Les deux Pasteur
303 pages
Français

Les deux Pasteur , livre ebook

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303 pages
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Description


Collection : Acteurs de la Science

Après "la préhistoire de Pasteur" précédemment parue nous reprenons l'histoire en 1816 où nous pénétrons dans le milieu familial et scolaire de Pasteur. Ce volume couvre la vie jurassienne de Pasteur.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 avril 2003
Nombre de lectures 168
EAN13 9782296319929
Langue Français
Poids de l'ouvrage 24 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Introduction
Des gens comme nous, simples gens, Dont les désirs n’étaient ni très haut, ni très grands. Marguerite Henry-Rosier
Après avoir vu vivre les ancêtres de Pasteur dans la région de Mouthe et les avoir suivis jusqu’auxbons paysàdu Vignoble et 1 Besançon , nous reprenons l ’histoire en 1816 quand leur descen-dant, Jean-Joseph Pasteur et sa femme Jeanne-Etiennette Roqui quittèrent Salins apr ès un mariage de r égularisation. L’accouche-ment eut lieu à Dole quinze jours apr ès. Une petite fille naquit encore, puis Louis Pasteur vit le jour le 27 décembre 1822. Il mou-rut le 28 septembre 1895 apr ès avoir parcouru, comme d ’ailleurs Ernest Renan, son cadet de deux mois, la partie la plus repr ésenta-tive du dix-neuvi ème si ècle, l ’époque desMerveilles de la 2 Science, qui s ’acheva le 2 ao ût 1914 avec la Grande Guerre : en termes de civilisation en effet, les siècles n’ont pas de durée fixe et sont bornés par de grands événements. La transition du vingti ème siècle fut marqu ée par quatre faits majeurs avec, en premier lieu, la destruction de la nature et des civilisations ancestrales vue ainsi 3 par Michel Serres :Deux hommes jadis vivaient plong és dans le temps ext érieur des intemp éries : le paysan et le marin, dont l’emploi du temps d épendait heure par heure, de l ’état du ciel et des saisons. (...)Or ces deux populations disparaissent progressi-vement de la surface de la terre occidentale ; exc édents agricoles, vaisseaux de fort tonnage transforment la mer et le sol en d éserts. Le plus grand événement du XXe si ècle reste sans conteste la dis-parition de l ’agriculture comme activit é pilote de la vie humaine en général et des cultures singuli èresà. Le second fait correspond ____________ 1. R. Moreau (2000)Préhistoire de Pasteur. L’Harmattan, Paris. 2. R. Dubos (1955)Louis Pasteur, franc-tireur de la science. Chap. I. PUF, Paris. 3. M. Serres (1992)Le contrat naturel. Champs, Flammarion, Paris, pp. 52-53.
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ce que Th éodore Monod appelait la fin de l ’ère chr étienne, mar-quée selon lui par l ’explosion atomique sur Hiroshima en 1945. Les deux autres ont été l’extrême croissance technique et capitalis-tique et le d éveloppement d ésordonné de la biologie mol éculaire qui, au vu de la dégradation actuelle de la morale, fait craindre que l’homme cherche à réguler sa descendance et son milieu de vie à sa mesure et à son goût. Cette évolution trouve son origine au dix-neuvième si ècle avec le d éveloppement exponentiel des sciences et de l ’économie, dont Pasteur fut un des acteurs les plus émi-nents. Il faut donc en rappeler les bases. Pasteur vint au monde apr ès l’âge d’or(Directoire et Empire) des profiteurs de guerrequi s’enrichirent extraordinairement (tan-neurs compris) en trafiquant sur les denr ées, et desmaîtres de forgesà bâtir , qui commenc èrent la plupart des grandes fortunes 4 actuelles sur des achats à vil prix de biens nationaux . Ce fut la victoire de Voltaire sur Rousseau. Puis lecharbon de terre(la houille) rempla ça le charbon de bois comme source d ’énergie industrielle, ce qui décupla les moyens des ma îtres de forges. Tout parut se maintenir dans nos campagnes jusqu ’après 1950, lorsque les technocrates donn èrent le coup de gr âce à une civilisation qui remontait aux origines de l ’homme. Mais c ’était une stabilit é apparente due à l’homéostasie du syst ème. En effet, à cause de 5 l’évolution de l ’agriculture qui d ébuta avec les Physiocrates , le tissu des campagnes rest é identique depuis le Moyen-Age, s ’effi-locha dans la premi ère moiti é du dix-neuvi ème si ècle à mesure que se produisaient des ruptures qui devaient tout à l’industrie. 6 Joseph de Pesquidoux a d écrit la dureté des machines d évoreuses lorsque, comparant le bruit des faucilles ou des faux à celui des moissonneuses, il montra comment celles-ci émiettèrent la com-____________ 4. Après 1789, tout fut fait pour que les biens nationaux aillent aux riches bourgeois des villes. Mais ils avaient eu des pr écurseurs avec les nobles et les bourgeois huguenots du Languedoc qui, entre 1563 et 1586,se r épartirent le « gâteau » encore intact, le fabuleux trésor des biens d’Eglise (Etienne Le Roy Ladurie, Huguenots contre papistes, pp. 323-325,inééd. 2000,Ph. Wolff, 1965, r Histoire du Languedoc. Privat, Toulouse), au dam des artisans qui avaient pris tous les risques en plantant la R éforme à Nîmes et ailleurs :On est maintenant au temps des profiteurs ; les notables protestants, jouant des coudes et des capitaux, se font adjuger les biens d ’Eglise vendus à la cri ée,avec l’approbation royale, car ces spoliations affaiblissaient le contre-pouvoir religieux. 5. J. Boulaine et R. Moreau (2002)Olivier de Serres et l ’évolution de l ’agriculture. L’Harmattan, Paris, chap. 6, Renaissance d’Olivier de Serres, pp. 82-95. 6. J. de Pesquidoux (rééd. 1982)Le livre de raison. Plon, Paris, pp. 9-17.
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munauté paysanne. Certes, ces machines avaient la justification d’épargner de la peine dans un travail qui restait à la taille des gens, mais elles pr éfiguraient leskombinatsù l’êtresoviétiques o humain était b étail et l ’agriculture industrielle moderne qui, afin de produire toujours plus, modifie la nature, épuise ses ressources et se r ègle sur les donn ées re çues de satellites pour confisquer l’eau et menacer parfois la vie de ceux qui s’y opposeraient. Chassant de leurs champs les paysans qui ne trouvaient plus de quoi y vivre, l ’industrialisation débutante, contemporaine des pre-mières années de Pasteur, en fit desprolétairesdéracinés que l ’on empila au plus près des usines, dans destiroirs de commode, disait Victor Hugo, desgarde-manger, écrivait Anatole France, et que l’on enchaîna aux machines plus fortement que les mainmortables le furent à la gl èbe (ceux-ci étaient des locataires perp étuels diffi-ciles à chasser, tandis que leurs descendants furent d épossédés de tout), et maintenant à plus rien dans la mesure o ù beaucoup sont réduits à vivre de diverses formes d’assistance. On assassina beau-coup aussi pour r ésorber le trop de monde par des r évolutions ou 7 des guerres . Il en r ésulta ungénocide paysan, culturel en Europe, réel au Tiers-Monde, la destruction des rep ères religieux allant de pair avec le d éveloppement d’un capitalisme effréné dans les pays ditssocialistes’en, les plus oppresseurs, comme les autres. On n voit pas les limites, mais on en per çoit de mieux en mieux les dégâts. Ces ann ées cruciales, à la limite d ’un monde qui meurt et d’un autre qui naît ou, pour certains, la fin de la nuit obscurantiste et l’aube lumineuse de la modernité, ce qui est bien loin d’être sûr, virent les prémices de la brisure de la transmission h éréditaire des normes ritualisées, que Konrad Lorenz, le Prix Nobel et éthologue autrichien, qualifiaitde squelettedes sociétés humaines sans quoi 8 nulle culture ne peut exister . La cassure voulue des lign ées qui, jusque là, se succ édaientà l’arbreliées entre elles comme le fruit 9 qui l’a porté, eut pour r ésultat recherché le d écervelage et l ’uni-____________ 7. Cf. l’extraordinaireSilence aux pauvres! d’Henri Guillemin, Arléa, Paris, 1989. 8. K. Lorenz (1969)L’agression. Une histoire naturelle du mal. Flammarion, Paris. Cf. l’ensemble du chapitre XIII,Ecce homo, pp. 251-289 : (Les)systèmes solidifiés, c’est-à-dire institutionalis és, des normes et des rites sociaux(...)jouent dans les cultures humaines, le rôle de squelette de soutien(p. 281). 9. L’expression est de Pasteurin’a pas trouv é d’hommes: Pourquoi la Science n supérieurs au moment du p éril.Le Salut Public, Lyon, mars 1871. -Revue scientifique, 22 juillet 1871, 2ème sér.,I, pp. 73-76.Oeuvres,VII, p. 215.
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formisation d ’une vie faussement communautaire qui a rejet é le sacré et qui sert le veau d’or mieux qu’aucune autre. Le temps pèse sur nous, écrivait Joseph de Pesquidoux. Quand Pasteur gamin courait dans les rues d ’Arbois avec ses copains, Jean de Heugarolles, un parent de l ’écrivain, écrivait la derni ère page duLivre de raisondu domaine de famille en Armagnac noir. Il était officier de voltigeurs comme Jean-Joseph Pasteur avait été sous-officier, et en demi-solde. Le grand-p ère de Pesquidoux par-10 lait avec ses morts le soir dans la grande all ée. Charles Fourier rêvait de phalanst ères pour assurer le bonheur de tous. La techno-cratie en retint la socialisation commode du grand nombre et ce qu’elle entend par le bonheur, c ’est-à-dire le luxe pour des diri-geants trop souvent auto-proclam és, la grisaille pour les autres. Charles Fourier, fid èle à lui-même, s ’enfonça dans sa nuit, aban-donné de tous, et son disciple Victor Consid érant (1808-1891) aussi. Tous vivaient la fin d ’un monde. Jean-Joseph Pasteur, atta-ché à la vie d’hier, laissa avec réticence ou par lassitude, mais lais-sa tout de m ême son seul gar çon, garant de la survie du groupe, s’engager dans le monde naissant. Mais ce fut Jean-Baptiste 11 Biot , homme des Lumi ères, qui, lucide du fait de sa position scientifique, mit l ’enfant du tanneur d ’Arbois sur le chemin du progrès. Ainsi put-il devenir une des figures les plus en vue du monde nouveau et r éaliser une oeuvre aux cons équences incalcu-lables, en bien ou en mal d ’ailleurs car c ’est le propre de toute oeuvre humaine. En m ême temps, il quitta un monde pour l ’autre, ____________ 10. Ch. Fourier (1772-1837) Philosophe et économiste français. Pour restaurer l ’égalité entre les hommes et l ’attrait pour le travail, il pr éconisa le syst ème des phalanst ères, à la fois soci étés coop ératives de production et de consommation. Chaque soci étaire cumulait les intérêts du capital, du travail et de la direction. 11. J. B. Biot (1774-1862), engag é volontaire en 1792, fut de la premi ère promotion de l’Ecole Polytechnique (1794). Professeur de Physique math ématique au Coll ège de France, d’Astronomie physique à la Facult é des Sciences de Paris, membre du Bureau des Longitudes, de l ’Académie des Sciences (1800), de l ’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres pour ses livres sur l ’astronomie égyptienne et chinoise (1841) et de l’Académie fran çaise (1856), Biot reconnut l ’origine c éleste des m étéorites (1803), termina la mesure du méridien terrestre commencée par Jean-Baptiste Delambre (1749-1822) et Pierre M échain (1744-1804), fit les premi ères mesures précises de densité des gaz avec Fran çois Arago (1756-1853), d étermina avec F élix Savart (1791-1841) la valeur du champ magn étique engendré par un courant rectiligne (loi de Biot et Savart) et d éfinit les lois de la polarisation rotatoire, ce qui l ’amena à diriger les premiers travaux de Pasteur dont il orienta le d ébut de carri ère. Cf. R. Moreau (1989) Jean-Baptiste Biot, volontaire de la R épublique.114e Congr. nat. Soc. sav., Paris, 1989, Scientifiques et Sociétés pendant la Révolution et l’Empire, pp. 117-144.
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comme le montrent ses positions politiques qui, en r éalité, n ’en sont pas. Simplement, fier de sa réussite personnelle, il était animé d’un scientisme utopique et conservateur qui se fondait sur la bonté de l’homme. Selon lui, la Société devait être unie par le goût du travail, d’où sa défiance pour les changements sociologiques et politiques et son opposition à la Commune (appel ée par luiles 12 13 saturnales de Paris.), comme à la grande Révolution Néanmoins, Pasteur n ’avait pas échappé à l’influence des hommes de puissant caract ère qui avaient été ses anc êtres. Ce thème de mon livre pr écédent le reste ici.Nous portons notre passé en nousécrit Jung. Jean Giono aurait rench , a éri :C’est de ce pays au fond, que j’ai été fait pendant vingt ans. Konrad Lorenz a rappel é une phrase-cl é du discours d ’adieu à l’Université de Vienne, de son maître le professeur Ferdinand Hochstetter qui pre-14 nait sa retraite . Au doyen qui le remerciait du long et b énéfique exercice de ses fonctions, Hochstetter concentra dans sa réponse le paradoxe de la valeur ou de la non-valeur des inclinations natu-relles :ériteVous me remerciez d ’une chose pour laquelle je ne m aucune reconnaissance. Remerciez plut ôt mes parents et mes ancêtres qui m’ont transmis mes inclinations, et pas d ’autres. Car si vous me demandez ce que j ’ai fait toute ma vie dans le domaine de la recherche et de l ’enseignement, je dois vous avouer franche-ment que j ’ai, en v érité, toujours fait ce qui m ’amusait le plus à 15 un moment donn é. Ouvrons une parenth èse : Hochstetter donna ainsi la définition de la vocation du savant qui consacre sa vie à ce qu’il aime. C’est l ’honneur de la Soci été de le r émunérer sans souci de rentabilité sinon, il devient un t âcheron soumis à la dicta-ture des modes, des puissants du moment et des m édias. En retour, le savant doit s’imposer une discipline personnelle claire. ____________ 12. LP à CB, 14.4.1871.Corr.,II, p. 530. 13. Cf. E. Kahane (1970)Pasteur. Pages choisies.Editions sociales, Paris. 14. K. Lorenz (1969)L’agressionù le... , p. 251. - Heureux pays et heureux temps o départ d’un professeur était solennisé ; il est vrai que l ’accès à une chaire professorale était le couronnement d ’une vie de travaux et que le rang professoral n ’était pas banalisé, réduit à un élément de plan de carrière qui doit être assuré à tous et, disons-le, mis le plus souvent au niveau de général d’opérette. 15. En 1884, à Edimbourg, Pasteur d éfinit ainsi le plaisir qu ’apporte le travail : (Il) amuse vraiment et seul il profite à l’homme, au citoyen, à la patrie(L. Pasteur, 1884, Discours au banquet des f êtes du Tricentenaire de l ’Université d’Edimbourg.Records of the Tercentenary Festival of the University of Edinburgh, celebrated in april 1884. Edinburgh and London, 1885, Blackwood and Sons.Oeuvres,VII, p. 372).
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Comme Hochstetter, Pasteur a dit son attachement à sa provin-ce et surtout à ses parents à qui, selon lui, il devait sa carri ère. Pour tenter de conna ître leur rôle véritable, nous pénétrerons dans son milieu familial et scolaire et, au bout du chemin, il sera en marche pour Paris afin d ’accomplir son destin, c ’est-à-dire son oeuvre scientifique. Qu ’elle soit devenue un socle des disciplines biologiques modernes est incontestable. N éanmoins et en dehors de toute logique, certains n’ont pas cessé, depuis la fin du dix-neu-16 vième siècle, de traiter Pasteur selon les cas, d’imposteur , de pla-giaire, au mieux d ’opportuniste ou de politique qui aurait adapt é 17 sa démarche scientifique à l’air du temps . Cela vient de ce que l’on a tout m élangé, science, politique et religion, ce qui n ’avait pas lieu d’être, car Pasteur distinguait deux domaines, la science et 18 les croyances, qui ne devaient pas s ’interpénétrer . Nagu ère, il était d’usage que les professeurs d ébutent leur cours par un histo-rique o ù ils mettaient en balance les apports des savants qui avaient fait avancer la connaissance sur le sujet trait é. Cela per-mettait de mettre chacun à sa vraie place de mani ère objective, y compris Pasteur, puisque seuls des crit ères scientifiques entraient 19 en jeu. Récemment, desguêpiersou desjeanjeansde la Science ont trouvé là un moyen de disserter de ce qu ’ils ne connaissaient pas à l’occasion d ’anniversaires pasteuriens pour n ’y plus penser ensuite, confondant science et entourage sociologique. Cependant, ils ont eu raison sur un point qui rel ève de leur sp écialité : l’orchestration de la l égende pasteurienne qui est à l’origine du ____________ 16. Exemple : P. Boullier (1887)La vérité sur M. Pasteur. Librairie Universelle, Paris ! 17. Cf. la tendance sociologique repr ésentée par J. Farley, G. L. Geison, Le d ébat entre Pasteur et Pouchet : Science, politique et génération spontanée, au 19e siècle en France. In: La science telle qu ’elle se fait. Anthologie de la Sociologie des Sciences de langue anglaise.Pandore, n ° sp. 1982, pp. 1-50. - G. L. Geisonin:The private science of Louis Pasteur. Princeton University Press, USA, 1995, .pp. 121-125). C ’est ne rien connaître à la méthode expérimentale. Je reviendrai ailleurs sur ce sujet. 18.La science ne doit s'inqui éter en quoi que ce soit des cons équences philosophiques de ses travaux(...) Tant pis pour ceux dont les id ées philosophiques ou politiques sont gênées par mes études(L. Pasteur, Discussion sur la fermentation.Bull. Acad. M éd., séance du 9 mars 1875, 2e sér.,IV, 1875, p.p. 265-290.Oeuvres,VI, p. 57. 19. On appelait les conscrits desjeanjeanstandis que le motguêpierdésignait les pro-fanes dans le langage des Bons Cousins Charbonniers. Ces appellations non p éjoratives sont employées ici pour signifier simplement qu ’avant de s ’aventurer à faire des com-mentaires sur la valeur compar ée de faits scientifiques, il vaut mieuxavoir l’esprit pré-paré par de patientes études et de pers évérants efforts(L. Pasteur,inSuppression du cumul dans l’enseignement des sciences physiques et naturelles, 1868.Oeuvres,VII, p. 208), autrement dit avoir pratiqué avec persévérance la discipline dont on entend parler.
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