Akhu
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Description

Née au Maroc de souche nord-africaine et catalane, anthropologue Hélène Hagan, munie de diplômes d’études supérieures de la Faculté des Lettres de Bordeaux et de l’Université de Stanford aux Etats-Unis, conduit ses lecteurs dans un voyage de découvertes à travers les dédales d’une Égypte antique. Elle est aidée dans son enquête étymologique par des collègues amazighes experts en linguistique berbère.
Cette étude sans pareille établit de nombreuses similarités toponymiques et d’importantes croyances, traditions et mythologies semblables entre les anciens habitants de la rive occidentale du Nil et des oasis égyptiennes et les groupes berbères d’Afrique du Nord et du Sahara.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 septembre 2022
Nombre de lectures 1
EAN13 9781669845331
Langue Français
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0200€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

AKHU


Essai Étymologique sur les Racines Amazighes de la Civilisation Égyptienne





HELENE E. HAGAN













Copyright © 2022 by Helene E. Hagan. 846209

All rights reserved. No part of this book may be reproduced or transmitted in any form or by any means, electronic or mechanical, including photocopying, recording, or by any information storage and retrieval system, without permission in writing from the copyright owner.


Xlibris
844-714-8691
www.Xlibris.com


ISBN: 978-1-6698-4534-8 (sc)
ISBN: 978-1-6698-4533-1 (e)



Rev. date: 03/10/2023









A K H U

Essai Étymologique sur les Racines Amazighes de la Civilisation Égyptienne


Hélène E. Hagan



Table des Matières
PRÉFACE
PROLOGUE UN CHAMP DE MOMIES
RACINES AMAZIGHES DE LA CULTURE ÉGYPTIENNE ARCHAIQUE
LES CHASSEURS DU NIL
TERMINOLOGIE ARCHAIQUE
INTIU PEUPLADES DES PILIERS
‘HATIU’, PRINCES DE TRIBUS ET SOUVERAINS PREDYNASTIQUES
TEHUTI, LE TEMPS ET LES ASTRES
LE SANCTUAIRE LE PLUS SECRET
CONCLUSION
NOTES
BIBLIOGRAPHIE



Illustrations
Heinrich Karl Brugsch
Momie Dorée de Bahariya. Photographiée par Kenneth Garrett
Amazigh Artist Abderrahmin Sakali Ka moderne, Vol 11-12, Revue Tifinagh, Maroc, 1997
Piliers – Heliopolis
Marques de Poterie Archaïque (« Égypte Préhistorique » Lord Petrie, 1920)
Gravure funéraire de la période du Naqada I, environs de 4,000 avant J.-C. Collection du Musée de Brooklyn
Art badarien. Photographie provenant du Musée d’Histoire Naturelle de Lyon.
Obélisque – Parc Central de New York
Crochet et fléau du berger – Emblèmes du pouvoir royal
Danseuse, bras levés en arche. Période du Naqada I, circa 4,000 avant J-C. Musée de Brooklyn
“Ka”, Tombe du Roi Hor
La perche nilotique était un poisson sacré associé à Neith.
NEITH
Gurzil, Dieu Guerrier Amazigh, “Protecteur des Faibles”
Tehuti, Dieu des Arts et des Sciences
« UN-TI”
Expo Itinerante, Musee de Manchester, UK
Sopdet/Isis/Demeter - Époque romaine
MA-AT
Ben-Tet ou Adoration du Djed
Bianu Festival 2022, Agadez, Niger Souleymane Ag Anara
Tutankhamun
O R I O N
Momie de Bahariya, K. Garrett, Photographer
Dessin de Tufiq Ihedadden Mostefaoui, Astrophysicien amazighe (Kabyle of Algeria)
Professeur Chafik




La photo de la couverture de ce livre ainsi que la photo intérieure d’une momie dorée de Bahariya ont été courtoisement autorisées par Mr. Kenneth Garrett, renommé pour sa superbe photographie de fouilles et de musées égyptiens, et dont le remarquable travail artistique illustre un grand nombre de livres et de revues aux Etats-Unis et internationalement.














“Les âmes arrivent sur terre pour exécuter le travail de leurs ancêtres”
Le Livre des Morts








Heinrich Karl Brugsch



PRÉFACE
Dès la première phrase de cet ouvrage, il doit être clairement établi que la recherche qui le précède et les résultats engendrés par cette recherche n’auraient pas été possibles sans la volumineuse documentation de termes archaïques assemblés et classés par Heinrich Karl Brugsch dans son « Dictionnaire Géographique de l’Ancienne Égypte », la très sérieuse et la plus complète compilation d’informations sur les territoires anciens de la Vallée du Nil disponible à cette date. Bien qu’Allemand, Brugsch a écrit ce dictionnaire en français afin de le rendre « accessible au plus grand nombre de savants possible ». Si cette œuvre monumentale d’extrême importance n’avait pas été rédigée en langue française, je n’aurais pas pu l’utiliser pour déchiffrer une variété d’éléments significateurs.
Deuxièmement, mais au même niveau de valeur, l’aspect comparatif de cette étude n’aurait pas été possible sans la généreuse participation et la contribution linguistique du professeur Hassan Ouzzate de l’Université Ibn Zhor d’Agadir au Maroc, et du Professeur Mohammed Chafik, ancien Recteur d’IRCAM, en ce qui concerne certaines racines amazighes et la langue amazighe moderne marocaine, à savoir le Tamazight ou le Tachelhit. Je suis en effet profondément reconnaissante à ces chercheurs pour avoir guidé ma recherche et lui avoir donné le sens qu’elle a acquis, d’étape en étape.
La première édition de ce livre a été publiée en anglais aux États-Unis sous le titre « The Shining Ones : Etymological Essay on the Amazigh Roots of Ancient Egyptian Civilisation », le 1er septembre 2000 (année amazighe 2950). Par la suite, j’ai continué à rechercher certaines données, en prêtant une attention particulière aux plus récentes découvertes archéologiques françaises et nord-africaines. Armée de cette recherche, j’ai pensé qu’il serait tout à fait indiqué non seulement d’ajouter quelques révisions au manuscrit original, mais aussi d’insérer un chapitre supplémentaire sur la culture des Premiers Chasseurs du Nil, ajoutant ainsi une autre dimension qui enrichit et donne une profondeur et force supplémentaire à cette étude.
En dernier lieu, je tiens à exprimer mes remerciements les plus vifs au Professeur Tufik Iheddaden Mostefaoui de l’Université de Rennes en France, et de l’Université de Géorgie aux Etats-Unis, avec qui j’ai entretenu une conversation électronique abondante et passionnante durant plusieurs mois, sur le thème de la linguistique et du symbolisme amazighes de Kabylie, Algérie. J’ai partagé avec lui l’un des premiers exemplaires de la première édition de cet essai. Il a tout de suite exprimé son enthousiasme et a offert un nombre de commentaires sur le texte original, ce qui m’a conduite à la décision d’intégrer certains d’entre eux dans cette édition révisée. Son expertise professionnelle en tant qu’astrophysicien et sa connaissance symbolique de la sagesse traditionnelle et du rituel kabyles, en tant qu’érudit amazigh, a donné à sa précieuse contribution une double valeur. J’ai incorporé certains de ses points de vue dans le texte, sous son nom. La note finale de cet essai est essentiellement la sienne, avec un léger travail éditorial de ma part, suivi d’une petite élaboration sur son commentaire. Professeur Mostefaoui a également fourni le dessin de la constellation d’Orion illustrant cet ouvrage.
Le texte de cet ouvrage qui a été publié en 2000 a été considérablement révisé dans sa traduction en français que j’ai élaborée au printemps-été 2022.

Los Angeles, 9 novembre 2000 (année amazighe 2950)
Traduction de l’Anglais par Hélène E. Hagan, auteur de ce livre en langue anglaise, Juillet 2022 (Année Amazighe 2972)












PROLOGUE UN CHAMP DE MOMIES
La gigantesque nécropole de l’Oasis de Bahariya, un champ de momies dorées, que l’on cite comme trésor archéologique égyptien, serait –elle plus précisément un antique cimetière berbère (amazigh) ?
La récente découverte de centaines de momies dans l’Oasis de Bahariya, située dans le désert occidental d’Égypte, a attiré l’attention du monde entier. Cette trouvaille hors de l’ordinaire est plus riche que tout autre précédent, contenant quatre types de momies accompagnées de poterie funéraire et d’un grand nombre d’objets divers de toute beauté. Ce qui la rend encore plus exceptionnelle que les autres découvertes archéologiques en Égypte est le fait que ce site est demeuré intact pendant des siècles, enfoui dans le sable du désert : les sépultures ont ainsi échappé au genre de pillage et de vol qui ont affecté les tombes du Delta, et de la vallée du Nil avant qu’elles ne deviennent des objets d’attention scientifique et d’intérêt international.
Un dimanche du mois d’Août 2000, un symposium a eu lieu au Musée d’Histoire Naturelle de Los Angeles, sous l’égide du Centre de Recherche Américain en Égypte, Branche de la Californie du Sud. Le Symposium ouvrit avec deux archéologues en vogue et de réputation mondiale : Dr. Zahi Hawass, Directeur des sites de Saqqarah et de Giza, Membre du Conseil Suprême Égyptien des Antiquités, nouvellement promu au poste de Sous-secrétaire d’État pour Giza et Saqqarah. Dr. Hawass a dirigé les fouilles de Bahariya qui ont mis au jour des centaines de tombes et de nombreuses splendides momies remarquablement préservées. La présentation de cet égyptologue était accompagnée d’une très belle photographie professionnelle 1 . Le second invité était Dr. Jean Yves Empereur, également promu dans les media pour son archéologie de sauvetage de la baie d’Alexandrie. Dr. Empereur est Directeur de Recherche du Centre d’Études d’Alexandrie, ainsi que Directeur de Recherche pour le Centre National de Recherche Scientifique de France. Le contexte historique de ces deux présentations a été présenté par Dr. Allison Futrell, Professeur d’Histoire à l’Université d’Arizona ; elle vient de compléter un livre qui dit-elle sortira prochainement, intitulé « Reines Barbares ».
Aucun de ces trois conférenciers, experts en Égyptologie, n’eut l’idée d’établir l’Égypte dans son contexte de colonie gréco-romaine en Afrique. Pas un seul mot de ce contexte fut prononcé durant la présentation matinale du Dr. Futrell sur l’histoire de Cléopâtre en tant que ‘reine barbare’, ignorant le fait qu’Alexandre le Grand est arrivé en Égypte en conquérant et colon, et qu’il a implanté sur le continent africain la lignée de souverains grecs des Ptolémées dont Cléopâtre a été éventuellement la dernière descendante (Cléopâtre VII). Le physique de cette reine était tout à fait grec, ce qui me parut évident dans la série de portraits ornant les pièces de monnaie de l’époque qui nous fut présentée. En dépit de cela, l’historienne amé

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