Les parlementaires des départements d Algérie sous la IIIe République
196 pages
Français

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Les parlementaires des départements d'Algérie sous la IIIe République , livre ebook

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Description

Cette étude analyse le groupe des cinquante-sept parlementaires élus dans les départements d'Algérie de 1871 à 1940, soulignant leurs quelques différences et nombreuses similitudes avec les élus métropolitains. Elle trace le cadre général dans lequel s'est exercée leur activité et distingue les différentes catégories d'électeurs pour les scrutins locaux et nationaux afin de rappeler quelques-unes des particularités des départements d'Algérie.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 octobre 2010
Nombre de lectures 211
EAN13 9782296705227
Langue Français
Poids de l'ouvrage 25 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les parlementaires des départements d’Algérie
sous la III e République
© L’Harmattan, 2010
5-7, rue de l’EcoIe polytechnique ; 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-12622-0
EAN : 9782296126220

Fabrication numérique : Socprest, 2012
Ouvrage numérisé avec le soutien du Centre National du Livre
Jean-Marc VALENTIN


Les parlementaires
des départements d’Algérie
sous la III e République


D’où venaient-ils ?
Qui étaient-ils ?


Préface de Jean-Pierre MACHELON


L’Harmattan
Histoire et Perspectives Méditerranéennes
Collection dirigée par Jean-Paul Chagnollaud

Dans le cadre de cette collection, créée en 1985, les Éditions L’Harmattan se proposent de publier un ensemble de travaux concernant le monde méditerranéen des origines à nos jours.


Déjà parus


Jean OTTER, Journal de voyages en Turquie et en Perse , Présentation d’Alain Riottot, 2010.
Mohammed TELHINE, L’islam et les musulmans de France. Une histoire de mosquées , 2010.
Maher ABDMOULEH, Partenariat euro-méditerranéen. Promotion ou instrumentalisation des Droits de l’homme , 2010.
Saïd SADI, Amirouche , une vie , deux morts , un testament. Une histoire algérienne , 2010.
Mahmoud-Hamdane LARFAOUI, L’occupation italienne de la Libye. 1882-1911 , 2010.
Pierre PINTA, Sebha , ville pionnière au cœur du Sahara libyen , 2010.
Roxanne D. MARCOTTE, Un Islam , des Islams ? , 2010.
Stéphane PAPI, L’influence juridique islamique au Maghreb , 2009.
E. AKÇALI, Chypre : un enjeu géopolitique actuel , 2009.
L. ABDELMALKI, K. BOUNEMRA BEN SOLTANE, M. SADNI-JALLAB, Le Maghreb face aux défis de l’ouverture en Méditerranée , 2009.
H. BEN HAMOUDA, N. OULMANE, R. SANDRETTO (dir.), Emergence en Méditerranée : attractivité , investissements internationaux et délocalisations , 2009.
Mohamed SAADI, Le difficile chemin des droits de l’homme au Maroc , 2009.
Moncef OUANNES, Militaires , Elites et Modernisation dans la Libye contemporaine , 2009.
Ramon VERRIER, Introduction à la pensée économique de l’Islam du XIII e au XV e siècle , 2009.
Mohammed MOUAQIT, L’idéal égalitaire féminin à l’œuvre au Maroc , 2009.
Naaman KESSOUS, Christine MARGERRISON, Andy STAFFORD, Guy DUGAS (dir.), Algérie : vers le cinquantenaire de l’indépendance. Regards critiques , 2009.
Philippe GAILLARD, L’Alliance. La guerre d’Algérie du général Bellounis (1957-1958) , 2009.
Jean LÉVÊQUE, Une reddition en Algérie 1845 , 2009.
Cet ouvrage est l’adaptation d’un mémoire réalisé dans le cadre de la
Section des Sciences Historiques et Philologiques
de l’École pratique des Hautes Études,
sous la direction de M. Jean-Pierre Machelon, directeur d’études,
que je remercie de ses conseils et de ses encouragements.
Préface
par Jean-Pierre Machelon

Doyen de la Faculté de droit de l’université Paris Descartes
Directeur d’études à l’École pratique des Hautes Études

Le livre que Jean-Marc Valentin propose au public est réellement bienvenu. Sans prétendre bouleverser l’histoire politique et parlementaire de l’Algérie française – étudiée à fond il y a une vingtaine d’années par Jacques Binoche dans sa monumentale thèse de doctorat (Poitiers, 1987) –, il donne, du point de vue de la sociologie historique, de fort utiles précisions sur la représentation des trois départements d’Alger, Oran et Constantine à l’époque du parlementarisme triomphant. Étayé scientifiquement par de minutieuses fiches biographiques consacrées aux cinquante-sept élus d’Algérie à PAssemblée nationale, puis à la Chambre des députés et au Sénat, de 1871 à 1940, il reprend sous un format commode les principales conclusions d’un important travail d’érudition réalisé et soutenu publiquement pour l’obtention du diplôme de l’École pratique des Hautes Études (Section des sciences historiques et philologiques, juin 2007). Pour les nécessités de la présente publication, les étais ont été presque entièrement retirés et la construction allégée. La solidité scientifique de l’ouvrage n’en est cependant pas affectée. Féru de généalogie, J.-M. Valentin avait, suivant le bon usage de la méthode prosopographique, retracé méthodiquement, dans des notices normalisées et mises en série, les tenants et aboutissants des parlementaires étudiés. Diverses rubriques détaillaient, pour chacun d’entre eux, des informations patiemment glanées dans les fonds d’archives et les bibliothèques (instruction et formation, carrière professionnelle, revenus, fortune et patrimoine, domiciles successifs en Algérie et en France métropolitaine, carrière politique et parlementaire, activités sociales, vie associative et culturelle, activités dans la presse, activités militaires, appartenance religieuse, franc-maçonnerie, duels, publications, décorations, sources, bibliographie). Dûment rapprochés, les itinéraires individuels des élus aboutissaient ainsi à un imposant tableau de groupe. Je me réjouis que les apports essentiels de cette recherche deviennent aujourd’hui facilement accessibles, d’autant qu’ils apparaissent en toute clarté grâce au style sobre de l’auteur, dépourvu d’apprêts superflus, et aux tableaux et cartes dont son propos est opportunément parsemé.

D’où venaient les parlementaires élus dans les départements algériens ? Qui étaient-ils ? La double question posée dans le sous-titre de l’ouvrage est traitée suivant un plan très analytique, de nature à faciliter la consultation rapide des abondantes données de fait qui se trouvent rassemblées. Si le déroulement des carrières, législature par législature, est un peu privilégié, d’autres aspects, plus mystérieux, voire anecdotiques, ne sont pas négligés. On apprendra par exemple, sans doute avec un rien de surprise, que plus des deux tiers des personnages étudiés appartenaient à la franc-maçonnerie ; et, bien qu’une fois au moins il y ait eu mort d’homme, on s’amusera peut-être de la propension des élus d’Algérie à se battre en duel. L’ouvrage n’en reste pas moins des plus sérieux. J.-M. Valentin, il faut lui en savoir gré, se garde bien de piquer le lecteur avec des paradoxes hasardeux. Il ne prétend pas, pour mettre en valeur son sujet, que les parlementaires d’Algérie forment sociologiquement une catégorie spécifique. Il constate au contraire que le même déterminisme social qu’en métropole guide le plus souvent leurs stratégies matrimoniales ou professionnelles et que, d’un côté comme de l’autre de la Méditerranée, l’accès au Parlement – qui intervient à peu près au même âge – est facilité par de solides implantations locales ; l’activité parlementaire des élus est d’ailleurs en moyenne d’une durée comparable ici et là.

La principale singularité relevée regarde l’origine des députés et sénateurs, qui est liée aux caractères particuliers de l’immigration en Algérie et à son évolution. Géographiquement, la part belle dans le peuplement de la nouvelle colonie est revenue aux départements du Midi, frappés par la crise du phylloxera, et, dans une moindre mesure, à la Corse et à l’Alsace-Moselle, arrachée au territoire national en 1871. Sur un plan plus politique, il faut, pour comprendre la sociologie des élus, mentionner aussi la place occupée dans l’électorat par le s opposants au coup d’État du 2 décembre 1851 et par les anciens de la Commune, ainsi que la réceptivité de la terre d’Algérie à des phénomènes éruptifs, comme le mouvement « antijuif ». Qui s’en souvient ? Celui-ci réunissait en 1898 quatre des six députés d’Algérie ! En regard, d’autres traits relevés incidemment par J.-M. Valentin ne correspondent pas à des clivages profonds. L’accession aux responsabilités gouvernementales semble bien avoir été pour les représentants des départements algériens un peu plus lente que pour leurs collègues métropolitains et, lorsqu’il est survenu, le passage d’une Chambre à l’autre un peu plus rapide, mais le peti

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