Italiens et Flamands – suivi d annexes
325 pages
Français

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Italiens et Flamands – suivi d'annexes , livre ebook

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Description

Nouvelle édition 2019 sans DRM de Italiens et Flamands de Alexandre Dumas augmentée d'annexes (Dumas, sa vie, son temps, son œuvre par de Bury).

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Publié par
Nombre de lectures 1
EAN13 9791027303014
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ARVENSA ÉDITIONS La référence des éditions numériques des oeuvres classiques en langue française
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©Tous droits réservés Arvensa Éditions ISBN : 9791027303014
NOTE DE L’ÉDITEUR
L’objectif des Éditions Arvensa est de vous faire connaître les œuvres des plus grands auteurs de la littérature classique en langue française à un prix abordable, tout en vous fournissant la meilleure expérience de lecture sur votre liseuse. Nos titres sont ainsi relus, corrigés et mis en forme spécifiquement. Cependant, si malgré tout le soin que nous avons apporté à cette édition, vous notiez quelques erreurs, nous vous serions très reconnaissants de n ous les signaler en écrivant à notre Service Qualité : servicequalite@arvensa.com Pour toutes autres demandes, contactez : editions@arvensa.com Nos publications sont régulièrement enrichies et mises à jour. Si vous souhaitez être informé de nos actualités et des mises à jour de cette édition, nous vous invitons à vous inscrire sur le site : www.arvensa.com Nous remercions aussi tous nos lecteurs qui manifes tent leur enthousiasme en l’exprimant à travers leurs commentaires. Nous vous souhaitons une bonne lecture. Arvensa Éditions
LISTE DES TITRES
ITALIENS ET FLAMANDS
ALEXANDRE DUMAS – SA VIE, SON TEMPS, SON ŒUVRE
Alexandre Dumas : Œuvres complètes Retour à la liste des œuvres
ITALIENS ET FLAMANDS
Pour toutes remarques ou suggestions : editions@arvensa.com Ou rendez-vous sur : www.arvensa.com
Cet ouvrage est extrait de l'éditionMichel Lévy Frères. 1862. ***
Tome I Introduction Masaccio de San-Giovanni Jean Bellin Le Pérugin Léonard de Vinci Pinturiccio Fra Bartolomeo Albert Dürer Luca Cranach Tome II Quintin Metzys André de Mantegna Baldassare Peruzzi Giorgione Jean-Antoine Razzi Baccio Bandinelli André del Sarto Guérard Berck-Heyden Jules Romain Jacques de Pontormo Jean-Antoine Sogliani Frère Philippe Lippi Corneille Bega François Miéris Alexandre Botticelli Ange Gaddi Jean Holbein
ITALIENS ET FLAMANDS Liste des titres Table des matières du titre
Table des matières
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Tome I
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Introduction [418] Pline regardait les commencements de la peinture co mme incertains ; nous n’irons donc pas, dix-sept siècles après lui, essayer de préciser ce qui lui échappait. Du jour où l’homme a vu son image réfléchie dans l’eau, ou son ombre portée au soleil, il a dû tenter, mû par cet amour de lui-même antérieur à to us les autres amours, de fixer cette ombre éphémère ou cette image fugitive ; près de Narcisse , mort d’amour, on dut trouver sur le sable quelque portrait ébauché. Les Grecs s’attribuent la découverte de la peinture ; selon eux, Coré, fille de Dubitade, potier de Sicyone, ayant vu sur le mur l’ombre de son amant prêt à la quitter pour faire un long voyage, en aurait suivi les contours avec un charbon affilé ; de là la sciagraphie, ou l’art d’indiquer par de simples lignes la forme des objets. Mais quand la Grèce était encore au berceau, l’Inde était déjà vieille, et l’Égypte, adulte. Depuis trois mille ans, les brahmes adoraient dans leurs souterrains les images de leur triple dieu ; depuis douze siècles, Osymandias dormait dans sa tombe aux peintures monochromes ; enfin, vers la même époque, l’empire d’Assyrie, porté à son apogée plus de mille ans auparavant par Sémiramis, qui avait fait peindre, parmi les ornements de Babylone, sa capitale, différentes figures d’animaux, ainsi que son portrait et celui de Ninus, son mari, s’écroulait en ruine sur le bûcher de Sardanapale. La question est donc de savoir si les Grecs étaient des orgueilleux ou des ignorants lorsqu’ils prétendaient avoir inventé les premiers un art qui leur était encore c omplètement inconnu lors de la guerre de [419] Troie , et dont on retrouve des traces douze cents ans avant l’époque où ils placent leur poétique fable de Coré et trois siècles avant que les Pélasges fondent Sicyone, leur plus ancienne ville. Cependant si tard qu’elle arrive au compte des siècles et dans l’ordre des nations, l’école grecque, qui s’élève entre les tombeaux des Égyptiens et les catacombes des Étrusques, marche rapidement sur les traces de Memphis et de Tarquinia. À cette simple silhouette tracée par Coré et perfectionnée par l’Égyptien Philoclès et le Corinthien Cléante, Ardi ces et Téléphanes ajoutent des traits intérieurs, mais avec si peu d’art encore qu’ils sont forcés, pour les faire reconnaître même de leurs plus proches parents, d’écrire près des portraits les noms des personnes dont ils ont voulu imiter la ressemblance. Bientôt arrive Cléophante de Corinthe, qui, à ce pr emier pas fait dans l’art, ajoute un nouveau progrès : avec de la terre cuite, il compose des cr ayons rougeâtres et exécute des dessins coloriés. Hygiémon et Dinias inventent alors presque en même temps la peinture monochrome ou d’une seule couleur ; Eumare d’Athènes profite de leur découverte et donne assez de fini aux figures pour qu’on puisse, à la seule inspection du visage, deviner le sexe de la personne à laquelle il appartient ; puis vient Cimon le Cléonien, imitateur et propagateur des inventions d’Eumare, qui donne aux têtes différentes attitudes, selon que le personnage est censé regarder à droite ou à gauche, devant ou derrière lui, marque les articulations des membres, indique les veines et rend le premier les plis et les sinuosités de leurs vêtements ; enfin arrive Polygnote de Thasos, qui donne aux habits des femmes des reflets lumineux, leur met sur la tête des coif fures de différentes couleurs et leur entrouvre la bouche afin que derrière leurs lèvres rosées brille l’émail de leurs dents. Alors l’art grec en est arrivé au point où, dix-neuf siècles plus tard, Masaccio reprendra l’art chrétien des mains de Cimabué et du Giotto. Masaccio ouvre le siècle de Léonard de Vinci, de Titien et de Raphaël. Bularque va ouvrir celui de Zeuxis, d’Apelles et de Protogène. Bularque vivait sept cent cinquante ans, à peu près, avant le Christ, puisque Candaule, le dernier des Héraclides, qui mourut deux ans avant la vingtième olympiade, acheta, pour un poids d’or égal à celui de la table de bois sur laquelle il était peint, son tableau duCagnètesombat des M ; Bularque était contemporain de Romulus et de Nabonassar ; il vit s’élever l’empire de Rome et tomber le royaume d’Israël sans que probablement ni les vagissements de l’un ni les derniers soupirs de l’autre eussent eu assez de retentissement en Grèce pour lui faire lever les yeux de dessus ses tableaux. L’art marchait à pas rapides ; la peinture polychrome, ou à plusieurs couleurs, était inventée, sans
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