Le Pont , livre ebook

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La méconnaissance de l’histoire des chefferies et royaumes traditionnels africains laisse les jeunes générations en proie au modernisme et au capitalisme agressif. L’apport des éléments cognitifs sur le sujet aide à s’affranchir de cette ignorance et à accomplir, jour après jour, le devoir de mémoire de l’histoire et des valeurs traditionnelles africaines. La mémoire crée et fait affirmer l’identité, notre identité. C’est pourquoi le présent essai expose quelques aspects de l’histoire du royaume du puissant et mystérieux roi des Téké en Afrique centrale, Moukoko (Makoko), le Pont. L’auteur revendique pour la première fois la nécessité de l’union des rois et chefs traditionnels africains, en marge de l’union politique africaine. Cette union permettrait, entre autres, des échanges culturels entre différents royaumes et chefferies traditionnelles. Elle favoriserait le climat de paix, le règlement des conflits divers, la fraternité et la solidarité entre les peuples africains. Gabriel Madzou propose, défend et justifie le versement par chaque république de royalties au roi respectif, initiateur de la vaste Entreprise d’échanges dont jouissent les républiques actuelles. Il s’agit d’une redevance aussi bien morale, matérielle que financière. L’ouvrage, attachant, se veut utile à la réflexion de tous, notamment des jeunes générations.
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33

EAN13

9782748353105

Langue

Français

Le Pont
Du même auteur Le Pouvoir ethnique en Afrique : Autopsie de la violence hiérarchique. Essai, Paris, Éditions L’Harmattan, 11/2005, 300 p. « Nous venons prendre notre mari ».Roman, Lyon, Éditions BAUDELAIRE, 02/2009, 210 p.
Gabriel Madzou Le Pont Souverain d’Afrique
Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0114827.000.R.P.2010.030.40000 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2010
Le royaume téké de Moukoko, le pont: origine, fondements, missions et organisation sociale
De tout temps et presque dans toutes les civilisations, le pouvoir de « meneur d’hommes », un homme puissant et influent, est lié soit à la légende, soit au divin. Les différentes mythologies, grecque et romaine, par exemple, les différentes croyances religieuses, certaines croyances tribales africaines nous en donnent la preuve patente. D’où vient le pouvoir des différents rois qui ont régné sur de vastes territoires ici et là ? Chacun a sans doute sa propre histoire, sa propre légende. L’histoire de l’origine du royaume téké se rattache au divin. En effet, selon les descendants de la dynastie téké, l’origine du pouvoir du roi des Téké reste un mystère. Cela est d’autant plus plausible que le mystère entoure toujours la personnalité, l’aura, l’action, la naissance ou la vie de personnes comme Jésus de Nazareth, Moïse, Siddhârtha Gautama et bien d’autres qui influencent des générations entières depuis plus de deux mille ans. Le pouvoir de dominer et de commander aux hommes serait un attribut que le Divin accorde gracieusement à une personne de son choix. Sur la terre téké, l’élu, c’est-à-dire, la personne investie du pouvoir divin reçut de Obou, l’Éternel, le titre de Onkôo (ou Moukoko), le Pont. Pourquoi le Pont ? Ce titre aurait-il été inventé par l’imagination fertile des sages et visionnaires téké ? Serait-il le fait d’un hasard ? Autant de questions pertinentes que l’on peut se poser. Même le sage des sages de la dynastie ne saurait répondre à ces questions. Le mystère de Obou,
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l’Éternel, est impénétrable au simple esprit humain. Je propose de considérer un instant l’existence et la vie humaines ainsi que l’organisation sociale des hommes. On compare souvent la vie à un cours d’eau. Cette comparaison n’est pas vaine quand on sait que la vie procède de l’eau. Tout passe ; de par sa composition (atomes, électrons, protons…), tout ce qui existe est impermanent. Face à cette réalité immuable, l’homme doit s’adapter et trouver son bonheur en s’organisant le mieux possible. Cela est d’autant plus indispensable que la vie a besoin d’être entretenue ; elle a aussi besoin d’être canalisée dans le sens de la plénitude. De la même manière que les petits cours d’eau qui coulent toujours en direction des grands, et finissent tous ensemble par rejoindre les océans. C’est là l’ultime destination de leur parcours avant que l’eau ne rentre dans le cycle complexe de la vie et du milieu naturel. C’est justement autour des cours d’eau que la vie s’organise ; les hommes s’installent et tentent de maîtriser la nature pour atteindre leurs objectifs vitaux. Dans cette maîtrise de la nature ils élèvent des ponts sur les eaux. Le pont permet ainsi aux hommes de rentrer en communication avec des populations voisines ou des peuples lointains quelles que soient leur origine, leur tribu ou leur couleur de peau. Globalement, le pont permet aux hommes d’accéder à un milieu environnant et d’accomplir avec ce milieu des échanges vitaux. De ce point de vue, le pont assure non seulement la communication et les échanges divers entre les peuples, mais également le rapprochement des peuples, l’unité, la paix et la coopération entre ces peuples. Il permet, favorise et facilite les échanges entre des peuples lointains. On peut conclure que le pont reste un ouvrage exceptionnel et indispensable, né de l’imagination et de l’intelligence humaines. C’est une superstructure érigée
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