Attiki, interrompit momentanément la danse et fit entonner une neuvaine de fois les morceaux de danse sacrée d’« Ekongo », rituellement reconnue comme danse des guerriers. Après quelques intermèdes de « chœurs » de la partie, il prononça pour la circonstance quelques mots :
« L’homme que vous voyez, allongé dans le cercueil là, quand Brazzaville était à feu et à sang, la plupart des gens m’ont fui, mais Alexandre Denguet Attiki était l’un des camarades de lutte restés à mes côtés à l’académie militaire. »
 
Cela ne m’étonne pas vu cet esprit de solidarité et/ou de camaraderie qui l’animait. Car, par le passé, j’ai vu qu’Alexandre Denguet Attiki, Denis Sassou-NGuesso, Jean-Michel Ebaka et Nicolas Mondjo, se considéraient comme des « frères » et « amis ». À tel point qu’entre eux, même une feuille de papier de cigarette ne pouvait glisser. Mais hélas ! parfois la politique « pollue » les relations. C’est la « politique ».
Merci, au nom de toute la famille.
 
 
 
Au grand-père,
Général Jacques
Joachim Yhomby-Opango
 
Pour des raisons indépendantes de sa volonté, il n’a pas pu honorer de sa présence les obsèques d’Alexandre Denguet Attiki.
Bon à savoir : même si politiquement ils n’étaient pas du même bord, Yhomby Opango fut son oncle paternel.
Malgré son absence involontaire aux obsèques, Mélanie et Jean-Jacques Yhombi l’ont valablement représenté tout au long de la veillée mortuaire.
D’ailleurs, Mélanie m’a confié à part que, quand son père avait appris le décès de son neveu, il s’était effondré et il aurait déclaré… cela reste confidentiel.
 
 
 
À son Excellence, Monsieur Henri Lopes,
Ambassadeur du Congo à Paris,
pour la place qu’il a tenue auprès de mon oncle
lors du décès survenu à Paris de sa fille Lydia.
 
 
 
Remerciements au Président de l’Assemblée Nationale, Justin Koumba, au Président du Sénat, André Obami-Itou,
au secrétaire général du PCT (Parti congolais du travail), Pierre Ngolo,
à Oba Aponou,
Michel Ngakala,
sans oublier tous ceux qui l’ont accompagné au cours de sa carrière politique.
 
 
 
Remerciements au Général Benoit Moundele-Ngollo,
Préfet de la ville de Brazzaville.
 
 
 
À Nōko 2
Atondi Lecas Momondzo,
 
L’un des membres de la famille qui aura joué un rôle prépondérant dans les temps forts de la veillée, notamment sur le plan familial – surtout que le général Yhombi Opango, patriarche du clan d’Okiembé, pour des raisons déjà évoquées, n’a pu être présent –, puis à la basilique Sainte-Anne du Congo pour son discours liturgique prononcé à l’église en l’honneur de son « cousin frère » Alexandre Denguet Attiki, qu’il appelait si bien « Koko 3  ».
Personne ne peut démentir le rôle qu’il a joué à l’instar d’un « aumônier » auprès de la famille, apportant ainsi un soutien ecclésiastique spiritualitas aux enfants.
Ce livre est dédié aussi aux parents venant d’Owando, venus pour la circonstance. Il s’agit hélas, d’Itoua L’Okessa Jean-Pierre, décédé quelque temps après la mort d’Alexandre Denguet Attiki, Elenga « Poison », Bomehongo Bomher et autres.
Ce livre est dédié à ses sœurs ; notamment Antoinette Tsambou qui, en pleurant, révéla quelques incantations du genre : « Alexandre, moi qui espérais mourir avant toi, pour que tu m’enterres avec les honneurs, et voilà, c’est toi qui vas avant », puis Ikako, Pauline Saboga Apendi, Colette Okombi, Gnanga, Itoua, Simone NGouelenga, Oparakadzoro, Ekondza-Ngala, Victorine Engobo Ngassakis, Germaine Ata, la liste est exhaustive…

Sans oublier les enfants : Patricia, Nadine, Serge , Myriam, Mélina, Gilles, Marthe, Freddy, Alexandra, Carole-Anne, Angelica et tous ses petits-enfants etc.
 
 
À ses nombreuses nièces,
 
Colette MBoualé, Flavienne Bokiba et tant d’autres qui ont pleuré, pleuré, pleuré, à tel point que Flavienne en pleurant prononçait en même temps ses mots : « Nōko, à la porte de quel oncle irai-je frapper ? »
 
Je pense aussi à l’une de ses nombreuses nièces Kiki M Bongo, de la rue haoussa, qui vient de décéder au moment où je poursuis l’écriture de cet ouvrage. Le souvenir qui me vient en mémoire date de quand j’habitais dans le 12 e , rue de Charenton, à proximité de l’hôpital des Quinze-Vingt (entre la place de la Bastille et Paris – Gare de Lyon). Je l’accompagnais souvent à l’hôpital Pitié-Salpêtrière où elle gardait son père Flav

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